la violence
Publié le 13/01/2015
Extrait du document
«
le commandement suprême de la moralité qui ordonne de considérer autrui toujours
comme une fin en soi, et jamais comme un moyen de satisfaire mes désirs.
La liberté se conquiert donc en luttant contre les désirs qui réduisent l’homme
en esclavage et en obéissant à l’impératif de la moralité.
5.
Comment être libre tout en obéissant à une loi?
S’il suffit d’obéir aux lois pour être libre, alors les sujets d’une tyrannie
connaîtraient la liberté.
Pour Rousseau, la seule solution à ce problème à la fois
politique et moral, c’est que je sois aussi l’auteur de la loi à laquelle je me soumets.
Sur le plan politique, , le « contrat social » garantit la liberté des citoyens non
en les délivrant de toute loi, mais en faisant d’eux les auteurs de la loi: par le vote,
les hommes se donnent à eux-mêmes leurs propres lois, en ayant en vue non leurs
intérêts particuliers mais le bien commun.
De même, sur le plan moral, Kant, en se référant à Rousseau, montre que la
loi de la moralité à laquelle je dois me soumettre (et qui s’exprime sous la forme d’un
impératif catégorique) ne m’est pas imposée de l’extérieur, mais vient de ma propre
conscience: je suis libre lorsque j’obéis au commandement moral, parce c’est moi-
même qui me le prescris.
La pensée de cet auteur est surtout phénoménologique.
Elle met en avant la
conscience chez l’individu et fait voir que malgré le malheur de la déréliction, celui-ci
est un pour-soi qui parvient toujours à s’assumer.
Certes que dans les règles du droit pénal, il se montre une liberté conçue
comme sociale et collective, démontrant pour certaines personnes le manque
d’initiative dans leurs actes mais, selon Sartre, tout est individuel à l’origine.
La
liberté est le produit d’une conquêt pour e, d’une lutte ; il n’y a liberté que s’il y a désir
de liberté et on ne doit pas s’attarder sur les formes négatives qui préexistent à toute
existence.
L’essentiel est de s’engager dans les autres perspectives.
La citation
« L’impulsion du seul appétit est esclavage, et l’obéissance à la loi qu’on s’est
prescrite est liberté ».
(Rousseau).
»
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