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Synthèse du livre : Le féminisme de Andrée Michel

Publié le 16/08/2012

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• Mouvements féministes et situation des femmes au XXème siècle.  Ce siècle marque le début du réveil de la conscience féminine occidentale grâce aux idées jusqu’alors véhiculé par les féministes. A sa première moitié, la lutte pour l’obtention des droits économiques, politiques et familiaux des femmes continuent. De nombreuses associations de femmes et d’œuvres féminines prirent naissance afin de permettre aux femmes d’obtenir gain de cause. Elles se surpassèrent ; au-delà des classes sociales et de la religion, elles défendirent la cause de toutes les femmes. Elles voulaient l’amélioration de leur sort du point de vue éducatif, moral et social.  L’international Council of women(ICW) avec ses commissions spécialisées obtint le droit à la femme mariée de disposer de ses gains, des lois et des sanctions contre l’abandon de paternité, l’interdiction du travail des enfants dans la verrerie, l’entrée des femmes dans l’administration. La demande persista, en ce qui concerne, le salaire minimum pour la travailleuse à domicile, l’équité des salaires entre les sexes, l’abolition de la prostitution considéré comme une forme d’ « esclavage obligatoire des femmes pour les bénéfices financiers des hommes «. The International Woman Suffrage Alliance (IAW) s’intéressa au suffrage féminin et s’implanta dans divers pays. The women’s social and political union dévoué à la même cause eut recours à la violence.

« l'éducation, et fustigea celle selon laquelle on prédestine la petite fille à la dépendance et à la coquetterie.

Selon elle, « Il est temps d'effectuer une révolution dans lesmoeurs féminines, il est temps de redonner aux femmes leur dignité perdue et de les faire contribuer, en tant que membres de l'espèce humaine, à la réforme dumonde.

»En somme, cette période, trois choix s'imposent aux femmes, lutter en apportant leur assistance aux démunis, en enseignant, se plier ou immigrer.

En France,particulièrement, les femmes se firent protectrices des écrivains, ou spécialistes dans un domaine, journaliste.

Les femmes des milieux populaires s'investirent dans lapréparation et le soutien de la révolution française, réclamèrent leur droit de vote et d'être représenté.

D'autres contribuèrent aux sciences et aux arts, connues ou dansl'ombre de leur père, frère ou mari.

Aussi, on assiste à la négation des idéologies développées au cours de la renaissance faisant la promotion des droits de l'individu,et de la raison lorsqu'il s'agit de tenir compte de la situation des femmes. • La situation des femmes au XIXème siècle.Siècle d'un capitalisme sauvage, le 19ème siècle est marquée autant par la production marchande que la production domestique non marchande.

En effet, la force detravail non payé ou à bon marché apporté par la femme est considérable.

Dépendamment de la classe sociale, l'apport de la femme était différent.Les bourgeoises, épouses d'artisans, de commerçants offrait leur aide non rémunérée dans l'atelier, et la boutique.

Les femmes des ouvriers travaillaient dans lesindustries pour un salaire dérisoire.

Et face à tout cela, elles devait endurer les syndicalistes qui étaient contre elles.

Les femmes célibataires majoritaires d'ailleurs,faute d'emploi recoururent à la prostitution.

Il en résulte une révolte des femmes de toutes les conditions.

Les femmes ouvrières contres les bas salaires, le chômage, ladureté des tâches.

Les bourgeoises contre la privation de tout droit politique et économique.

Elles dénoncèrent leur écrasement mais trop disparates pour lutter contrel'oppression.

En effet, les femmes défendaient leurs intérêts à l'intérieur de leur classe sociale.A la première moitié du 19ème siècle, les nouvelles théories ainsi que les mouvements sociaux luttant contre le capitalisme prirent en compte le sort de la femme.

Lesréformistes réclamaient l'équité au niveau des salaires, les socialistes voulaient l'implantation d'autres structures en éliminant le capital.

