À quelles conditions peut-on comparer le vivant et la machine ?
Publié le 29/03/2004
Extrait du document
b) Chose qui pense ou matière brute.
Descartes rejette absolument ces
distinctions. « Il n'y a en nous,
écrit-il, qu'une seule âme, et cette
âme n'a en soi aucune diversité de
parties : la même qui est sensitive
est raisonnable, et tous ses
appétits sont des volontés » (Traité
des Passions, art. 47; 1649). Ceci
implique que les animaux, qui ne
pensent pas, ne connaissent ni le
plaisir ni la douleur.
c) L'insoluble question de l'union
de l'âme et du corps.
* Le corps de l'homme aussi est donc
en tous points comparable à une
machine (un médecin du XVIIIe s.
écrira même un ouvrage intitulé : L'Homme-machine,
1748).
L'homme-machine
dérive de l'animal-machine de
Descartes mais La Mettrie entend
pousser le mécanisme cartésien
jusqu'au maximum de ses conséquences
logiques: tout ce que la
métaphysique cartésienne attribuait
à l'âme (pensées, ides innées) peut
être expliqué matériellement. Tout
en l'homme n'est que mécanisme et il
revient à la science d'en rendre
compte.
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