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Albrecht von Haller 1708-1777 Aucun médecin, au XVIIIe siècle, n'a donné aux fondements scientifiques de la médecine.

Publié le 05/04/2015

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Albrecht von Haller 1708-1777 Aucun médecin, au XVIIIe siècle, n'a donné aux fondements scientifiques de la médecine. une plus ample et plus persistante impulsion qu'Albrecht von Haller. Il naquit en 1708 à Berne, d'un père juriste. Dans son enfance, Haller se distinguait déjà par ses dons linguistiques et sa grande assiduité. Précocement développé et d'esprit critique, il s'était lui-même fixé pour but un état intellectuel de beaucoup supérieur à la moyenne et durant toute sa vie, les livres restèrent ses fidèles compagnons. Sa famille le poussa vers les études de théologie mais, dès l'âge de quatorze ans déjà, il s'intéressait à la médecine. Comme il était alors d'usage, il apprit d'abord la pratique médicale auprès d'un parent éloigné, médecin à Bienne. Quinze mois d'études poursuivies ensuite à Tubingue, de 1724 à 1725, sous la direction de Duvernoy, ne purent lui donner l'encouragement à la science qu'il en avait espéré. Il ne l'eut que plus tard, auprès de Boerhaave et d'Albinus, à Leyde, où il acheva ses études et obtint, au début de l'été 1727, le titre de docteur. A cette époque, il s'intéressait tout particulièrement à l'anatomie dont la méthode correspondait à...

« nombre de ses élèves, faisant connaître au loin les résultats de ses recherches, les continuèrent eux-mêmes dans le même esprit.

Sa présidence à l'Académie des sciences de G œ ttingue, qu'il créa, fut également féconde et le mit en relations avec tous les milieux savants de l'époque. Mais tous ces succès, d'ordre extérieur, ne purent retenir le grand savant à G œ ttingue ; sa santé précaire et le mal du pays l'obligèrent, en 1753, à regagner sa patrie, où il occupa plusieurs postes officiels.

Sa charge de directeur des salines bernoises, à Roche (1758-1764), lui procura plusieurs années heureuses d'activité scientifique et de travail d'organisation.

Il refusa plusieurs offres de situations en vue dans les sciences, venues de l'étranger, préférant demeurer dans sa patrie où, cependant, il ne trouvait que des postes peu en rapport avec ses capacités.

Sans défaillance, il continua à travailler jusqu'aux derniers jours de sa soixante-dixième année malgré une douloureuse maladie traitée par des doses croissantes d'opium ; homme de science jusqu'au bout, il a dû mourir en se tâtant le pouls.

Aux yeux de la postérité, Haller demeure une grande figure d'homme bienveillant mais solitaire, qui laissa une œ uvre d'une envergure difficilement appréciable. L'universalité unique de l' œ uvre de Haller n'est dépassée, en effet, par celle d'aucun de ses contemporains.

Son influence sur le développement ultérieur de la science médicale ne peut être comparée qu'à celle d'un Vésale ou d'un Harvey.

Les Primae lineae physiologie (1747), déjà, sont une œ uvre qui fait époque puisqu'elles sont le premier traité consacré exclusivement à la physiologie.

Haller ouvrait à la recherche physiologique des voies tout à fait nouvelles par son fameux mémoire De partibus corporis humani sensilibus et irritabilibus (1753), étude expérimentale de la sensibilité et de la contractibilité qui, pendant de longues années, devait servir à résoudre les principales questions posées par la médecine.

Un des traits caractéristiques de l' œ uvre de Haller est sa tendance marquée aux exposés encyclopédiques. Cette tournure de son esprit ressort de maints ouvrages qui ont conservé toute leur valeur, tels les Elementa physiologiae corporis humani (1757-1766), traité de physiologie en huit volumes, De partium corporis humant fabrica et functionibus (1778), resté inachevé, et les Bibliothecæ renfermant cinquante-deux mille titres d'ouvrages de botanique et de médecine, qui constituent aujourd'hui encore une contribution hautement appréciée en bibliographie.

Tous ces ouvrages, ainsi que de nombreuses monographies moins importantes, les Icones anatomicæ (1747-1754) et les innombrables notes parues dans les périodiques de G œ ttingue renferment une foule d'observations nouvelles et de découvertes et foisonnent d'idées personnelles du plus haut intérêt.. »

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