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Ville verte et relations humaines

Publié le 15/02/2012

Extrait du document

 

L'urbanisme a pris la rue en horreur. Et les parcs aussi, et les squares verts, si étonnant que cela paraisse dès l'abord. Les urbanistes contemporains rêvent de villes vertes, mais sans rues et sans parcs. Ont-ils tort ? Ont-ils raison ? (...) N'aimeriez-vous pas vivre dans une ville qui serait un immense parc ? Aujourd'hui, la plus agréable des villes, qu'est-ce ? Un désert de pierre, avec des oasis vertes, le calme dans l'oasis. On habite au milieu du tintamarre des pierres. On va, de loin en loin, faire un tour de promenade dans la verdure et le calme. Ne serait-ce pas mieux, disent-ils, si les maisons étaient un peu à l'écart des rues où circulent les voitures et disséminées dans une verdure partout répandue ? Naturellement, il faudrait bâtir les maisons en hauteur pour laisser la place à l'herbe, aux arbres et aux fleurs. Imaginez alors : vous pourriez rentrer chez vous en empruntant un petit chemin pour piétons, une sorte d'allée ; vous prendriez la rue verticale d'un de vos ascenseurs, puis la rue horizontale, dans l'immeuble, à l'étage où vous avez votre appartement....

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