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QUELQUES ASPECTS DE LA VIE DES Végétaux BESOINS ALIMENTAIRES DES PLANTES VERTES

Publié le 17/01/2012

Extrait du document

En 1563 Bernard Palissy pensait déjà que les vé,étaux verts empruntent au sol les matières minérales indispensables à eur développement ; à cette époque on croyait que les éléments minéraux n'étaient absorbés qu'en quantité infime et ql!e leur rôle était tout au plus stimulant. Un demi-siècle après lui Van Helmont fit cette expérience: dans une caisse renfermant 200 livres de terre il planta une branche de Saule qu'il arrosa avec de l' eau de pluie ; cinq ans après, l'arbre ayant augmenté de 59 livres, le savant pensa que le poids de la terre avait. diminué d'autant et à sa stupéfaction retrouva, à 2 onces près, ses 200 livres. (Les plantes tireraientelles leur nourriture uniquement de l'eau de pluie). Il fallut attendre Liebig, en 1840, pour faire reconnaître définitivement que c'est la nature minérale qui offre aux végétaux leur première source d'alimentation. Cependant c'est Pasteur et son elève Raulin qui ont apporté, à propos de la culture de microorganismes et de moisissures, la méthode expénmentale qui permettra de rechercher les aliments indispensables et de connaître leur rôle: on réalise par tâtonnement la composition d'un milieu liquide permettant d'obtenir le développement complet et maximum de la plante, méthode qui permet de contrôler la nature et la quantité des aliments absorbés; et par l'effet de leur suppression, de connaître leur rôle. Elle a été ensuite appliquée par Knop aux plantes vertes.

« 226 r.

LE UQUIDE DE KNOP.

Sa composition est la suivante : Eau distillée .

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Nitrate de calcium Nitrate de potassium Phosphate monopotassique Sulfate de magnésium .

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Phosphate de /er .

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1.000 1 0,25 0,25 0,25 traces Ce liquide a été complété (notamment au cours d'études récentes portant sur la culture de légumes sur milieux aqueux artificiels, et qui ont donné des rendements intéressants) par quelques éléments en très faibles quantités : sels de zinc, manganèse, bore.

On remarque : 1° que ce milieu est exclusivement minéral; 2° que le carbone en est absent.

Pourtant le végétal est formé presque exclusivement de composés organiques et le carbone y entre pour près de la moitié du poids sec total.

Expérience: abandonnons à l'air, au dehors et si possible au voisi­ nage d'arbres, deux éprouvettes contenant l'une du liquide de.

Knop, l'autre de ce même liquide additionné d'un produit carboné organique, du glucose; après quelques jours (temps variable avec le lieu et la saison) le liquide de la première éprouvette est verdi par des algues micro­ scopiques, celui de la deuxième est couvert d'une couche de moisissures.

Conclusion : le liquide minéral ne convient qu'aux végétaux verts.

Seuls les végétaux verts peuvent-vivre aux dépens d'un milieu exclusivement minéral et dépourvu de carbone.

2:2'1 TI.

ROLE DES ÉLÉMENTS.

Expérience : On peut utiliser des appareils analogues à ceux des spé­ cialistes, où toutes les précautions sont prises notamment pour maintenir l'asepsie (fig.

156) ; mais on pourra plus simplement semer les graines sur du sable siliceux contenu dans des pots en terre et les arroser avec les solutions nutritives (fig.

158).

Enfin un excellent dispositif a été indiqué par Causin 1 : les solutions sont dans des cristallisoirs recouverts d'une plaque de verre et exposés en bonne lumière ; on introduit un même nombre de lentilles d'eau dans chaque cristallisoir et on en suit la multi­ plication et le développement (fig.

155); ce "Procédé se prête aux numé­ rations et aux représentations graphiques.

On utilisera le milieu de K!lop complet, et des milieux analogues sans azote, ou sans phosphore, ou sans potasse.

Résultats : voir la figure 155.

'Conclusions: a) rôle de quelques éléments; fig.

155 A et B : on voit que le phos­ phore a une action sur la multiplication des lentilles, l'azote une action 1.. »

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