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13e Salon international de l'agriculture

Publié le 23/12/2011

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Le 13e Salon international de l'agriculture et le 47e Salon international de la machine agricole ont eu lieu du 7 au 14 mars à Paris dans l'enceinte du Parc des expositions de la porte de Versailles. Très prisée des Parisiens, cette manifestation attire chaque année un public toujours plus nombreux : 950 000 visiteurs en 1976 contre 907 000 en 1975 et 450 000 en 1964. Cela constitue, en effet, une attraction de voir parmi les 500 bovins, 1 000 moutons et chèvres, 350 porcs et 100 chevaux présentés par un ensemble de neuf pays, des bêtes énormes dont, parmi les taureaux, deux « Maine Anjou « : Dakar et Domino, respectivement de 1 tonne 675 et 1 tonne 525 et un « Charolais « : Fructidor, de 1 tonne 450.

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« Diminution de la surface du vignoble français Les surfaces plantées en vigne sont, glo­ balement, en régression dans notre pays.

Les recensements, qui totalisaient 1 576 000 hec­ tares en 1929, soit une régression en 45 ans de 432 000 hectares.

Dans son ensemble le vignoble languedocien a suivi cette même évolution, diminuant d.e 440 000 hectares en 1929 à 434 500 hectares en 1974 avec un nombre d'exploitations décla­ rées de' 169 000, soit une superficie moyenne de 2,6 hectares par exploitation.

Toutefois dans le département du Gard, la surface du 'vignoble a nettement augmenté de 1929 à 1974.

Trois autres régions viticoles ont également vu leur surface en vignobles s'étendre considérablement, ce sont : la Corse, l'aire de production du Cognac et la Cham­ pagne.

La forêt française est sous-exploitée Au Salon de l'Agriculture, l'Office natio­ nal des forêts, gestionnaire pour les forêts, de l'Etat et des collectivités publiques de plus de quatre millions d'hectares, a prés.enté par diaporama couleurs sur triple écran les caractéristiques de la forêt française.

S'étendant sur 14 millions d'hectares, la forêt occupe le quart du territoire national.

Elle produit plus de 31 millions de mètr,es cubes de bois exploités et vendus, les services forestiers et les industries du bois employant 630 000 personnes, soit 3 % de la population activ.e.

Malgré tout notre déficit en bois et pro­ duits dérivés,' qui a dépassé cinq milliards en 1974, s'aggrave d'année en année.

Ceci est df1 à une sous-exploitation de notre patrimoi­ ne constaté par l'inventaire forestier natio­ nal.

Il y a donc lieu d'abord de reboiser pour réduire dans l'avenir notre dépendance exté­ rieure en bois, assurer une gestion plus inten­ sive des peuplements et mieux organiser une propriété forestière privée qui est trop mor­ celée.

Les progrès du machinisme agricole Selon les statistiques du Syndicat général des constructeurs de tracteurs .et machines agricoles, les agriculteurs français ont acheté 8 % de plus de tracteurs en 1975 qu'en 1974, le total des immatriculations, soit 77 800 étant le plus important qui ait été enregistré depuis cinq ans (1969), année durant laquelle il avait été de 78 000.

Quatre constructeurs se partagent les deux tiers du marché : Massey-Fergusson, Interna­ tional Harvester-Mac Cormick, Renault et So­ meca-Fiat.

Le professeur Rog.er Lacombe, commissaire technologique du Salon international de la machine agricole a dégagé à l'occasion de ce salon quelques tendances du machinisme agri­ cole 1976, dont nous relevons de courts ex­ traits - Les tracteurs, se perfectionnent sans cesse, mais sans révolution apparente.

Notons ce­ pendant des améliorations relatives aux trans­ missions hydrauliques, notamment sur les ma­ chines automotrices qui sont de plus en plus nombreuses, à la sécurité, au confort : freins, cabines arceaux, à la maniabilité et à l'adhé­ rence 1' direction hydrauiique, équilibre géné­ ral, quatre roues motrices, réducteurs épicy­ cloïdaux.

La liaison tracteur-outils est toujours per­ fectionnée soit par des outils portés bien adaptés :' gros, larg.es, à attelage automati­ que combinés, soit par des fixations ori~inales, type porte-outils très polyvalents, soit par le développement de machines automotrices spécialisées, notamment pour les récoltes, : ca­ rottes et pommes de terre, par exemple.

- Le conditio·nnement suit aussi les progrès de la mécanique, la manipulation à la main se trouvant de plus en plus réduite : peu de sacs de 50 kg, moins de balles ou de bottes de 20 à 30 kg, partout des produits en vrac avec des transporteurs, des élévateurs, des fourches frontales des pomp.es ...

etc.

Notons le nouvel épandeur' de fumier (Gustave Lucas) qui se charge tout seul, son rotor arrière servant à la fois pour le chargement et pour l'épandage.

- La manutention des fourrages, secs ou ensilés est la plus remarquée dans le secteur des récoltes.

On note un auto-chargeur de bal­ les en vrac sur élévateur (Albert Calvet) et une nouvelle ensileus.e à fléaux (Agram) ·à double coupe beaucoup plus fine (brins de 20 à 60 mm) par un rotor cylindrique à 36 cou­ teaux auto-affutés et amovibles passant de­ vant un ou deux contre-couteaux fixes.. »

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