Devoir de Philosophie

Les Temps Modernes LE MOUVEMENT DES LUMIÈRES, LA RÉVOLUTION ET LE PREMIER EMPIRE : L'ASPIRATION A LA LIBERTÉ ET A L'ÉGALITÉ I.

Publié le 05/04/2015

Extrait du document

temps
Les Temps Modernes LE MOUVEMENT DES LUMIÈRES, LA RÉVOLUTION ET LE PREMIER EMPIRE : L'ASPIRATION A LA LIBERTÉ ET A L'ÉGALITÉ I. LUMIÈRES ET LIBERTÉ La société française du 18ème est une société d'ordre bloquée dans sa division traditionnelle entre clergé, noblesse et tiers-état. Les philosophes remettent en cause l'ordre établi dans leurs écrits et refusent de se soumettre à l'autorité de la tradition. De 1751 à 1772 est publiée « l'Encyclopédie », sous la direction de Diderot et d'Alembert. Les philosophes des Lumières rejettent la monarchie absolue et réclament le respect des libertés fondamentales (penser, se déplacer, s'exprimer). En 1748, Montesquieu préconise la séparation des pouvoirs dans « L'Esprit des Lois ». Dans le « Contrat Social », Rousseau émet en 1762 l'idée d'un contrat entre le peuple souverain et ceux qui le gouvernent. II. LA RÉVOLUTION FRANÇAISE C'est de cette recherche de la liberté et de l'impossibilité de mettre en oeuvre les réformes nécessaires que naît la Révolution. Celle-ci marque la fin de la monarchie absolue et de la société qu'on appellera bientôt d'Ancien Régime. A la fin du 18ème, la monarchie française est confrontée à un déficit financier chronique. => Louis XVI hérite en 1774 d'un royaume au bord de la faillite. => Le Genevois Necker, contrôleur général des Finances à partir de 1776, refuse de créer de nouveaux impôts. Il multiplie les emprunts et tente de réduire les dépenses en dénonçant les fastes de la cour, ce qui motive son renvoi en 1781. => Son successeur, Calonne, propose un impôt territorial qui porterait sur tous les revenus fonciers sans exception. Il est remercié à son tour en 1784. => Les mauvaises récoltes de 1787/1788 entraînent une disette et une forte hausse du prix du pain. Dans un monde dominé par l'économique agricole, la crise se propage rapidement. => L'essentiel de l'impôt pesant sur des paysans désormais démunis, le déficit des finances royales se creuse de plus belle. => Face à une nouvelle tentative de réforme fiscale, les Parlements résistent et attisent la contestation de l'autorité monarchique. Le roi est donc contraint de convoquer les Etats généraux et de rappeler Necker. Les 3 ordres s'expriment dans des cahiers de doléances et élisent leurs députés aux Eta...
temps

« Les Temps Modernes En juillet et en août, les troubles gagnent les campagnes.

Les paysans refusent l’ordre seigneurial et brûlent les châteaux : c’est la « Grande Peur ».

Inquiets devant le soulèvement populaire, les déput és abolissent l’ensemble des droits seigneuriaux et des privilèges au cours de la nuit du 4 août.

La société repose désormais sur les nouveaux princi pes fixés par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen adoptée le 26 août 1789.

Il n ’y a plus de sujets soumis à l’arbitraire royal, mais des citoyens libres et égaux en droit.

Une nouvelle hausse du prix du pain mécontente le p euple de Paris.

Le 5 octobre, un cortège de femmes se rend à Versailles et en ramène « le boula nger, la boulangère et le petit mitron ».

Le roi est maintenant l’otage de Paris.

Les députés réorganisent rapidement le royaume.

La libre circulation des marchandises est établie.

Les biens du clergé sont nationalisés les provinces cèd ent la place à 83 départements subdivisés en communes.

Le 14 juillet 1790, la fête de la Fédérat ion commémore la prise de la Bastille par la fédération symbolique des gardes départementales.

L a Fayette prête alors le serment de fidélité à la nation, à la loi et au roi.

La Constitution civile du clergé adoptée en juillet 1790 qui prévoit l’élection des curés et des évêqu es provoque pourtant une crise, une partie du clergé ( les réfractaires) refusant de prêter serment à la Constitution.

Le 20 juin 1791, l’arrestation du roi en fuite à Va rennes témoigne de son double jeu et marque la rupture du souverain avec son peuple.

L’agitation s e renforce alors chez les sans-culottes, révolutionnaires issus du peuple qui réclament l’in stauration de la république.

Une monarchie constitutionnelle est mise en place e n septembre 1791.

Le roi détient le pouvoir exécutif et dispose du droit de veto alors que le p ouvoir législatif appartient à l’Assemblée législative qui succède à la Constituante.

A l’étranger, on s’inquiète du risque de contagion révolutionnaire.

Le 20 avril 1792, les députés, soutenus par le roi qui attend une défaite de la Ré volution, déclarent la guerre à l’Autriche.

Les sans- culottes s’emparent du pouvoir à Paris et prennent les Tuileries le 10 août 1792.

Les députés votent la déchéance du roi et son arrestation avant de procla mer la République le 22 septembre 1792, 2 jours après la bataille de Valmy où des volontaires en ar mes arrêtent l’invasion étrangère.

Une nouvelle assemblée, la Convention, est aussitôt élue au suffrage universel.

Elle est divisée entre les Montagnards, qui s’appuient sur le peuple de Pa ris, et les Girondins, modérés qui souhaitent un retour aux principes de 1789.

La Convention vote la mort du roi qui est guillotin é le 21 janvier 1793.

Un tribunal révolutionnaire et un Comité de salut public sont mis en place.

En mar s 1793, une 1 ère levée en masse provoque le soulèvement des paysans vendéens.

Le 2 juin 1793, les sans-culottes obtiennent l’arre station des Girondins qui sont exécutés.

La rue l’emporte donc sur l’assemblée démocratiquement élu e.

Les Montagnards mettent en place un régime d’exception, la Terreur, destinée à vaincre les enn emis de la Révolution en satisfaisant les sans- culottes.

Le Comité de salut public, dominé par Rob espierre, multiplie les mesures d’exception.

Fin 1793, la situation est rétablie.

L’insurrection vendéenne a été noyée dans le sang a lors que les frontières sont sauvées.

Robespierre élimine alors successivement les Hébert istes qui veulent accentuer la Terreur (mars 1794), ainsi que Danton et ses partisans, qui veulent l’at ténuer (avril 1784).

Robespierre et ses amis sont finalement arrêtés à leur tout le 9 thermidor (27 j uillet 1784) avant d’être exécutés le lendemain.

La Terreur est ainsi un exemple parmi d’autres de l a contradiction entre les principes généreux de la Révolution et la réalité de leur application.

« L’é galité » mise en place exclut les femmes de la citoyenneté, et il faut attendre le 4 février 1794 pour que la Convention abolisse enfin l’esclavage d ans les colonies.

La chute de Robespierre inaugure la réaction thermi dorienne qui libère les prisonniers et rétablit la liberté économique ainsi que la liberté de culte qu i avait été suspendue.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles