LE PROGRÈS DE LA RAISON
Publié le 16/03/2011
Extrait du document
A côté de la permanence de la Raison, il faut donc admettre un progrès de la Raison. Permanence et progrès ne sont pas contradictoires, si on définit d'une part les éléments permanents, d'autre part les savoirs qui ne sont que des contenus :
par exemple, si je sais de manière innée qu'aucun fait n'est sans cause, je ne connais aucune cause particulière. Cette Raison qui ne pose que des principes vagues est plus un ensemble d'exigences qu'un ensemble de structures. Le changement de vocabulaire a des avantages : — des structures immuables ne contiendraient-elles pas difficilement une matière soumise à des changements rapides et radicaux comme l'est la matière de la science? Un encadrement fixe pourrait-il contenir des choses si différentes à si peu d'intervalle?
Liens utiles
- VIE DE LA RAISON (LA), ou les Phases du progrès humain, George Santayana
- Kant: progrès & raison
- Kant : «Le dernier progrès que fit la raison»
- La raison est-elle forcément synonyme de progrès ?
- Le dernier progrès que fit la raison, achevant d'élever l'homme tout à fait au-dessus de la société animale, ce fut qu'il comprit (obscurément encore) qu'il était proprement la fin de la nature (1), et que rien de ce qui vit sur terre ne pouvait lui disputer ce droit.