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LES DÉBUTS DU ROMANTISME

Publié le 18/06/2012

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DU PRÉROMANTISME AU ROMANTISME

• Le préromantisme n'était qu'un faisceau de tendances, de

thèmes et d'idées qui, à aucun moment, n'ont constitué une

doctrine littéraire à proprement parler. C'est que jusqu'à la

fin du XVIIIe siècle, en France, les formules du classicisme

régnaient encore en littérature avec une autorité incontestée.

• A partir de 1800 au contraire, les effets de la Révolution

française commencent à se faire sentir sur les esprits. Deux

écrivains en particulier, tous deux opposants au régime impérial,

préparent à des titres divers, de 1800 à 1815, le mouvement

romantique : ce sont Chateaubriand et Mme de Staël. L'un

et l'autre sont entourés d'un groupe d'amis et d'admirateurs

qui s'inspireront d'eux et contribueront largement à faire rayonner

leurs idées, leurs sentiments et leur oeuvre. Mais leur situation

et leur rôle respectifs, dans l'histoire des origines du mouvement

romantique, sont nettement différents.

1. UNE LITTÉRATURE NOUVELLE

• Aux environs de 1800, le mot d'ordre en littérature est :

liberté! Tandis que déjà Mme de Staël affirme qu'une littérature

nouvelle est à créer, Chateaub1·iand, héritier direct du préromantisme

français, contribue à répandre un certain nombre de

nouveaux thèmes poétiques et ouvre à la littérature, par son

Génie du Christianisme, « de nouvelles sources de poésie «.

II. DES HORIZONS NOUVEAUX

• A la même époque, les écrivains français commencent à se

tourner vers l'étranger. Avec ses amis de Coppet, Mme de Staël,

dans son livre De l'Allemagne, introduira bientôt dans les conceptions

littéraires françaises le ferment d'idées révolutionnaires

que contenait le Romantisme étranger.

III. SENSIBILITÉ ROMANTIQUE ET MAL DU SIECLE

• A leur suite, trois nouveaux mots d'ordre se répandent en

littérature :liberté, spiritualité, recours à l'étranger. De 1815

à 1820, cependant que ces mots d'ordre suscitent des modes

nouvelles, l'influence de Chateaubriand pénètre la littérature

et aboutit à la constitution d'une sensibilité collective désignée

sommairement sous le nom de« mal du siècle«, et dont les deux

principaux interprètes, vers 1820, sont Charles Nodier et

Lamartine.

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