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Voyage au bout de la nuit de Céline

Publié le 23/10/2012

Extrait du document

Louis Ferdinand Céline a marqué le 20e siècle de son œuvre si particulière : la publication de Voyage au bout de la nuit a été un évènement. En rompant avec la tradition romanesque, il a permis le développement du genre en 1950. En effet, ce premier roman est représentatif d’un style insolite, reposant notamment sur la langue populaire.             Voyage au bout de la nuit, son roman publié en 1932, relate les expériences de Bardamu, le « héros « qui traverse la première guerre mondiale. Dans cet extrait du roman, Ferdinand Bardamu se trouve dans un hôpital psychiatrique où il est interné. Il reçoit la visite de Lola, sa petite amie américaine. Bardamu et Lola s’opposent à propos de la guerre : l’un la dénonce, tandis que l’autre la défend. Nous verrons dans un premier temps comment l’auteur dénonce la guerre. Puis dans un second temps nous montrerons en quoi ce texte baigne dans un profond pessimisme.                           I. La dénonciation de la guerre                            ...

« -          Répétition du verbe « refuser » : Bardamu n'est prêt à aucun compromis à ce sujet -          Sentence : « il n'y a que la vie qui compte »                                      2.

Un procès des hommes Ils ont tort de participer à la guerre, contrairement à Bardamu qui donne l'impression d'être seul contre tous. Bardamu cherche à obtenir la compassion de Lola grâce au registre pathétique. -          Répétition de « moi » et « me » -          Hyperbole « seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul » -          Parallélisme de construction « c'est eux qui ont tort et c'est moi qui ai raison », marquant l'opposition entre les soldats et Bardamu Bardamu en arrive à insulter les soldats avec lesquels il a pourtant partagé un moment de son histoire en les traitants de crétin.                           II.

Le pessimisme du texte                                    1.

La noirceur de l'avenir Bardamu apparaît comme un antihéros, il n'est pas à la hauteur de la situation.

Cela ne laisse rien présager de bon lecteur.

Le personnage s'oppose à Lola. -          Il est lâche, elle est patriote la restriction « il n'y a que les fous et les lâches qui refusent la guerre quand leur patrie est en danger » montre que Bardamu est tombé très bas aux yeux de Lola. Céline érige Lola en héroïne avec ironie,, car elle n'a jamais connu la guerre et elle ne joue qu'un rôle secondaire dans le roman. -          La fin de la démonstration est lourde de sens.

Bardamu confie son pessimisme à Lola.

La brièveté de la phrase « je ne crois pas à l'avenir, Lola » et sa place à la fin du dialogue renforcent son impact sur le lecteur. L'auteur montre ainsi le peu de confiance qu'il a en les hommes.   2.

Le résultat du dialogue. »

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