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Montaigne les essais

Publié le 22/09/2017

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Instruire c’est former le jugement, Montaigne Les Essais, écrit par Montaigne de 1580 à 1595 tiennent une place nouvelle dans la littérature française. L’œuvre n’est pas écrite avec complaisance, en effet l’auteur n’omet pas de parler des aspects physiques, intellectuelles et morales de l’Homme. Comme tous les humanistes il applique le principe du « Mens sana, in corpore sano » : il refuse de séparer le corps de l’âme parce que celui-ci tient une grande place dans sa réflexion. Le projet de Montaigne est de peindre le portrait de l’Homme universelle comme le prouve cette phrase « Chaque Homme porte en lui la forme entière de de l’humaine condition ». Lire les Essais c’est aller à la rencontre de Montaigne mais aussi de l’Homme. En prenant l’exemple de l’éducation qu’il a reçu il est amené à se demander : Qu’est que la Bonne Education ? Au XVIème siècle « s’essayer » veut dire expérimenter/ se mettre en position. Montaigne n’impose pas au lecteur un dogme mais il propose en quelque sorte une vision discutable, il est sceptique et adopte la devise « Que sais-je ? ».. Sa méthode d’argumentation se compose en trois temps   -       une  anecdote que lui vient à l’esprit -       un cheminement de sa pensée -       une correction (exemple : [si l’on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne se peut exprimer][parce que c’était lui, parce que c’était moi])                    De plus Montaigne a enrichi ses textes de citations d’auteurs grecques et latins comme Socrate, Platon et Cicéron. Ces citations viennent cautionner son propos et l’appuyer.                    Montaigne nous parle de la pédagogie en s’intéressant au rôle du pédagogue contrairement à d’autres auteurs comme Rousseau qui a étudié le rôle de l’élève et Rabelais qui s’est penché sur celui du savoir et du contenu de l’enseignement.    I - Montaigne, une pédagogie humaniste Le prologue, choix pédagogique Dès le début, le propos de Montaigne s’adresse à un enfant de maison Le contenu de l’enseignement a donc un but noble. Pour Montaigne, il ne s’agit pas d’étudier ni par pédantisme « commodités externes » (l.2-3) ni pour le gain « qui recherche les lettres, non pour le gain » (l.1) études gratuites, pas d’intérêt matériel....
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« o Montaigne propose un « conducteur » (l.5)  cum : avec et duco : conduire.

Il y a une triple énonciation de Montaigne pour revenir sur son idée pour fabriquer son intelligence.

En effet, le conducteur : - ne doit pas être savant mais habile - avoir plus la tête bien faite que bien pleine - doit plus se préoccuper des mœurs et de l’entendement que de la science : « qu’on y requit tous les deux, mais plus les mœurs et l’entendement que la science » (l.5-6)  Ici Montaigne propose donc une nouvelle sorte de pédagogue ou il fait son mode d’emploi.

Ce petit passage est donc une introduction à la suite du texte. o Montaigne utilise le verbe « je voudrais » (l.4)  atténuation polie plutôt qu’un ordre. B) Les méthodes du pédagogue 1) L’acquisition o Pour son argumentation, Montaigne commence par un contre-exemple  il commence à dire ce qui ne va pas dans l’éducation. - « On ne cesse de crailler dans nos oreilles » (l.8) : Montaigne se place dans le point de vu de l’élève.

Le verbe crailler montre le côté insupportable d’un professeur qui hurle - Cette violence s’accompagne d’une souffrance « Comme qui verserait dans un entonnoir » (l.8) .

Avec cette comparaison, Montaigne fait allusion au gavage d’oie pour montrer qu’on force l’élève à avoir des connaissances. - « Ce n’est que redire ce qu’on nous a dit » (l.9).

Cela traduit le psittacisme de l’élève, c’est à dire l’élève perroquet.  En une phrase, Montaigne met à vue tous les défauts de l’enseignement de son époque. Ses souhaits o Après avoir dénoncé les défauts, Montaigne fait une liste de souhaits.

Partant de son constat, il propose une nouvelle technique à adopter. - « Il commençât la mettre sur la montre » (l.10)  évolution du niveau de l’élève - « Lui faisant gouter les choses, les loisirs et discerner d’elle-même »  motivation - « Quelquefois lui ouvrant chemin, quelquefois le lui laissant ouvrir »  participation  Dans cette phrase, il y a les trois éléments qui sont à la base de l’éducation.

Le texte est devenu moderne Ce qu’il dénonce 2. »

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