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Le bonheur réside t-il dans l'imagination?

Publié le 31/12/2010

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Tout homme est à la recherche du bonheur. Toutefois, le bonheur est difficile à définir, il est relatif à chacun et subjectif, c'est-à-dire qu'il est relatif au sujet pensant. Le bonheur semble plus un idéal inaccessible qu'un fait réel. Certains y voient même une illusion qui donne sens à la vie en entretenant l'espoir. Tout d'abord, le bonheur correspond à la satisfaction complète de nos désirs. Lorsque nous sommes heureux, nous sommes comblés. Il est un état permanent et continu de bien-être intérieur. Pour acquérir ce bonheur l'homme peut être amené à imaginer, rechercher ce bonheur dans ce qui relève de l'abstrait, qui n'appartient pas à la réalité. Mais le bonheur se trouve t-il réellement dans l'imagination ? Nous verrons dans une première partie que l'imagination est une source de plaisir. Puis dans une seconde partie nous verrons qu'il est également porteur de désillusion et de tristesse. Enfin nous terminerons en exposant les limites du plaisir et du bonheur dans l'imaginaire.  L'imagination est une source d'évasion pour notre âme, notre esprit. On imagine sans réelles limites, on est libre de nos envies. Nos choix ne sont pas jugés, ni contraint de se soumettre à une autre pensée, une autre réflexion qui nous obligerez à faire quelque chose. Lorsque l'on dort notre esprit n'est retenu par aucune force extérieure, il rêve à ce que notre subconscient pense, imagine, que cela soit logique ou non. Nos pensées vont là où bon nous semble sans qu'on les y arrête, ce qui pousse l'évasion à son paroxysme. La raison n'a également aucun impact sur l'imaginaire. En effet, il nous arrive souvent de rêver de choses totalement absurdes ou même impossible à réaliser, toutefois nos rêves se poursuivent sans qu'on s'y interpose, jusqu'à même, nous amener dans un autre monde. Effectivement, le but de l'imaginaire est de nous transporter là où l'on ne peut accéder, là où tout peux se produire sans contrainte. Dans la réalité cela ne peut exister, il y a forcement des choses impossibles c'est pourquoi l'imagination n'appartient pas à notre monde mais à un univers à part. Les dessins animés en sont l'exemple type. Les animaux qui parlent, les gens qui volent, tout ce dont on a un jour eu envie, se retrouvent dans ces histoires, ces films aux quels on aurait aimé appartenir. Néanmoins ils ne font pas parti de notre univers et c'est pour cette raison qui nous laisse rêveur. Aussi on peut être amené à imaginer nos désirs et à les obtenir, on acquiert alors une sensation de plaisir, nous éprouvons une sensation de bien être ponctuelle, qui surgit à ce moment là. L'imagination nous permet également d'oublier un chagrin, un vide, un désespoir que l'on peut éprouver, qui nous fait face dans la réalité. On s'en échappe, passe outre en s'en éloignant. La lecture est une excellente forme d'évasion, on se plonge dans un univers à part, parfois fantastique, on se laisse emporter et on ne pense plus à nos problèmes, nos peines… On se sent ainsi plus détendu, plus serein. C'est par cette idée que l'on peut justifier le fait de faire lire des histoires à nos enfants avant que ces derniers trouvent leurs sommeils. Leur lire des histoires imaginaires et reposantes les aident à trouver un sommeil agréable afin qu'ils passent une bonne nuit. De plus des problèmes peuvent également être résolus. En effet, lorsque que notre esprit est libéré de toutes frustrations ou autre, il est plus apte à réfléchir. Des solutions sont alors imaginées plus clairement, moins dans l'absurdité. L'imagination peut également nous laisser penser à certaines choses que l'on essaie ensuite de concrétiser. Ces solutions et ces problèmes évacués nous permettent d'être plus satisfaits de nous même, d'être dans un état d'ataraxie c'est-à-dire que notre âme est dans un état de paix, sans troubles.  Imaginer est donc une source de plaisir et de joie pour notre esprit puisqu'il permet de nous évader afin de nous détendre, de nous transporter là où on le désir.  Néanmoins Le rêve peut être douloureux, un cauchemar en est l'exemple même. Un individu peut rêver d'une chose douloureuse comme la mort d'un ami ou même d'une violence physique comme par exemple une agression. On dit souvent que les rêves sont porteurs de sens, de significations. Rêver de malheur peut donc révéler une douleur intérieure, un mal être dont on ne se rendrait pas forcément compte. Une personne dotée de raison aurait tendance à ce posé une multitude de questions afin de comprendre la cause, la raison de son rêve. Dans ce cas présent, le bonheur ne peut en aucun cas être possible. Aussi l'imagination n'est pas toujours positive, en effet celle-ci peut être source de souffrance. Par exemple, rêver de la perte d'une personne ou se l'imaginer n'est pas forcement source de bonheur, au contraire. Notre esprit intègre cette situation et nous pousse à y réfléchir, à se l'imaginer. On se retrouve ainsi, situer dans une réflexion peu joyeuse, qui fait appel à nos sentiments malheureux. Mais l'imagination ne se trouve pas forcément dans les rêves, celle-ci est présente au cours du temps, dans la vie de tout les jours. On peut en effet s'imaginer des situations, des