La conscience

La notions de conscience est souvent tourné selon le point de vue de Descartes, la pensée considérés comme substances la plus personnel de chacun et de la conscience de soi. Or Bergson souhaite montrer que cette conscience peut être admise à tous les êtres vivants, c'est une idée tout à fait novatrice car la notions de conscience selon Descartes est depuis très longtemps admise par la majorité.

Bergson va donc analyser la conscience en nous pour prouver qu'il est admettable qu'un être plutôt inerte peut être doué d'une certaine forme de conscience.

Comment Bergson fait t-il pour mettre en évidence la relation entre conscience et choix? Et quelle conception de la conscience en résulte t-il?

Il avance la thèse suivante: la conscience est synonyme de choix, ce choix étant condition même de l'activité libre par opposition à un automatisme. On s'interrogera d'abord sur la relation entre la conscience et le choix et ces limites. On étudiera ensuite dans quel mesures se définie la conscience comme liberté.

Bergson par d'un expérience concrète pour nous faire comprendre le phénomènes de la conscience. « L'apprentissage d'un exercice », ce ne sont pas des faits intellectuels mais bien des pratique corporelle que fait Bergson. En effet, il nous parle de « mouvements » qui « s'enchaînent », tel l'apprentissage d'une chorégraphie, d'une musique chez un joueur de piano, ou même d'une discipline sportive.... De nombreux entrainement permettent de susciter des automatismes dans lesquelles chaque mouvement entraine l'autre. Plus une actions devient une habitude, moins l'on doit y penser.

L'action découlant de cette spontanéité sera donc prévisible, le choix dans ce cas n'existe plus ce qui signifie donc bien que nous ne sommes pas conscient de ce que nous faisons car notre corps va agir selon un instinct qui ne sera pas diriger par le conscient. Bergson explique cela par le fait que plus l'automatisme est important plus « la conscience s'en retire », mais au contraire la ou il reste un doute, un mouvement qui est donc choisi, la conscience est à son maximum. « La spontanéité » est donc présente ici, la conscience n'est plus ramené au « je pense », mais bien au contraire a une activités vers le dehors. La distinction entre la conscience comme pur pensé et le corps comme lieu d'action essentiel n'est plus, elle se situe entre les différents niveaux et les différentes intensités de l'activités. La conscience est donc a son plus haut niveaux lorsque l'activité est libre, le choix pure est simple. Prenons donc l'exemple d'un bébé qui vient de naitre, il est encore sous les endorphines de sa mère et pourtant il cris, la souffrance n'est pas physique mais ce nourrisson est conscient du changement brutal de milieu qu'il vient de subir, il est angoissé par cette univers qu'il va devoir apprendre à connaître.

Ces choix ont une dimension temporelle. Choisir c'est douter face à la réalité dans laquelle les automatismes ne sont plus. Chacun de nos choix présent influera sur un futur proche ou non, mais cela implique en tout cas que l'on doit être conscient du passer que l'on a en mémoire pour prendre la ou les décisions pour que notre « avenir » soit « ce que nous l'aurons fait » et cela permettra d'anticiper les futurs résultantes de nos choix. L'hésitation joue donc un rôle capitale car elle permet de prendre du recul avant de faire son choix et nous permettent de nous approprier toute les hypothétique conséquences de nos choix. Le choix s'oppose alors à l'automatisme comme la « répétition » à la « création ». Or la création est bien synonyme de nouveauté, c'est pour cela que la compréhension de la conscience est approfondie dans la phrase « conscience signifie mémoire et anticipation » ce qui nous démontre bien la dimension temporel de ce choix. Bergson envisage donc la conscience depuis l'activité et non a partir de la pensée, ce qui est donc bien un idée totalement novatrice par rapport a la notions de Descartes « Je pense donc je suis ».

Bergson prétend que la conscience est présente dans chaque forme de vie mais elle s'y trouve dans des degrés différents, il y a donc un rapport entre l'être vivant et le milieu où il évolue. Ainsi donc le corps et l'esprit ne sont plus opposés mais son en rapport dans une gradation par niveaux.

L'instinct animal est donc un automatisme qui a pris le pas sur la conscience mais cela ne concerne pas l'homme car il est l'être par excellence de l'activité libre.

Bergson nous explique que la conscience s'endort, ce qui signifie donc qu'elle a été éveillé, on suppose donc que ce cas définit en grandes parties le végétal qui est incapable de ce mouvoir à la différences des animaux.

Selon Bergson le conscient est le « plus vivace » lorsqu'il y a « crise intérieur », cette vivacité viendrait du fait que « nous sentons que notre avenir sera ce que nous l'aurons fait ». Bergson en déduit donc que plus un êtres a de décisions importante à prendre, plus sont conscient est éveillé. Il élargit ensuite cette explication au végétaux et animaux qui à l'origine du monde était doué d'une conscience qui leur à permis de survivre, ce qui peut à peut est devenues un automatisme, l'instinct animal.

Dans une perspective évolutionniste, on s'accorderais à dire que Bergson prétend donc que les premiers êtres qui était unicellulaires était donc déjà doué de conscience. Bergson nous explique que plus un organisme est primitif, plus le nombres de stimulations auxquelles il répond sera faible, et donc plus cette organisme ce limitera dans ses fonctions vital. Par opposition à l'homme qui lui perçois la totalité du réel et qui peut répondre a bien plus de sollicitations, qui sont de bien moins directement en rapport à un besoin vital.

Cette ouverture est bien cette « activité libre ».

L'originalité de la conception que Bergson a se situe dans le parti qu'il tient, il ne se place pas dans la réflexion du « moi » mais en utilisant un univers concret où chaque actions entraine une réaction. Cette ouverte est fondamentale car la conscience est la possibilités d'agir sur le réel. La conscience nous permet donc de donner un sens différent à notre avenir en exerçant notre liberté dans nos choix.