Nietzsche
Publié le 27/01/2011
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Premier généalogiste des motivations profondes qui sont à l'origine de nos idéaux, Friedrich Nietzsche inaugure l'ère du soupçon et du désenchantement.« Je ne suis pas un homme, je suis une dynamite « : malade presque toute sa vie, infirme puis aliéné, il défend la cause de la vie contre «tout ce qui veut mourir en nous«, tout ce qui a pour but de tuer le vouloir, de diminuer nos énergies créatrices...
«
faibles pour se consoler de la souffrance et de la lassitude.
De même, les valeurs morales sont le produit du ressen
timent éprouvé par ceux qui sont incapables de créer, de
conquérir et de dominer.
Ensemble de valeurs négatives,
la morale traditionnelle appelle son dépassement dans
l'immoralisme, doctrine issue de la volonté des actifs, des
esprits libres capables de créer les valeurs.
LE NLHLUSME
Le nihilisme désigne la crise qui affecte la civilisation et
se traduit par la perte des instincts de vie, la victoire et la
domination des faibles sur les forts.
Mais il signifie éga
lement l'inversion des valeurs vitales par le christianisme,
qui transforme en affirmation
de puissance la soumission,
la pitié et le renoncement.
Vie dépréciant la vie, ce nihi
lisme
« passif» appelle son dépassement dans le nihilisme
« actif» qui surmonte la délectation morose et assume la
mort de Dieu.
Au
« dernier homme » qui n'a plus le cou
rage d'assumer les révélations du nihilisme doit succéder le
dépassement nécessaire de l'homme dans le surhomme.
67.
»
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