paroles aux quelles on aimerait croire, qui nous apporterez le bonheur souhaité. Toutefois lorsque celles-ci ne sont pas tenues un sentiment de désillusion et de tristesse est alors ressenti. Ce sentiment peut être plus ou moins intense, il dépend de la grandeur de ce que l'on attend, de ce que l'on veut. Cette situation est semblable à celle vécue lors d'un mensonge mêlé à une illusion. Par exemple, un individu peut faire croire à une personne de belles paroles, lui promettre de beaux évènements, la faire espérer toutes sortent de situations qui au final ne trouveront jamais d'aboutissement. Cela se traduit par l'expression « vendre du rêve «. Ce n'est que lorsque l'on se prend conscience que nos croyances ne sont qu'illusions, celles aux quelles on a espéré que notre tristesse se fait ressentir. On peut ainsi en déduire que la désillusion est liée à l'espérance. Or l'imagination est une source d'espérance, celle-ci cause de manière général plus de tord que de bonheur. Effectivement, ce que l'on espère peut parfois ce réaliser mais la plupart de nos attentes provenant de notre imagination n'ont pas lieu d'être car celles –ci sortent du concret. Notre imagination qui n'appartient pas au réelle ne peut donc pas nous satisfaire pleinement car quand nous nous retrouverons face à réalité un sentiment de manque a de forte chance de survenir. Notre bonheur est alors remis en cause. L'imagination est aussi porteuse de déception. S'imaginer une situation que l'on aurait souhaitée, ou d'un projet que l'on aurait aimé concrétiser et que l'on ne verra jamais se produire provoque un sentiment d'amertume. On se retrouve alors déçu, frustré de ne pas avoir obtenu ce que l'on désirait. Une personne qui souhaite être en possession d'une très belle maison va se l'imaginer. Si un quelconque acteur de la société vient à lui faire espérer cette maison, cette personne va la désirer encore plus. Or si au final elle ne l'obtient pas, sa déception sera d'autant plus importante. Enfin, pour être heureux, on ne doit vouloir que « ce qui dépend de nous «, ce qui nous est accessible. Or le bonheur nous apporte également des passions. Pour les Stoïcients, les passions sont mauvaises, elles troublent notre esprit et nous rendent esclaves de choses extérieurs. Désirer ce qui « ne dépend pas de nous « nous rend donc forcément malheureux.  Pour finir il ne faut pas oublier de nuancer le bonheur et le plaisir. En effet, le plaisir et le bonheur peuvent sembler identiques mais c'est deux termes présentes quelques différences. Le bonheur est un état qui dure, qui est permanent. Il correspond à une plénitude totale, sans aucun effet de manque, de vide intérieur. On éprouve une sérénité et une tranquillité totale. Généralement, quand on parle de bonheur on parle d'accord avec soi même. Il n'y a pas de déchirement intérieur, on est en harmonie avec l'ordre du monde. Toutefois le bonheur n'est pas inné, il doit être construit. Le plaisir, lui, est occasionnel et ponctuel. Il est semblable à la joie, ce n'est pas un état comme le bonheur mais un évènement. Le bonheur résulte d'une façon de vivre constante tandis que le plaisir et la joie résultent de causes extérieures, telles que pourrait être l'imagination. Nous pouvons donc avoir des plaisirs et des joies plus ou moins éphémères, mais nous ne connaîtrons pas le vrai bonheur. On peut ainsi voir que le bonheur n'est pas identique au plaisir. Par là nous pouvons dire que lorsque nous imaginons nous ne le faisons pas constamment mais de manière périodique. On ne peut donc pas associé l'imagination avec le bonheur, cela signifierait que l'imagination serait permanente. Si dans ce cas là, l'imaginaire était permanent, la réalité ne nous appartiendrait plus. Il est donc important de faire le parallèle entre rêve et réalité. En effet, à trop vouloir rêver nous pouvons être amené à nous perdre entre ces deux mondes. Il faut toujours être capable de faire la part des choses et de ne pas donner trop d'importance à nos rêves, cela nous évitera de basculer dans l'illusion où l'espérance prend une forme de domination majeure. En effet, la réalité est parfois bien différente de nos attentes et il faut toujours en avoir conscience. Nos désirs sortent parfois du concret pouvant même aller jusqu'à l'absurde, ils n'appartiennent ainsi plus à la réalité, ne sont que fictifs. Le rêve correspond à la facilité, on s'y réfugie pour échapper à la réalité. Or il est nécessaire de continuer à affronter la réalité notamment dans les moments difficiles, afin de garder une conscience, une raison car toute réalité, toute vérité s'affronte à un moment donné. Le rêve permanent n'amène aucune satisfaction, bien au contraire lorsque l'on est trop dans l'illusion, le retour au monde concret est inconsidérablement plus difficile car on fait face à une réalité à laquelle on ne s'était pas préparée. Le bonheur ne se trouve donc pas dans l'imaginaire car c'est un bonheur passager qui est fictif, il est donc préférable de nuancer en stipulant que l'imagination est porteur de joie et de plaisir plus que de bonheur.  . Notre imagination qui n'appartient pas au réelle ne peut donc pas nous satisfaire pleinement car quand nous nous retrouverons face à réalité un sentiment de manque a de forte chance de survenir. Notre bonheur est alors remis en cause.  


