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LES DEVOIRS ENVERS LES ANIMAUX

Publié le 11/10/2010

Extrait du document

Lecture - Lisée et Miraut.

(Lisée a dû vendre son chien, Miraut, pour payer les frais d'un procès. 11 éprouve un grand chagrin d'en être séparé.)

Miraut mangeait, dormait, se laissait caresser, témoignait même de la gratitude à ses patrons quand on partait en promenade, tant que son nouveau maître, un beau matin, après huit jours d'accoutumance, crut qu'il n'y avait plus de danger de le voir repartir et le libéra de l'attache.

Ils se promenèrent côte à côte, mais du premier coup d'œil, Miraut avait bien vu que ceci était encore une épreuve et qu'à la moindre velléité de fuite il serait poursuivi, et peut-être cerné et rattrapé. Aussi, dominant son désir de fausser compagnie à son gardien, il resta auprès de lui, obéit docilement, s'éloigna aussi peu qu'il le voulut, revint au premier appel lui lécher la main et continua deux jours cette comédie.

Elle réussit parfaitement et un après-midi, deux heures environ après la promenade, comme Miraut demandait la porte, elle lui fut ouverte.

Il en profita pour rôder comme un flâneur autour de la maison, mais pressentant que, par un dernier geste de méfiance, on l'épiait peut-être, il vint se coucher sur le seuil et ferma les yeux.

Sa maîtresse, qui vint pour le chercher, l'ayant aperçu dans cette posture, rentra aussitôt annoncer la chose à son mari, et lui affirmer :

« Maintenant, c'est bien le nôtre et il ne pense plus à Lisée. «

Cinq minutes après, il filait sans hésitation aucune, reprenant tout droit le chemin de son village...

Cet après-midi-là, plus triste et plus sombre que jamais, Lisée, devant sa maison, s'occupait à scier quelques rondins...

Il tirait et poussait lentement la scie, d'un air accablé, lorsque, tout à coup, sans qu'il s'y attendît le moins du monde, il sentit deux pattes brusquement s'appliquer sur ses reins, en même temps qu'un aboi de joie et de tendresse, un aboi bien connu, retentissait, roucoulait à ses oreilles.

Du coup,'il en lâcha la scie et le morceau de bois, et comme électrisé, avec la rapidité de l'éclair, il se retourna.

Miraut était là qui le léchait, se tordait, se tortillait, lui parlait, lui disait sa joie de le retrouver, sa peine de l'avoir quitté, son ennui là-bas, sa longue attente, et, lui aussi fou de joie, il s'était baissé et se laissait embrasser et entourait son chien de ses bras, le cajolant et ne trouvant à lui dire que ces mots :

« C'est toi, Miraut, mon vieux Miraut ! Ah! mon bon chien, je savais bien que tu reviendrais ! «

D'après L. PERGAUD - Le Roman de Miraut. Mercure de France

 

« 1. 2. Comment devons-nous nous comporter à l'égard des chiens ? (Essayer de les comprendre, ne pas les taquinerni les maltraiter.

Les nourrir suffisamment.) 3. Doit-on consulter un vétérinaire pour un chien malade ? 4. Tous les chiens sont-ils comme Miraut ? Chiens méchants, enragés.

Quelles précautions faut-il prendre ? 5. Qu'appelle-t-on animaux domestiques ? Quels services nous rendent-ils ? Comment devons-nous les traiter ? 6. Il est des animaux que nous devons tuer.

Lesquels ? Pourquoi ? Que faut-il éviter, de faite? Qu'est-ce quidéfend les animaux domestiques ? La loi Grammont.

Les sociétés protectrices des animaux. 7. 4.

Actions et problèmes. Il pleut, il fait froid.

Où faites-vous coucher votre chien ? Que lui donnez-vous à manger ? 1. Dans la rue, un chien aboie sur votre passage.

Henri fait comme s'il n'entendait pas.

Vous, vous cherchez unepierre que vous lancez au chien, lui faisant très mal.

Etes-vous content ? 2. Un chat dort sur un mur.

Votre petit frère va lui tirer les moustaches.

Que se passe-t-il ? 3. Le père de votre camarade a un cheval.

Comment le traite-t-il ? Quelles précautions vous dit-il de prendrequand vous l'approchez ? 4. On voit parfois des chiens de luxe, portant des vêtements et mieux soignés que des enfants pauvres.

Qu'enpensez-vous ? 5. Le petit Jacques attrape des mouches et leur arrache les ailes.

« Ce sont de vilaines bêtes », dit-il.

Que luiexpliquez-vous ? 6. Un petit chien surgit devant une automobile dont le conducteur freine brusquement.

Il aurait pu tuer le chien, ilne risquait rien.

Pourquoi a-t-il freiné au risque de provoquer un accident ? 7. 5.

Résolution. Les chiens et les animaux domestiques, qui nous rendent des services, doivent être bien traités.

Jesoignerai mon chien, mais je serai prudent avec les animaux que je ne connais pas.. »

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