NANA DE ZOLA: Muffat lit l'article du journaliste Fauchery, publié dans le journal Le Figaro et qui a pour titre « La Mouche d'or »

« -Nana est nue depuis le début du passage : « elle resta nue » l.2.

- Portrait baroque, tout en courbes et en mouv ement ligne 50 à 52 - Transformation du corps de plus en plus érotique ligne 55 fuite de chairs blonde se noyant dans les lueurs dorée,ces rondeurs ou la flamme bougeait mettait des reflets de soie jusqu’à line 64.Le t hème baroque du reflet sur son mirroir.

Double portrait dans l’extrait mais aussi double dans le miroir.

Nana a toujours deux aspects : le personnage naturaliste et le personnage mythique ; la Nana femme -enfant se transforme en Vénu s.

Elle est contamment dépassée.

b) La prise de conscience de Muffat - La prise de conscience débute après la lecture de l’article.

Muffat ressent « Une sensation de froid » qui « coulait de son crâne sur ses épaules » l.28 -29.

-- il y a un silence face à la question de Nana « il ne répondit pas » l.27, il a « les yeux fixes » l.

25.Il y a une t ension entre les personnages (bien que Nana ne semble s’ apercevoir de rien).

- - Muffat « frappé par sa lecture » l.32 éprouv e un choc émotionnel par l’adverbe « brusquement » l.32.

- - Muffat « venait de réveiller en lui tout ce qu’il n’aimait point à remuer depuis quelques mois ».

Conscient de cette situation depuis plusieurs mois mais refusant de se l’avouer.

- Sa réaction fut immédiate « elle lui faisait peur » ligne 34 - Il Ne peut pas détacher son regard de Nana « - Fasciné, ne peut détacher son regard : « Muffat la contemplait » l.52 « ne pouvant détourner les yeux , il la regardait fixement » l.61 - 62 -- L.53 à 54 : il fait des phrase courte .Ces pensée se bou sculent dans son esprit ,sa panique qui l’envahit.

- L’utilisation de ce vocabulaire établit un lien direc t avec l’article : « gâté » l37, « ordures» l.38, « pourrir » l39, « accidents » l40, « ferment » l41 .

Les constatations de l’article se retrouvent illustrées par la situation vécue par Muffat.

Il prend alors conscience de sa perte : il e st lui aussi « empoisonné »ligne 76 par Nana.

Conclusion : Na na est vue comme une force maléfique, à la fois séduisante et mortelle : portrait d’une femme fatale.

Muffat devient victime de Nana, qui est le symbole d’une classe corrompue car Nana vient d’une classe bourgeoise et pour finir Zola plonge Muffat dans le trouble car il veut faire comprendre au lecteur que Muffat c’est fait avoir a son propre piège.

Il devient passionné de Nana et il en perd son langage et son contrôle.. »