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la violence

Publié le 13/01/2015

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LIBERTE ET DETERMINISME   «Etre libre, c'est faire ce que je veux »: telle est notre définition de la liberté. Je ne serais donc pas libre lorsqu'on contraint ma volonté par des règles, des ordres et des Lois. Être libre serait alors la condition naturelle de l'homme, et la société la marque de son esclavage. Pourtant, cette opinion ne semble pas tenable.  1. Peut-on dire que l'animal est libre? Si la liberté est l'absence de toute règle et de toute contrainte, alors l'animal est libre. Mais ce raisonnement n'a qu'une apparence de vérité: le comportement d'un animal est en fait dicté par son instinct, de sorte que l'animal ne peut pas s'empêcher d'agir comme il agit. L'instinct commande, l'animal obéit: loin d'être le modèle de la liberté, l'animal est l'incarnation d'une totale servitude à la nature. On ne peut parler de liberté que pour un être qui s'est affranchi du déterminisme naturel. 2. De quelle manière l'homme conquiert-il la liberté? Pour être libre, il faut pouvoir choi...

« le commandement suprême de la moralité qui ordonne de considérer autrui toujours comme une fin en soi, et jamais comme un moyen de satisfaire mes désirs. La liberté se conquiert donc en luttant contre les désirs qui réduisent l’homme en esclavage et en obéissant à l’impératif de la moralité. 5.

Comment être libre tout en obéissant à une loi? S’il suffit d’obéir aux lois pour être libre, alors les sujets d’une tyrannie connaîtraient la liberté.

Pour Rousseau, la seule solution à ce problème à la fois politique et moral, c’est que je sois aussi l’auteur de la loi à laquelle je me soumets. Sur le plan politique, , le « contrat social » garantit la liberté des citoyens non en les délivrant de toute loi, mais en faisant d’eux les auteurs de la loi: par le vote, les hommes se donnent à eux-mêmes leurs propres lois, en ayant en vue non leurs intérêts particuliers mais le bien commun. De même, sur le plan moral, Kant, en se référant à Rousseau, montre que la loi de la moralité à laquelle je dois me soumettre (et qui s’exprime sous la forme d’un impératif catégorique) ne m’est pas imposée de l’extérieur, mais vient de ma propre conscience: je suis libre lorsque j’obéis au commandement moral, parce c’est moi- même qui me le prescris. La pensée de cet auteur est surtout phénoménologique.

Elle met en avant la conscience chez l’individu et fait voir que malgré le malheur de la déréliction, celui-ci est un pour-soi qui parvient toujours à s’assumer. Certes que dans les règles du droit pénal, il se montre une liberté conçue comme sociale et collective, démontrant pour certaines personnes le manque d’initiative dans leurs actes mais, selon Sartre, tout est individuel à l’origine.

La liberté est le produit d’une conquêt pour e, d’une lutte ; il n’y a liberté que s’il y a désir de liberté et on ne doit pas s’attarder sur les formes négatives qui préexistent à toute existence.

L’essentiel est de s’engager dans les autres perspectives. La citation « L’impulsion du seul appétit est esclavage, et l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté ».

(Rousseau). »

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