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La conscience est-elle a l'origine de tout ?

Publié le 27/02/2008

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conscience
  PLAN DETAILLE   Première partie : La primauté de l'agir.   1.1 L'oubli est une condition nécessaire à la vie en tant qu'il permet l'action, aussi être spectateur peut nuire à la vie.   « Imaginez l'exemple le plus complet : un homme qui serait absolument dépourvu de la faculté d'oublier et qui serait condamné à voir, en toute chose, le devenir. Un tel homme ne croirait plus à son propre être, ne croirait plus en lui-même. Il verrait toutes choses se dérouler en une série de points mouvants, il se perdrait dans cette mer du devenir. En véritable élève d'Héraclite il finirait par ne plus oser lever un doigt. Toute action exige l'oubli, comme tout organisme a besoin, non seulement de lumière, mais d'obscurité. » NIETZSCHE, Seconde considération intempestive, 1.   1.
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« 2.1 L'irrésolution doit être combattue. « Imitant en cela les voyageurs qui, se trouvant égarés en quelque forêt, ne doivent pas errer en tournoyant, tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, ni encore moins s'arrêter en une place, mais marchertoujours le plus droit qu'ils peuvent vers un même côté, et ne le changer point pour de faibles raisons,encore que ce n'ait peut-être été au commencement que le hasard seul qui les ait déterminés à lachoisir : car, par ce moyen, s'ils ne vont justement où ils désirent, ils arriveront au moins à la fin quelquepart, où vraisemblablement ils seront mieux que dans le milieu d'une forêt.

Et ainsi, les actions de la vie nesouffrant aucun délai, c'est une vérité très certaine que lorsqu'il n'est pas en notre pouvoir de discernerles plus vraies opinions, nous devons suivre les plus probables.

» DESCARTES, Discours de la méthode, III. 2.2 La belle âme de Hegel prend le parti de la contemplation au détriment de l'action mais cette décision loin de profiter à la vie lui nuit. « Elle vit dans l'angoisse de souiller par opération et être-là la splendeur de son intérieur, et, pour conserver la pureté de son coeur, elle fuit le contact de l'effectivité, et, perdure dans la langueur entêtéequi lui fait renoncer à son Soi aiguisé jusqu'à l'ultime abstraction, et [renoncer] à se donner substantialitéou à transformer son penser en être, et à se confier à la différence absolue [...] elle s'éteint peu à peudans soi, et s'évanouit comme une vapeur sans figure qui se dissout dans l'air.

» HEGEL, Phénoménologie de l'esprit, VI Transition : Le choix qui consiste à préférer être spectateur plutôt qu'acteur, après analyse, ne s'avère pas concluant.

Il faut alors s'interroger sur la possibilité de rendre complémentaires ces deuxattitudes qui semblent de prime abord s'opposer. Troisième partie : Il est impossible de choisir entre être acteur ou être spectateur, les deux étant nécessaires à la vie. 3.1 L'action, symbole vie, n'exclut pas la contemplation, symbole de connaissance, mais celle-ci doit être mise au service de la vie.

Autrement dit le spectateur doit se mettre au servicede l'acteur. « La vie est la puissance supérieure et dominatrice, car la connaissance, en détruisant la vie, se serait en même temps détruite elle-même.

La connaissance présuppose la vie, elle a donc, à laconservation de la vie, le même intérêt que tout être à sa propre continuation.

» NIETZSCHE, Seconde considération intempestive, 10. 3.2 Le moi se divise en spectateur et acteur. « Quand je m'efforce d'examiner ma propre conduite et de rendre un jugement, de l'approuver ou de la condamner, dans tous les cas il est évident que je me divise, pour ainsi dire, en deux personnes ; lemoi examinateur et juge représente un personnage différent de cet autre moi, la personne dont laconduite est examinée, et jugée.

Le premier est le spectateur dans les sentiments de qui j'essaie d'entrer,me plaçant dans sa situation et considérant comment ma propre conduite m'apparaîtrait de ce point devue particulier.

Le second est l'agent, la personne que j'appelle proprement moi-même, et sur la conduiteduquel, en tant que spectateur, je m'efforce de former une opinion.

Le premier est le juge, le second lapersonne jugée.

» SMITH, Théorie de sentiments moraux, III 1.. »

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