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Le bonheur doit-il quelque chose à la chance ?

Publié le 09/04/2009

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On ne pourrait alors déclarer qu'un homme a été heureux qu'à sa mort, ce qui serait absurde. Le bonheur doit donc être recherché dans la vie vertueuse qui fait vivre dans le bien et le juste : l'homme vertueux trouve un bonheur stable, car la vertu lui donne les moyens d'agir justement et selon sa liberté tant face à la chance qu?à la malchance. Cependant, la chance, si elle n?est pas le lieu où le bonheur doit être recherché, est néanmoins une condition nécessaire et irréductible du bonheur : les événements de la vie qui dépendent des circonstances contingentes sont des occasions d?exercer la vertu, mais, de deux hommes aussi vertueux dont l'un dispose de la santé et de la fortune et l'autre non, il est évident que le premier aura un bonheur plus grand, et que le second rencontreras des obstacles qui, malgré le bonheur qu?il tirera de sa vertu, amoindriront sa félicité. La chance est ainsi une condition nécessaire au bonheur, même si elle n'est pas suffisante et pas essentielle, car, à l'inverse, un homme non vertueux doté de la meilleure des chances n?aura aucune chance d'être heureux.   2° Le bonheur  dépend entièrement de la liberté et de la responsabilité humaines             La perspective stoïcienne, notamment celle d?Epictète, place également le bonheur dans la sagesse, mais, contrairement à Aristote, écarte de cette sagesse et du bonheur qu'elle permet tout rôle des circonstances et de la chance. La distinction fondamentale du stoïcisme sépare en effet les choses qui dépendent de nous et celles qui n'en dépendent pas : les circonstances extérieures, richesse, santé, carrière, sont gouvernées par la Providence qui cherche non pas le bien des individus, mais le bien du tout. La liberté humaine et la sagesse consistent alors à accepter les décrets de la providence, à désirer ces circonstances qui ne dépendent pas de nous. Le bonheur ne consiste pas dans les événements, mais dans cette attitude d'acceptation : ainsi, le sage sera toujours heureux car il désirera tout ce qui lui arrive, même ce qui peut sembler de l?extérieur défavorable. A l'inverse, celui qui ne suit pas la sagesse sera toujours malheureux, car ce malheur proviendra de son jugement, qui le conduira à désirer sans cesse plus que ce qu'il a. Le bonheur ne doit donc rien à la chance car il consiste dans le jugement que nous produisons sur les circonstances, un jugement d'acceptation de ces circonstances est suffisant pour retourner la malchance en bonheur de se conformer à la providence qui veut le bien du monde.

Au terme de cette analyse, qu'en est-il donc du bonheur et de la chance ? Croire que le bonheur ne soit que l'effet d'un heureux hasard, ce serait dire qu'il ne dépend pas de nous de vivre bien ou mal, ce qui reviendrait à abolir toute morale et à nier la responsabilité de chacun dans son existence, c'est-à-dire sa liberté même. On aurait plus à se soucier de la moralité de ses actes puisque notre bonheur ne dépendrait pas de leur valeur, mais de notre chance seule. Il n'y aurait pas de mérite, d'effort à fournir, ni de méthode à suivre pour vivre heureux. On ne peut donc restaurer la responsabilité humaine et rendre les hommes à nouveau maîtres de leur destin qu'en affirmant à l'inverse que le bonheur n'est pas un simple effet du hasard. C'est ainsi que l'on peut dire soit que le bonheur est la conséquence nécessaire de l'acte vertueux et qu'il ne dépend que de nous de vivre heureux, la chance étant exclue, soit que le rapport de la vertu au bonheur est contingent parce qu'il en va ainsi de tout dans ce bas monde, où le hasard est une cause par accident et un auxiliaire non négligeable de nos actions.  Mais on peut aussi restaurer la responsabilité humaine, la justice et la liberté, en dissociant absolument la vertu et le bonheur : la morale est aussi bien la théorie du devoir, qui n'a pas pour fin de nous rendre heureux, mais libres et dignes de respect, dussions-nous renoncer pour cela à notre bonheur personnel. S'il ne faut pas vouloir être heureux, on peut encore espérer l'être, car cette attente paraît fondée en raison, dans un monde lui-même gouverné par la raison. Le bonheur se mérite. Ce n'est pas une question de chance, mais demeure l'objet de tous nos espoirs.

« Introduction: Le bonheur est traditionnellement défini comme un état de parfaite et complète satisfaction de tous les penchantshumain.

Il semble donc naturel pour l'homme de hercher cet état de plénitude et de tranquillité de l'âme.

Cependantmême si le bonheur est la quête de tous les hommes, il n'en reste pas moins qu'il se décrit de manière différentespour chacun et qu'il s'obtient par divers moyens.

Pour certains, le principal moyen est d'être chanceux.

La chanceserait-elle alors responsable de notre bonheur? Peut-on réellement dire que notre bonheur doit quelque chose à lachance? Lorsqu'on s'interroge sur le mot "bonheur", on peut remarquer que l'étymologie de celui-là comprend lanotion de chance.

A première vue, on pourrait donc affirmer que la chance est un élément clé pour atteindre lebonheur.

Néanmoins, quand bien même la chance serait à l'origine du bonheur, il semblerait plus prudent de ne pass'appuyer uniquement sur ce facteur.

En effet, la chance aléatoire et imprévisible, notre bonheur ne serait que fictifet momentané.

Or le bonheur est tous sauf éphémère, c'est un état qui dure.

La chance ne semble donc pas seuleresponsable de notre bonheur. Plan I/ Oui il semble que le bonheur et la chance soit liés A) par nature, le bonheur est lié à la chance (bonne heur)ex: le minimum vital pour être heureux donc on n'a de la chance de vivre dans telle ou telle famille/ tels ou tels pays B) Croire en la chance c'est espérer et donc pouvoir un jour atteindre le bonheurex: "ça ira mieux demain" C) On dit savoir saisir sa chance donc il existe un lien TR: Que serait un bonheur lié au hasard? Des personnes seraient elles vouer perpétuellement au malheur? Lebonheur est il réellement soumis aux aléas de la vie? Le bonheur dont l'essence doit être stable peut il vraimentdevoir quelque chose à la chance dont les caractéristiques sont d'être instable, imprévisible, éphémère? II/ Mais il semble pourtant que la chance ne soit pas entièrement responsable de notre bonheur A) Comment faire pour être heureux dans ce mone perpetuellement changeantex: désirer ce qui est possible, en notre pouvoir et pour le reste il faut l'accepter (stoïciens) B) Mais cela est difficile donc il faut écouter les besoins de notre corps pour chercher le plaisirs et éviter la douleur III/ Rien nous garantit d'accéder au bonheur.

On peut espérer vivre heureux en étant vertueux avantd'être chanceux A) Ne pas placer le bien au hasardex: C'est par l'action et non par passivité que l'on peut devenir heureux ("il n'est pas difficile d'être malheureux; cequi est difficile c'est d'être heureux.

Ce n'est pas une raison pour ne pas essayer; au contraire, le proverbe dit quetoutes les belles choses sont difficiles" Alain dans Propos sur le bonheur ) B) le bonheur comme bien suprême, exercice de sa raisonex: ( cf.

idées d' Aristote et de Descartes ) C) Il dépend de nous de nous rendre digne de vivre heureux en agissant moralementex: ( cf.

Kant ) Conclusion. »

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