Ces nouvelles formes depensée ouvrirent la voie à des nouvelles formes de revendications.

Les femmes réclamèrent l'union libre et contribuèrent à la fondation de nouvelles communautés.Toutefois, dans la quasi-totalité, elles continuèrent à jouer leurs rôles traditionnels.

Aussi, il est à noter que les femmes contribuèrent aussi aux doctrines et auxmouvements révolutionnaires.

Flora Tristan fut la première à se préoccuper du sort des travailleurs.

Elle avait lié la libération de la femme à celle du prolétariat.

Elledut subir l'opposition générale.Les revendications des femmes sont nombreuses.

Elles réclament le droit de vote et d'égibilité, leurs droits économiques, la réduction du nombre d'heures de leurjournée de travail (cas des blanchisseuses), l'amélioration à l'organisation des ateliers nationaux, la création de crèches pour enfants dans les ateliers, l'organisation del'enseignement professionnel par les ouvrières.

Pour toute réponse, on leur refusa leurs droits politiques et les exclua de l'assemblée nationale.

Elles participèrent à desémeutes, organisèrent des grèves, constituèrent des syndicats, créèrent des journaux, afin de dénonçant les injustices dont elles sont victimes.

Ainsi, le lien entre larévolution sociale et l'émancipation des femmes s'établit.La seconde moitié du 19ème siècle est marquée par la remise en question du capitalisme.

Marx et Engels prône la propriété collective du peuple en lieu et place de lapropriété privé.

Dans leurs revendications pour l'émancipation du prolétariat, ils soutinrent aussi celle des femmes bien que leurs écrits n'en tiennent pas compte.Elles eurent comme protagonistes, les syndicalistes, les partis politiques, les ouvriers soucieux de protéger leur emploi en limitant la concurrence.

Pour lescontrecarrer, les femmes faisaient la grève ou formaient leurs organisations de défenses.

Bien que les socialistes ne reconnaissent pas les droits féminins, les femmess'allièrent à leur cause.

Elles voyaient dans le changement des structures sociales et politiques un renouveau pour leurs conditions.

Elles participèrent aux fronts derésistance et réclamèrent toujours le droit à l'éducation des filles, la création des crèches sur les lieux pour faciliter leur travail.Contrairement aux femmes de la classe moyenne et de la classe ouvrière qui se lancèrent dans les mouvements sociaux, les femmes des milieux aisées intervinrentplutôt dans les mouvements religieux et humanistes.

Elles luttèrent en faveur de l'éducation de base et professionnelle des filles, créèrent des associations afin defaciliter l'émigration des femmes dans les nouvelles colonies, lancèrent des messages d'entraide aux, s'intéressèrent aux cas des femmes défavorisés.

Dans les colonies,les femmes connurent une émancipation qu'il leur était impossible d'avoir dans leurs pays d'origine.

Elles participèrent de nouveaux à l'instruction des hommes.

Ellesfurent de la main d'oeuvre non payée à laquelle on substituera plus tard des déshérités masculins rémunérés.

Elles furent aussi des instigatrices de la paix.• Le mouvement féministe au 19ème siècle.Sous l'instigation des femmes des classes moyennes et des ouvrières, le féminisme naît en France au début du 19ème siècle.

Il réclamait des droits politiques etéconomiques pour les femmes à l'intérieur de la lutte des travailleurs que prônaient les socialistes.

Elles eurent par contre à endurer l'opposition de ces socialistes quirefusèrent de les intégrer dans la lutte.

Elles ne se rendirent compte que plus tard avec Margareth Fueller, que l'émancipation de la femme doit venir de la femme elle-même.

Selon elle, la femme doit lutter pour la conquête d'un moi indépendant, parce que la soumission excessive de la femme à l'homme a refroidi l'amour, dégradéle mariage et empêche les sexes d'être ce qu'ils devraient être à leurs propres yeux.

Son idée annonce les mouvements féministes du 20ème siècle.Leurs revendications furent nombreuses et variées selon les pays.

