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la verite

Publié le 30/09/2012

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verite
Notre époque est celle où le progrès scientifique et technique constitue, aux yeux de la concience commune, la forme irrécusable du progrès humain envisagé du double point de vue qualitatif et quantitatif. En dehors de la science et des réponses quelle apporte aux besoins humains, resterait un espace propice au développement d'une pensée subjective, notamment pour ce qui concerne notre conduite ou le domaine de l'action : à chacun sa vérité en somme.Chacun serait libre d'avoir son point de vue personnel sur tout ou presque, et d'agir comme bon lui semble (dans les limites de l'obéissance au droit positif)sans avoir à rendre compte de sa conduite à quelque instance que ce soit. S'il est clair que la conscience commune (ou ce que nous appellerons sens commun) pense de la sorte, il est tout aussi évident que la philosophie s'essouffle en notre fin de siècle plus que jamais.Pensée objective aux visées universalistes, aux activités susceptibles de produire des concepts (pour paraphraser Gilles Deleuze dans Qu'est-ce que la philosophie ), l'idée de philosophie semble pâtir ou à tout le moins contraster sans conciliation possible avec le subjectivisme intégral incarné par une formule telle que "à chacun sa vérité". Si toute vérité est susceptible de se réduire au point de vue de tout un chacun, qu'en est-il du sens même de la philosophie qui se définit par la recherche de la vérité, une même vérité autour de laquelle tous les esprits en droit et en fait, seraient susceptibles de s...
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« I).

L'idée de philosophie dans son rapport à la vérité a).

L'idée de philosophie nous situe d'emblée sur le terrain du concept C'est l'idée de philosophie qu'il s'agit de questionner ici et non la philosophie selon la définition que tel ou tel autre philosophe -parmi les plus illustres éventuellement - seraient à même d'en donner.L'idée de philosophie semble donc ici renvoyer à une pensée libre en tant que guidée par la raison qui se propose de penser les questions fondamentales de l' existence humaine. La Philosophie est donc recherche de la vérité, ce oui se distinoue ici de l'exactitude (cf, Heidegger, La Q,uestion de la technique).

Ce qui est exact n'est pas le vrai; il s'agit au contraire de questionner l'essence de la vérité afin de déterminer le fondement des phénomènes, et non de se borner au constat de leur existence factuelle ou positive. Il en résulte que la philosophie se situe sur le terrain de l'idée, ce que contredit clairement la formule "à chacun sa vérité".cette formule entend signifier que chacun est libre d'avoir sa philosophie, le problème ne fait que rebondir davantage : ce serait, dans cette perspective, placer la philosophie sur le terrain de la simple opinion.

Hypothèse d'autant plus absurde qu'elle va à l'encontre de la tache que la philosophie se propose depuis Platon. Il n' en demeure pas moins que plusieurs définitions de la vérité restent envisageables y compris pour le philosophe. b).

Une vérité ou des vérités ? S'il est vrai que le philosophe recherche la vérité, différentes manières de procéder sont envisageables suivant qu'on se place ex parte objecti ou ex parte subjecti.. »

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