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Changer est-ce devenir quelqu'un d'autre?

Publié le 15/01/2013

Extrait du document

changements: Ont - ils un sens profond? Souvent oui comme le montre les EXEMPLES ci-dessus. Ils

témoignent d'une volonté profonde de DEVENIR SOI MÊME, d'être en accord avec ce que l'on veut être

(ex: une personne bien intégrée et non un étranger, une personne à l'aise dans sa vie et non victime de

son passé etc. ......).En fait on peut croire, vu de l'intérieur que ces personnes refusent ce qu'elles sont,

qu'elles veulent. une autre, alors qu'en réalité elles veulent être ELLES-MÊMES. Mais paradoxalement

être soi- même peut passer par des changements qui donnent l'impression qu'on est quelqu'un d'autre:

Ceci est dû au fait que l'homme contrairement à la chose, est un «être en construction «.Plan possible :I -

Au delà des changements, unité, identité du sujet pensant 1er § : Continuité «évidente« du moi. «Je«

pense, «je« donne sens au monde, «je« perçois, «je « mémorise: esc de soi ...(réf possibles à Descartes,

Kant, majorité)2ème § : Mais « discontinuité « apparente : changements naturels (vieillissement), incst

(besoin de recul pour en prendre esc), volontaires (apparence, idées, valeurs) : certains seront

superficiels d'autres toucheront à l'essence. Bp st liés au regard des autres (Sartre), à la pression sociale

(conformisme)...II - Que signifient ces changements ? Risque de se perdre, de n'être plus

« Le < changement > désigne donc un mode d'existence qui succède à un autre mode d' existence d' un sujet / suppôt supposé toutefois identique à soi. D'où le paradoxe du changement : tout ce qui change doit néanmoins demeurer d'une certaine manière permanent.

Et il n' y a que le permanent qui change, le changeant n'éprouvant pas le changement, mais une variation puisque certaines déterminations cessent et que d'autres commencent ( selon Kant, Critique de la raison pure ).

Quant à l'homme, en quoi serait -il différent de n' importe quel autre sujet / suppôt ? Être homme, c'est changer, c'est devenir quelqu'un d'autre, un autre moi -première hypothèse ; ou - deuxième hypothèse-, devenir autre tout en demeurant même, préservant son identité dans la succession des altérations, des différences qui constituent son histoire... Opposition de deux intuitions du < moi > selon Marguerite Yourcenar : la tragique grecque ou l'asiatique bouddhique. « changer est ce devenir quelqu'un d'autre? » Analyse du sujetpartir d'une analyses de bons exemples qui peuvent vous permettre de mieux saisir les enjeux du sujet:_ Changer d'apparence physique sous l'effet de la mode: "jouer à "devenir quelqu'und'autre mais sans effet sur la personnalité ( + proche du déguisement)_Changer d'apparence en témoignant d'une rupture, un refus, un mal être.

Ex: 1'anorexie:modification physique : signe d'une grande souffrance psychologique, expression d'un refusde soi...

( sur ce sujet voir le livre du Dr X.Pommereau "Ado à fleur de peau" éditionsAlbin Michel 2006).

De quoi témoigne un tel refus? Vouloir être un autre? Échapper à ce que d'autres veulent qu'on soit (projections parentales)_ Imiter quelqu'un d'autre = S'identifier soi-même passe souvent par le rejet du modèleparental et l'identification à une autre personne, ou à une image (personne célèbre): Veut on vraiment être l'autre ou se trouver soi-même? Dans de cas "devenir un autre" n'est qu'une étape transitoire._ Changer officiellement de nom de famille, changer son identité sociale: franciser son nom de famille pour s'intégrer dans la société, éviter la discrimination liée au nom étranger.

C'est bien devenir un autre socialement, être accepté, reconnu comme un citoyen français à part entière.

Mais ce n'est pas nécessairement devenir un autre culturellement, psychologiquement._ changer officiellement de prénom: c'es possible quand le prénom est synonyme desouffrances liées à l'enfance par exemples.

Dans ce cas le changement est vécu comme une délivrance.

le début d'une nouvelle vie.

Dans ce cas c'est bien volontairement devenirquelqu'un d'autre, tourner la page._ L'idée serait à peu près la même pour quelqu'un qui change de vie: ancien prisonnier...

ilveut être perçu comme un autre, ne pas porter toute sa vie le poids du passé...Problématique (d'autres pistes st possibles, par ex, la référence à l'incst...)L'homme est naturellement sujet à des changements liés au cycle de la vie.

Ces changements peuvent être volontaires ou non, conscients ou non, importants ou superficiels.

Par delà ces changements, y a t-il une CONTINUITE de moi? Le sujet pensant présente une UNITE : derrière tous les changements, il sait que c'est lui qui demeure.Mais les changements ne sont-ils que de surface, accidentels ou affectent-ils notre essence? Peut-on préserver notre identité par delà les modifications qui font notre histoire personnelle? Peut-on devenir autre en demeurant soi-même ou bien ce soi-même ( image du moi profond) n'est-elle qu'une illusion?Ou au contraire devient-on réellement un autre? Peut-on ne plus se reconnaître soi-même (se dissocier comme dans le coup de colère)? Mais dans ce cas, on risque de nier notre UNITE: je ne suis pas responsable de cet acte, j'étais un autre que moi.Cependant on ne peut pas hier que la vie se constitue par des ruptures successives( ex: l'adolescence), des choix qui amènent donc à des changements.

C'est le problème de L'IPSEITE.

la continuité du moi à travers des actes parfois contradictoires mais qui sont justement le témoignage de ma définition du sujet LIBRE.Pourquoi cherchons nous à devenir autre, qu'est ce qui motive les. »

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