Elles dénoncèrent l'incapacité juridique de la femme, luttèrent pour le suffrage féminin, lasuppression du contrôle médical obligatoire pour les travailleuses, la suppression de la réglementation de la prostitution, le changement ou l'abolition du mariage, ledroit des femmes à avoir des enfants en dehors du mariage, l'obtention d'un législation protectrice des femmes et des enfants en dehors de mariage, l'accès àl'éducation à tous les niveaux.

Elles fondèrent des journaux féministes pour revendiquer leurs droits, luttèrent pour l'accès des filles à l'éducation, ouvrirent leurspropres universités pour lutter contre l'oppression.

L'idée d'entraide inter-pays gagna aussi le féminisme.

Ainsi, les femmes françaises lancèrent des appels auxfemmes anglaises. • Mouvements féministes et situation des femmes au XXème siècle.Ce siècle marque le début du réveil de la conscience féminine occidentale grâce aux idées jusqu'alors véhiculé par les féministes.

A sa première moitié, la lutte pourl'obtention des droits économiques, politiques et familiaux des femmes continuent.

De nombreuses associations de femmes et d'oeuvres féminines prirent naissanceafin de permettre aux femmes d'obtenir gain de cause.

Elles se surpassèrent ; au-delà des classes sociales et de la religion, elles défendirent la cause de toutes lesfemmes.

Elles voulaient l'amélioration de leur sort du point de vue éducatif, moral et social.L'international Council of women(ICW) avec ses commissions spécialisées obtint le droit à la femme mariée de disposer de ses gains, des lois et des sanctions contrel'abandon de paternité, l'interdiction du travail des enfants dans la verrerie, l'entrée des femmes dans l'administration.

La demande persista, en ce qui concerne, lesalaire minimum pour la travailleuse à domicile, l'équité des salaires entre les sexes, l'abolition de la prostitution considéré comme une forme d' « esclavageobligatoire des femmes pour les bénéfices financiers des hommes ».

The International Woman Suffrage Alliance (IAW) s'intéressa au suffrage féminin et s'implantadans divers pays.

The women's social and political union dévoué à la même cause eut recours à la violence.Avec la première guerre mondiale, les femmes suppléèrent aux hommes dans les usines.

La distinction entre les sexes s'effaça.

Elles accédèrent à la garderie pour lesenfants.

Elles apportèrent leur soutien au niveau des hôpitaux, des prisons, et des agences de renseignements.

Elles créèrent Peace and International Relations afin derestaurer la paix et obtinrent l'inclusion du principe « à travail égal, salaire égal » dans le traité de Versailles.Après la guerre, on leur accorda le droit de vote dans 21 pays.

Leur lutte s'articule autour de la prévention de la guerre et à la défense des droits des travailleuses etdes femmes.

Elles se regroupèrent pour pressurer la SDN afin de développer les relations internationales, de promouvoir la paix, d'abolir la prostitution, d'améliorerla santé et le bien-être des enfants, l'éducation des jeunes et les conditions de travail et de salaires des travailleuses.

Pour les féministes françaises, leur succès futplutôt dans le domaine de l'éducation, de l'emploi que dans l'accessibilité au droit de vote.L'intervention de L'ICW tournait autour d'une philosophie dénommée « le personnalisme ».

Laquelle prônait la dignité de la femme en tant que personne humainecapable de jouir de ses droits politiques et économiques.La participation des femmes russes dans la révolution bolchevique leur permit d'accéder à leurs droits politiques et à certains privilèges comme l'assurance-maladie,les soins médicaux et la protection de l'emploi pour les femmes enceintes, la suppression du mari dominant dans le mariage, l'administration des biens du mariage, lafacilité au divorce, la légalité de l'enfant illégitime.

On les retrouva au sein de l'armée, et de l'administration.

Elles formèrent le Genotdel afin d'être mobilisé contre la. »

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