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Sommes-nous libres ?

Publié le 22/07/2004

Extrait du document

Nos actions sont soumises à notre volonté Le pouvoir de faire ce que nous voulons nous accorde une liberté virtuelle qui dépend des moyens dont nous disposons: l'absence de contraintes nous rend bien maîtres de nous-mêmes et étend, de façon presque illimitée, notre champ d'action. Pour Descartes, la grandeur de notre liberté réside dans le caractère infini de la volonté qui peut tout vouloir, faisant de nous «des dieux en puissance«. ■ Être libre, cela signifie d'abord avoir la puissance d'affirmer ou de nier, de vouloir ou de refuser, sans être déterminé par quoi que ce soit - bref avoir un libre arbitre. Ainsi, lorsque rien ne me pousse à vouloir une chose plutôt qu'une autre, en l'absence de raisons claires, ma liberté se manifestera par l'indifférence de ma volonté et l'arbitraire de mon choix. ■ Mais cette indifférence, qui révèle un défaut de connaissance plus qu'une perfection de la volonté, n'est que « le plus bas degré de liberté «. Être libre, en effet, ne consiste pas seulement à être indépendant, déterminé par rien, mais aussi à développer sa propre nature. Or l'homme a une nature rationnelle, créée par Dieu. Notre volonté est donc destinée à s'accomplir dans la reconnaissance du vrai, et notre nature à y trouver son épanouissement. ■ Je serai donc d'autant plus libre que j'aurai des raisons évidentes d'agir et que je ne serai jamais indifférent. Si je connaissais toujours clairement ce qui est vrai et ce qui est bon, je ne serais jamais en peine de délibérer, ma volonté agirait avec facilité, sans hésitation, en pleine lumière.

Face à cette virginale feuille de papier, suis-je libre d’écrire ce que bon me semble? Les mots vont-ils jaillir librement ou de façon déterminée? Vais-je pouvoir créer un espace de liberté en dehors et au de là de tous déterminismes biologiques, inconscients, politiques...? De même, les plus fondamentales activités de l’homme: penser, agir et aimer, sont-elles les produits, les émanations de quelques aliénations ou procèdent-elles d’une liberté inaliénable?

« disposons: l'absence de contraintes nous rend bien maîtres de nous-mêmes et étend, de façon presqueillimitée, notre champ d'action.

Pour Descartes, la grandeur de notre liberté réside dans le caractère infini dela volonté qui peut tout vouloir, faisant de nous «des dieux en puissance».

Être libre, cela signifie d'abord avoir la puissance d'affirmer ou de nier, de vouloir ou de refuser, sans êtredéterminé par quoi que ce soit – bref avoir un libre arbitre.

Ainsi, lorsque rien ne me pousse à vouloir unechose plutôt qu'une autre, en l'absence de raisons claires, ma liberté se manifestera par l'indifférence de mavolonté et l'arbitraire de mon choix.

Mais cette indifférence, qui révèle un défaut de connaissance plus qu'une perfection de la volonté, n'est que« le plus bas degré de liberté ».

Être libre, en effet, ne consiste pas seulement à être indépendant, déterminépar rien, mais aussi à développer sa propre nature.

Or l'homme a une nature rationnelle, créée par Dieu.

Notrevolonté est donc destinée à s'accomplir dans la reconnaissance du vrai, et notre nature à y trouver sonépanouissement.

Je serai donc d'autant plus libre que j'aurai des raisons évidentes d'agir et que je ne serai jamais indifférent.Si je connaissais toujours clairement ce qui est vrai et ce qui est bon, je ne serais jamais en peine dedélibérer, ma volonté agirait avec facilité, sans hésitation, en pleine lumière. La liberté est un droit inaliénableIl est tellement vrai de penser que nous sommes libres que la loi elle-même reconnaît la liberté pour mieux lagarantir.

Selon la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, «la liberté consiste à pouvoir faire tout cequi ne nuit pas à autrui».

Ainsi, l'exercice de la liberté est un droit pour tous.Dans cette conception, la liberté est une propriété essentielle de l'homme — « l'homme est né libre » — undroit naturel qui ne peut être supprimé sans que soient supprimées du même coup les qualités de citoyen etd'homme.

Perdre sa liberté, c'est prendre sa dignité, son humanité même.

L'homme ne peut renoncer à saliberté — ici « l'aliéner » c'est-à-dire la donner ou la vendre — sans s'exclure de l'humanité, c'est-à-dire vivreet être considéré comme « une bête ».

C'est en ce sens que la liberté est un droit inaliénable. [L'homme est soumis à des contraintes, à des déterminismes.

L'idée d'une liberté illimitée est une illusion métaphysique.

Notre volonté n'est pas libre mais déterminée par la nature, la société.] La cause de nos actions nous échappeL'existence d'un inconscient psychique vient remettre en question l'existence même de notre libre-arbitre.Freud affirme que nous ne contrôlons pas notre volonté et obéissons à des motifs inconscients.

«Le moi n'estpas même le maître dans sa propre maison», dit-il.Freud va être amené à concevoir que bon nombre de maladies, mais aussi d'actes quotidiens s'expliquent sil'on admet l'hypothèse de l'inconscient.

Il y aurait en nous u « réservoir » de forces et de désirs (ou pulsions)dont nous n'aurions pas conscience, mais qui agiraient sur nous..

Pour le dire brutalement, en ce sens,l'homme n'agirait pas (ne choisirait pas ses actes e toute connaissance de cause, dans la clarté), mais seraitagi (c'est-à-dire subirait, malgré lui, des forces le contraignant à agir) : il ne serait pas « maître dans sapropre maison », il ne serait pas maître de lui.

Avec Copernic , elle a montré à l'homme qu'in n'était pas au centre de l'univers.

Avec Darwin , elle est en train de montrer que l'homme est un animal comme les autres, qu'il y a en lui une origine animale. Ces deux sciences ont blessé l'orgueil humain, ont montré à l'homme que son sentiment de supériorité étaitnaïf et erroné.

C'est pourquoi les thèses de Copernic valut un procès à Galilée , devant l'Inquisition en 1633. C'est pourquoi les thèses de Darwin sont jugées à l'époque scandaleuse.

Les hommes refusent ce qui les. »

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