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Dossier ECJS : Comment inciter les handicapés au travail ?

Publié le 23/09/2012

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travail

  4) Les employeurs Il apparaît que très peu d’entreprises sont « réfractaires « à l’embauche de personnes handicapées. Toutefois, comme chez les enseignants, c’est souvent par méconnaissance, voire ignorance du handicap, que les entreprises sont réticentes à intégrer des personnes handicapées dans leur personnel. Par ailleurs, et légitimement, elles souhaitent pouvoir s’appuyer sur des partenaires au cas où une difficulté serait générée par le handicap. Le principe de l’intégration scolaire étant désormais affirmé, les futures générations devraient avoir un regard beaucoup moins craintif sur le handicap. En attendant cet hypothétique renouvellement des générations, et dans les vingt ou trente prochaines années, ce sont donc surtout les adultes qui forment actuellement le monde du travail qu’il nous faut convaincre. ( La nécessité de changer le regard On constate, chez les entreprises, moins une peur
du handicap qu’une méconnaissance ; le handicap est généralement limité au handicap visible, assimilé au Téléthon, au pictogramme… ( La principale difficulté : l’inadéquation entre les niveaux de qualification des jeunes handicapés et les besoins de l’entreprise. ( L’accessibilité de la société en général Les entreprises trouvent des candidats à l’embauche, mais il y a des problèmes d’accessibilité à la citoyenneté, aux transports… qui ne relèvent pas de l’entreprise elle-même. ( Les limites de l’entreprise citoyenne. L’entreprise ne peut pas toujours embaucher. Ce fait est confirmé par la situation de l’entreprise L’Oréal, qui a fait le choix de ne pas conclure d’accord ni de convention, par refus de s’engager sur un plan de recrutement : il s’agit d’un refus d’être obligé d’embaucher. C’est le prix de la liberté d’embaucher des gens pour les embaucher. 5) La Loi du 10 juillet 1987 C’est la loi du 10 juillet 1987 (loi 87-517) qui a créé pour les entreprises privées de plus de vingt salariés une obligation d’employer à hauteur de 6 % de leur effectif les personnes dont le handicap a été reconnu administrativement. Si l’employeur n’applique pas cette obligation, il doit verser une contribution financière à l’AGEFIPH, dont les fonds sont utilisés pour des actions en faveur des personnes handicapées. Depuis 1987, on est passé de 49 % à 54 % d’entreprises qui remplissent leur quota de 6 % de salariés handicapés. Par ailleurs, le nombre d’entreprises qui n’emploient aucun travailleur handicapé dans leur effectif
diminue de 1 % par an depuis environ quatre ans.

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