« l'on aurait aimé concrétiser et que l'on ne verra jamais se produire provoque un sentiment d'amertume.

On seretrouve alors déçu, frustré de ne pas avoir obtenu ce que l'on désirait.

Une personne qui souhaite être enpossession d'une très belle maison va se l'imaginer.

Si un quelconque acteur de la société vient à lui faire espérercette maison, cette personne va la désirer encore plus.

Or si au final elle ne l'obtient pas, sa déception serad'autant plus importante.Enfin, pour être heureux, on ne doit vouloir que « ce qui dépend de nous », ce qui nous est accessible.

Or lebonheur nous apporte également des passions.

Pour les Stoïcients, les passions sont mauvaises, elles troublentnotre esprit et nous rendent esclaves de choses extérieurs.

Désirer ce qui « ne dépend pas de nous » nous renddonc forcément malheureux. Pour finir il ne faut pas oublier de nuancer le bonheur et le plaisir.

En effet, le plaisir et le bonheur peuvent sembleridentiques mais c'est deux termes présentes quelques différences.

Le bonheur est un état qui dure, qui estpermanent.

Il correspond à une plénitude totale, sans aucun effet de manque, de vide intérieur.

On éprouve unesérénité et une tranquillité totale.

Généralement, quand on parle de bonheur on parle d'accord avec soi même.

Il n'ya pas de déchirement intérieur, on est en harmonie avec l'ordre du monde.

Toutefois le bonheur n'est pas inné, ildoit être construit.Le plaisir, lui, est occasionnel et ponctuel.

Il est semblable à la joie, ce n'est pas un état comme le bonheur mais unévènement.

Le bonheur résulte d'une façon de vivre constante tandis que le plaisir et la joie résultent de causesextérieures, telles que pourrait être l'imagination.

Nous pouvons donc avoir des plaisirs et des joies plus ou moinséphémères, mais nous ne connaîtrons pas le vrai bonheur.

On peut ainsi voir que le bonheur n'est pas identique auplaisir.

Par là nous pouvons dire que lorsque nous imaginons nous ne le faisons pas constamment mais de manièrepériodique.

On ne peut donc pas associé l'imagination avec le bonheur, cela signifierait que l'imagination seraitpermanente.

Si dans ce cas là, l'imaginaire était permanent, la réalité ne nous appartiendrait plus.

Il est doncimportant de faire le parallèle entre rêve et réalité.

En effet, à trop vouloir rêver nous pouvons être amené à nousperdre entre ces deux mondes.

Il faut toujours être capable de faire la part des choses et de ne pas donner tropd'importance à nos rêves, cela nous évitera de basculer dans l'illusion où l'espérance prend une forme de dominationmajeure.

En effet, la réalité est parfois bien différente de nos attentes et il faut toujours en avoir conscience.

Nosdésirs sortent parfois du concret pouvant même aller jusqu'à l'absurde, ils n'appartiennent ainsi plus à la réalité, nesont que fictifs.

Le rêve correspond à la facilité, on s'y réfugie pour échapper à la réalité.

Or il est nécessaire decontinuer à affronter la réalité notamment dans les moments difficiles, afin de garder une conscience, une raison cartoute réalité, toute vérité s'affronte à un moment donné.Le rêve permanent n'amène aucune satisfaction, bien au contraire lorsque l'on est trop dans l'illusion, le retour aumonde concret est inconsidérablement plus difficile car on fait face à une réalité à laquelle on ne s'était paspréparée.

Le bonheur ne se trouve donc pas dans l'imaginaire car c'est un bonheur passager qui est fictif, il estdonc préférable de nuancer en stipulant que l'imagination est porteur de joie et de plaisir plus que de bonheur. .

Notre imagination qui n'appartient pas au réelle ne peut donc pas nous satisfaire pleinement car quand nous nousretrouverons face à réalité un sentiment de manque a de forte chance de survenir.

Notre bonheur est alors remis encause. Sujet désiré en échange : imaginer c'est hausser le réel d'un ton. »

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