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Question orale sur la fable des deux Coqs : Peut-on parler de fable parodique ?

Publié le 13/02/2013

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Question orale sur la fable des deux Coqs : à Peut-on parler de fable parodique ?     - Jean de La Fontaine (1621-1695) est un poète et conteur qui vécut sous le règne du roi Soleil. Il a surtout marqué l’histoire grâce à ses fables.  - Les fables sont l’œuvre majeure de La Fontaine, elles sont au nombre de 243 et ont été écrites entre 1668 et 1678. - C’est ainsi que nous étudions l’une d’entres elles : Les deux Coqs, présente sur le VIIème livre du 2nd recueil écrit par le fabuliste. Celle-ci raconte la rivalité de deux volatiles, auprès d’une poule. - L E C T U R E ; jusqu’au v.18 : « S’armait d’une jalouse rage «. - Il s’agit ici de se demander si la fable peut être qualifiée de parodique. - A cette question, je répondrais qu’en effet cette fable est bien la parodie d’une épopée antique. Pour démontrer ceci, je m’appuierais dans un premier temps sur la référence faite à l’Iliade d’Homère puis dans une seconde partie je développerais la dimension épique qui caractérise l’épopée en générale.     I)                   Référence à l’Iliade d’Homère : un exemple concret     - « tu perdis Troie « v.3, « le Xanthe « v.5 (fleuve près de Troie), « Hélène « v.9 (promise à l’origine du conflit),  à allusions à la guerre de Troie - personnification de l’amour par le « toi « et le « tu « à référence à l’amour de Paris pour Hélène qui est à l’origine de la guerre de Troie + mise en place d’un ton solennel. - « on vit le Xanthe teint « v.5 à comparaison disproportionnée entre le combat de coqs et celui raconté dans la mythologie qui oppose Arès/Aphrodite (dieu de la guerre/déesse de l’amour) et Diomède (prince d’Argos, héros de la guerre de Troie).  - « Plus d’une Hélène au beau plumage « v.9 à comparaison humoristique entre la Hélène d’Homère et la poule de La Fontaine, qui permet un meilleur rapprochement entre les 2 récits.   II)                Un vocabulaire épique : l’épopée en général - « guerre « v.2, « combat « v.6, « défaite « v.13, « aiguisait « v.16, « s'armait « v.18, « rival « v.25 à Omniprésence du registre épique. - emploi du passé simple et de l’imparfait à temps du discours narratif. - « Cette querelle envenimée « v.4 à hyperbole (procédé courant dans le registre épique) + Utilisation hyperboliques des mots « haine « v.15, « courage « v.15, « jalouse rage « v.18, « gloire « v.22, « fatal « v.24 à donne l’impression d’un imposant combat au lecteur. - Effet de disproportion héroï-comique, puisqu’à la guerre héroïque succède une querelle entre 2 coqs pour une poule : sujet bien plus trivial.     Nous pouvons donc bel et bien dire que cette fable est la parodie même d’une épopée antique illustrée ici par de nombreuses allusions à l’Iliade mais aussi grâce à l’utilisation constante du registre épique.
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« l'origine de la guerre de Troie + mise en place d'un ton solennel. - « on vit le Xanthe teint » v.5 à comparaison disproportionnée entre le combat de coqs et celui raconté dans la mythologie qui oppose Arès/Aphrodite (dieu de la guerre/déesse de l'amour) et Diomède (prince d'Argos, héros de la guerre de Troie).  - « Plus d'une Hélène au beau plumage » v.9 à comparaison humoristique entre la Hélène d'Homère et la poule de La Fontaine, qui permet un meilleur rapprochement entre les 2 récits.   II)                Un vocabulaire épique : l'épopée en général - « guerre » v.2, « combat » v.6, « défaite » v.13, « aiguisait » v.16, « s'armait » v.18, « rival » v.25 à Omniprésence du registre épique. - emploi du passé simple et de l'imparfait à temps du discours narratif. - « Cette querelle envenimée » v.4 à hyperbole (procédé courant dans le registre épique) + Utilisation hyperboliques des mots « haine » v.15, « courage » v.15, « jalouse rage » v.18, « gloire » v.22, « fatal » v.24 à donne l'impression d'un imposant combat au lecteur. - Effet de disproportion héroï-comique, puisqu'à la guerre héroïque succède une querelle entre 2 coqs pour une poule : sujet bien plus trivial.     Nous pouvons donc bel et bien dire que cette fable est la parodie même d'une épopée antique illustrée ici par de nombreuses allusions à l'Iliade mais aussi grâce à l'utilisation constante du registre épique.. »

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