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Histoire de l'Arabie

Publié le 20/03/2012

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Au sud, il dut également accroître la largeur de l'Arabie, car on savait déjà à l'époque qu'elle n'était séparée que par des détroits de l'Afrique, à l'ouest, et de la Perse, à l'est. Pour l'intérieur des terres, Ptolémée devait se contenter des informations fournies par ceux qui avaient suivi les routes caravanières traditionnelles. Les distances étant mesurées en fonction de la vitesse des chameaux, et la direction étant déterminée d'après la position du soleil, on comprend que les endroits qu'il mentionne ne soient pas toujours à leur place. Pourtant, à maints égards, les renseignements qu'il donne sont étonnamment... précis. Ainsi, il représenta plusieurs chaînes de montagnes (zones sombres sur sa carte) à l'endroit où elles se trouvent réellement. Si l'Arabie ne possède aucun fleuve véritable et n'en a sans doute jamais eu, les cinq cours d'eau dont les sources sont mentionnées par Ptolémée sont tous des oueds (lits de rivières asséchées), où ...

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« Ci-dessus: La ville de Marib, au Yémen, vue du désert environ­ nant.

Certains pensent que c'était la capitale de l'Etat de Saba.

Ce motif poussa l'empereur romain Auguste à envoyer une expédition conduite par Gallus en vue d'y établir l'autorité romaine.

Les cartes originales de la Geographia n'existent plus.

Ce qui demeure, ce sont des reconstitutions effectuées d'après le texte de la Geographia, après sa traduction en latin faite pour la première fois au XVe siècle.

La reconstitution de la carte ptolé­ maïque d' Arabia Felix fut dessinée vers 1460, quelque treize siècles après la publication de l'ouvrage original.

Ptolémée savait que l'Arabie était une péninsule, et il avait également une vague notion de son con­ tour .

Mais, à cause d'une des erreurs les plus no­ toires de ses travaux, il se trompa sur les dimen ­ sions.

Cette erreur -il surestimait la largeur de la masse continentale euro-asiatique -fit que Ptolé­ mée dut agrandir les dimensions est-ouest de dif­ férentes régions.

Pour Je nord de l'Arabie, il tour­ na la difficulté en faisant du golfe Persique une mer intérieure.

Au sud, il dut également accroître la largeur de l'Arabie, car on savait déjà à l'époque qu'elle n'é­ tait séparée que par des détroits de l'Afrique, à l'ouest, et de la Perse, à l'est.

Pour l'intérieur des terres, Ptolémée devait se contenter des informations fournies par ceux qui avaient suivi les routes caravanières traditionnel­ les.

Les distances étant mesurées en fonction de la vitesse des chameaux, et la direction étant déter­ minée d'après la position du soleil, on comprend que les endroits qu'il mentionne ne soient pas tou­ jours à leur place .

Pourtant, à maints égards, les renseignements qu'il donne sont étonnamment précis.

Ainsi, il représenta plusieurs chaînes de monta ­ gnes (zone s sombres sur sa carte) à l'endroit où el­ les se trouvent réellement.

Si l'Arabie ne possède aucun fleuve véritable et n'en a sans doute jamais eu, les cinq cours d'eau dont les sources sont men­ tionnées par Ptolémée sont tous des oueds (lits de rivières asséchées), où l'eau ne coule qu'à la sai­ son des pluies.

Il donne aussi une liste de cent qua­ torze villes et villages d'Arabie, dont beaucoup peuvent être identifiés à des centres de peuplement du XXe siècle.

Durant des centaine s d'années , la carte de l'Arabie allait livrer au monde l'image qu ' il s'en faisait.. »

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