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La Révolution et l'Empire

Publié le 18/10/2013

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Les historiens (Dhombre, Le Bozec} ont étudié la vie culturelle sous la Révolution . Leurs études

montrent que le Directoire a inscrit dans la réalité certaines propositions de la convention ; il a

aussi innové dans le domaine de la transmission, de la diffusion élargies des savoirs et de la

culture. En premier lieu, il a confirmé le passage de la presque totalité de l'enseignement du

secteur privé (payant et religieux} au secteur public (gratuit et laïc}. Après la collecte et la décision

de conserver les oeuvres d'art et les ouvrages des bibliothèques ecclésiastiques et laïques,

il a favorisé l'ouverture de musées et de bibliothèque,s publics mis gratuitement au service de la

nation. Il s'agit d'une volonté de pédagogie civique qui désire utiliser l'ensemble des savoirs

pour former et éclairer l'esprit et la raison du futur citoyen républicain. Dans ce but, on assiste

à la mise en place de l'Institut (lieu d'accueil des plus grands scientifiques, littéraires et artistes},

à la création d'Écoles centrales, à l'ouverture de grandes écoles (Polytechnique}, à la réouverture

des Sociétés savantes (Académies sous l'Ancien Régime}.

« LA RÉVOLUTION ET L'EMPIRE faisait des prêtres des salariés de l'État et exigeait d'eux qu'ils prêtent fidélité aux nouvelles autorités laïques.

Ce texte, après sa condamnation par le pape, entraîne progressivement une part importante des ecclésiastiques dans la Contre-Révolution.

La vente des biens du clergé devait en outre permettre de régler les problèmes financiers, les biens devenus nationaux garantissant en principe le cours d'une nouvelle monnaie de papier : l'assignat.

Le 20 juin 1791, la fuite du roi et de sa famille vers l'empire d'Autriche confirme cette opposition.

Désormais, l'opinion s'interroge sur la loyauté du sou­ verain vis-à-vis de la nation .

La méfiance s'installe entre lui et la Législative, nou­ velle Assemblée élue conformément à la Constitution et composée d'hommes nouveaux.

La guerre (contre l'Autriche et la Prusse, le 20 avril 1792) dans laquelle s'est engagée la monarchie accroît les tensions d'autant que l'armée française, désorganisée par la fuite des officiers nobles, doit rapidement battre en retraite.

Cependant, la population, excédée par la hausse des prix, humiliée par les défaites, ressent comme une provocation la déclaration du duc de Brunswick qui promet la destruction de Paris en cas d'atteinte à la personne du roi ou de sa famille.

Des Parisiens et des fédérés, venus à Paris pour la commémoration du 14Juillet, se rendent aux Tuileries le 10 août 1792, s'emparent du roi, le condui­ sent à la Législative qui décide de l'interner.

Cette première phase de la Révolution met en place les valeurs libérales de base : séparation des pouvoirs, droits indivi­ duels, égalité civile, distinction entre la sphère du public et du privé.

Il.

La radicalisation de la Révolution (1792-1794) 1.

Une nouvelle Assemblée : la Convention Après la victoire symbolique sur l'armée prussienne (la première d'Europe) à Valmy, la République est proclamée le 22 septembre 1792.

Au sein de la nouvelle Assemblée, élue pour la première fois au suffrage uni­ versel masculin, les députés issus du Club des jacobins* dominent les débats.

En leur sein, deux tendances se dégagent : les girondins (Brissot, Roland, etc.) et les montagnards (Robespierre, Danton, Saint-Just, Desmoulins, etc.).

Leurs dissen­ sions portent sur les pratiques politiques (acceptation ou refus des interventions sans-culottes), sur le rôle de Paris dans la nation.

Les deux partis s'accordent cepen­ dant sur la condamnation du roi, finalement exécuté le 21 janvier 1793.

Mais la. »

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