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Pour quelles raisons Voltaire a-t-il pu dire que le siècle de Louis XIV etait un des plus grands siècles que compte l'histoire de l'humanité ?

Publié le 04/06/2012

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voltaire

Ce qui fait la grandeur d'une nation c'est, tout à la fois, la gloire de ses écrivains, de ses savants et de ses artistes, la primauté de ses armes, et, s'il s'agit d'une monarchie, le caractère et les actes de l'homme qui préside à ses destinées....

voltaire

« SUJETS D'EI\SE~fBLE 223 Bas, Louis XIV eut imposé à ses ennemis une paix qui consa­ crait la gloire de la France, ses sujets lui décernèrent le titre de .

« grand ».

La postérité a souscrit sans réserve à ce jugement, l'étendant même à toute la période qu'engloba le règne du « Roi Soleil ».

C'est ainsi que Voltaire déclare : « Le siècle de Louis XIV fut le plus grand de tous ceux dont s'honore l'huma­ nité ».

Cette assertion peut-elle se justifier? 1.

Ge qui caractérise la grandeur d'une nation.

Ce qui fait la grandeur d'une nation c'est, tout à la fois, la gloire de ses écrivains, de ses savants et de ses artistes, la pri­ mauté de ses armes, Pt, s'il s'agit d'une monarchie, le caractère et les actes de l'homme qui préside à ses destinées.

Il.

Grandeur de la France au XVII• siècle.

Or, si nous considérons la France du xvue siècle, nous i) La littérature voyons que nulle autre époque, non seulement dans le cours de notre histoire, mais encore dans le développement de l'hu- manité tout entière, n'a compté autant d'écrivains de génie.

A l'aube du siècle, c'est Malherbe et Régnier qui fixent la lan- gue, donnent à chaque mot sa valeur, formulent les règles de la composition poétique.

Presque eu même temps, Balzac et Vau- gelas codifient lô syntaxe, épurent la prose, y introduisent ce sens de l'harmonie, de la précision et de la mesure que Pascal ,:portera bientôt à sa perfection.

Descartes, esprit merveilleuse­ ment clair, marche résolument à la découverte de la vérité dans le domaine des sciences et de la philosophie.

Avec Bossuet, l'éloquence de la chaire prend un vol hardi; ses périodes harmo­ nieuses, qu'illuminent de grandioses métaphores, nous peignent tour à tour le néant de la vie, l'épouvante de la mort, la félicité de l'au-delà.

D'autres prédicateurs ri valisent de force et de· grâce : Bourdaloue, Fléchier, Fénelon.

Cependant des observa­ teurs pénétrants sondent les plus profonds replis du cœur humain : La Bruyère, La Rochefoucauld, Molière.

Ce dernier, donne eu outre à la comédie, sa forme définitive.

La scène tragi­ que retentit des succès éclatants de Corneille et de Racine.

Le « Cid» marque le début d'une ère nouvelle ; Andromaque et. »

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