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Faut-il toujours dire la vérité ?

Publié le 29/01/2005

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Faut-il « dire la vérité « à un malade dont la vie est sérieusement en danger, mais qui a encore quelques chances de guérir? Tout dépend des circonstances. Dans certains cas, la révélation, même prudente, de la vérité risque de créer en lui un état d'angoisse qui empêchera sa guérison. Dans d'autres cas, au contraire, par exemple si le malade a des convictions religieuses, s'il est croyant, ce sera un devoir de l'avertir, toujours avec prudence, du danger qu'il court, pour qu'il puisse mettre sa conscience en règle, en harmonie avec ses convictions. Mais, évidemment, ce devoir incombe à ses proches ou à ses amis intimes, et à eux seuls.Bien d'autres cas pourraient être examinés. Mais on peut dire qu'en règle générale, la conduite à tenir dépend du « climat « moral sous lequel vivent ceux à qui nous devons la vérité.III. Vérité et société. La question peut se poser aussi sur le plan social.

D'un point de vue moral, il nous est tout à fait préférable d'être sincère. Ainsi, préférer la vérité au mensonge, le réel à l'illusoire. Prendre le parti de la vérité en toute circonstance semble donc faire de nous un homme respectable et honnête. Mais opter naturellement pour la vérité n'est-il pas au fond trop simpliste et irréfléchi ? Pouvoir s'opposer à l'exigence perpétuelle de la vérité, c'est critiquer, donc penser et ainsi affirmer son existence. Étudier d'un point de vue philosophique cette question, c'est  réfléchir quant à la valeur morale et pratique de la vérité. En quoi est-ce une valeur suprême ? En quoi serait-elle préférable au mensonge ? Effectivement, il semble parfois bon et même nécessaire  d'exclure la vérité de nos paroles au profit de l'omission et du mensonge. Mais en quelles circonstances? Il nous faudra donc réfléchir quand à la nature, au sens, et aux conditions de la vérité et du mensonge. Ainsi, nous pourrons dans une première parti  e, définir en quoi il semble judicieux de toujours dire la vérité, puis dans une seconde, en quoi le mensonge peut-il également être envisageable et enfin nous réfléchirons quand à la valeur de la vérité et de la fabulation.

« peu près inévitable.

On s'explique cependant fort bien qu'en vue de ne pas affoler l'opinion cet homme d'État ait crupouvoir voiler la vérité.

— A plus forte raison, pendant la guerre elle-même, c'est souvent un devoir de ne pas dire lavérité à l'ennemi.

Combien de résistants, pendant la seconde guerre mondiale, ont payé de leur vie l'héroïquerésolution de se taire ou de donner des renseignements faux à l'ennemi! Mais la guerre est évidemment un cas toutspécial : c'est la rupture de toutes les relations sociales normales. Conclusion.Nous avons, en principe, le devoir de dire la vérité.

Mais il serait pharisaïque d'en conclure que la vérité peut êtredite sans ménagement et sans réserve à n'importe qui et en n'importe quelle circonstance. Demande d'échange de corrigé de LE GOFF Matthieu ( [email protected] ). Sujet déposé : Faut-il toujours dire la vérité Faut-il toujours dire la vérité ? D'un point de vue moral, il nous est tout à fait préférable d'être sincère.

Ainsi, préférer la vérité aumensonge, le réel à l'illusoire.

Prendre le parti de la vérité en toute circonstance semble donc faire de nous unhomme respectable et honnête.

Mais opter naturellement pour la vérité n'est-il pas au fond trop simpliste etirréfléchi ? Pouvoir s'opposer à l'exigence perpétuelle de la vérité, c'est critiquer, donc penser et ainsi affirmer sonexistence.

Étudier d'un point de vue philosophique cette question, c'est réfléchir quant à la valeur morale etpratique de la vérité.

En quoi est-ce une valeur suprême ? En quoi serait-elle préférable au mensonge ?Effectivement, il semble parfois bon et même nécessaire d'exclure la vérité de nos paroles au profit de l'omission etdu mensonge.

Mais en quelles circonstances? Il nous faudra donc réfléchir quand à la nature, au sens, et auxconditions de la vérité et du mensonge.

Ainsi, nous pourrons dans une première parti e, définir en quoi il semblejudicieux de toujours dire la vérité, puis dans une seconde, en quoi le mensonge peut-il également être envisageableet enfin nous réfléchirons quand à la valeur de la vérité et de la fabulation. Toujours dire la vérité à autrui semble être une valeur noble.

Quoi de plus respectable qu'un hommehonnête en ses paroles.

Être respectueux des personnes qui nous entoure passe par la nécessité de toujours êtresincère et véridique envers eux.

Ainsi, être toujours honnête avec un proche est la preuve d'une affection et d'unréel respect envers elle , c'est également une preuve de sa confiance.

Si l'on part du principe que toute vérité doitêtre dite, quelconque personne appliquant cette règle se voit ainsi dans l'obligation d'agir avec honnêteté etjustesse sous peine de devoir dévoiler à la demande d'autrui la nature de ses actes et de ses intentions.

Il est alorssage pour cette personne d'agir en bon terme avec la morale et la raison.

La vérité devient alors un moyend'accéder à certaine qualité, exigence de sa personne.

Comme le fait remarquer Nietzsche dans Le Livre dePhilosophie, il est toujours plus aisé de dire la vérité que de mentir.

Naturellement, l'homme va se tourner vers cequ'il sait et qui lui semble vrai.

Le mensonge lui, suppose de devoir emprunter un chemin différent de ce lui qu'il nousparaît le plus spontané, il nécessite l'invention et la mémoire.

Cela peut alors semer le trouble entre la véritéoriginelle et la version que nous avons préféré évoquer.

La vérité d'une opinion ou d'un jugement reste juste dans lefutur, tandis que le mensonge, basé sur l'invention doit pouvoir être restitué à l'identique sous peine d'être identifiépar autrui comme un mensonge, il devient alors dangereux. D'un point de vue plus pragmatique, la question de la vérité semble être toute particulièrement importantelors de situations cruciales ou délicates.

Prenons l'exemple du médecin face à un patient mourant.

Il semblepréférable qu'il annonce à cette personne la vérité de son état d'autant plus qu'il est désireux de la connaître.

Eneffet, il semble avoir ici tout à gagner, hormis la douleur ponctuelle de son annonce.

Ne pas lui annoncez sa mort,serait comme la le lui voler.

L'aider à mourir dans la dignité et la paix au lieu de l'illusion .Lui offrir cette dignité de la. »

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