Qu'est ce que le vivant ?

« reproductioncroissanceautorégulationautogénération 3-la finalité internece concept désigne chez Kant la spécificité du vivant.

il signifie l'union harmonieuse des différents organes du corpsdans le but de la survie de l'organisme comme totalité autonome CONCLUSION Comparer l'organisme à la machine n'est donc aucunement exigé par une biologie scientifique.

Toute au plus cettecomparaison a-t-elle constitué une étape dans l'approche pré-scientifique.

Et la réflexion contemporaine pourraitavoir avantage à inverser la comparaison : la science préfère étudier les vivants dans dans leur particularité, dans lamesure où la définition de la vie pourrait ne relever que de la métaphysique. LE VIVANT On tente aujourd'hui d'expliquer les fonctions biologiques par des mécanismes physico-chimiques.

Les explications dela respiration ou de la digestion, par exemple, sont fécondes.

Nos habitudes de penser, accentuées par notre visiondéterministe de la nature nous poussent à comprendre le vivant sur le modèle de la machine. Les théories mécanistes posent que les phénomènes complexes de la matière vivante peuvent être expliquées àpartir des lois élémentaires qui régissent la nature inerte, dont l'étude fait l'objet fait l'étude des sciences physiqueset chimiques (Descartes pensait que les organismes vivants ne sont que des machines aux rouages compliqués, toutentiers explicables par les lois de la mécanique).La matière vivante est ce qui mettrait en ½uvre les éléments simples de la matière inerte.

Avec une vingtained'éléments chimiques, la vie bâtit son édifice moléculaire.Dans tous les cas, chaque mouvement d'un corps serait entièrement explicable ; il faudrait et il suffirait deconsidérer le mouvement qui l'a fait naître. Une question se pose à ce stade : comment rendre compte du groupement des conditions déterminantes ? Qui estl'organisateur ? Pour Descartes, c'est un souverain mécanisateur (Dieu). On peut voir les choses autrement : les causes ne sont peut-être que des moyens groupés pour produire les effetsconstatés.

Le but dirige le fonctionnement des moyens.

C'est ce qu'on appelle le finalisme (la fin, c'est la causefinale).Le résultat, qui vient chronologiquement, est posé paradoxalement comme raison supérieure des cours (la causefinale agit avant d'être donnée).

Le strict mécanisme se heurte à des difficultés : le vivant s'autorégule, s'auto-répare, s'auto-reproduit…Les machines sont fabriquées par les hommes.

L'idée mécaniste est sans doute d'origine industrielle ettechnologique.

Le problème de la vie n'est donc pas tout entier élucidé.Les biologistes rendent compte de plus en plus que le vivant est un sujet : la synthèse organisatrice est intérieure.On parle de l'autonomie du vivant, de son unité.

Le mécanisme fonctionne, l'organisme opère. >> Machine et organisme En la machine, la forme imposée par l'esprit est extérieure à une matière empruntée à la nature.

La machine esttoute entière viable.

Chaque pièce est indifférente à toutes les autres, obéit purement et simplement auxdéterminations naturelles.On dit que la machine est hétéronome. Dans un organisme, le Tout est partout présent à la pseudo-partie, à tout moment présent à chaque partie.Ici, la synthèse organisatrice reste intérieure. Les organismes représentent la réussite parfaite de ce compromis entre la simplicité inexprimable de la fonction etl'infinie complication de la matière.En tout cas l'organisme satisfait une profonde exigence d'unité. « Tout ce qui n'est pas un être n'est pas une être », Leibniz Il y a bien une autonomie du vivant.

Autonomie relative, s'il est vrai que le vivant est toujours en dialogue avec sonmilieu, intériorisation de l'extériorité…, mais autonomie réelle, puisqu'il faut bien accepter que c'est le vivantlui-même qui trouve les solutions pour s'adapter à son milieu.. »