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3. « Dès lors, la honte nous a été épargnée

Publié le 04/08/2013

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3. « Dès lors, la honte nous a été épargnée ... sa flotte est i ntacte«: expliquer e t commenter les événements et les faits sur lesquels se fonde ce passage. 4. A u travers des expressions en caractères gras, analyser les grands axes de l a politique de Vichy. ~ Déclaration du Maréchal Pétain devant ~ l a Haute Cour A ix - Marseille. J uin 1987 TYPE I l « C'est le peuple français qui, par ses représentants, réunis en Assemblée nationale, le IO juillet 1940, m 'a confié le pouvoir. C'est à lui que je suis venu rendre mes comptes. La Haute Cour, telle qu'elle est constituée, ne représente pas le peuple français, et c'est à lui seul que s'adresse le Maréchal de France, chef de l'État. (... ) J'ai passé m a vie a u service de la France. Aujourd'hui, âgé de près de 90 ans, jeté en prison, je veux continuer à la servir, en m'adressant à elle une fois encore. Qu'elle se souvienne!... J'ai mené ses armées à la victoire, en 1918. Puis, alors que j'avais mérité le repos, je n'ai cessé de me consacrer à elle. J'ai répondu à tous ses appels, quels que fussent mon âge e t m a fatigue. Le j our le plus tragique de son Histoire, c'est encore vers moi qu'elle s'est tournée. Je ne demandais ni ne désirais rien. On m 'a supplié de venir : je suis venu. Je devenais ainsi l'héritier d'une catastropfie dont je n'étais pas l'auteur, les vrais responsables s'abritaient derrière moi pour écarter la colère du peuple. Lorsque j'ai demandé l'armistice, d'accord avec nos chefs militaires, j 'ai rempli un acte nécessaire et sauveur. Oui, l'armistice a sauvé l a F rance et contribué à l a victoire des Alliés, en assurant une Méditerranée libre e t l'intégrité de l'Empire. Le pouvoir m 'a été alors confié légitimement et reconnu p ar tous les pays du monde, du SaintSiège à l'URSS. De ce pouvoir, j'ai usé comme d 'un bouclier pour protéger le peuple français. Je suis demeuré à la tête d 'un pays sous l'occupation. Voudra-t-on comprendre la difficulté de gouverner dans de telles conditions? ... Chaque jour, un poignard sur la gorge, j'ai lutté contre les exigences de l'ennemi. L'histoire dira tout ce que je vous ai évité, quand mes adversaires ne pensent qu'à me reprocher l'inévitable. L'occupation m'obligeait à ménager l'ennemi, mais je ne le ménageais que pour vous ménager vous-mêmes, en attendant que le territoire soit libéré. L'occupation m'obligeait aussi, contre mon gré et contre mon coeur, à tenir des propos, à accomplir certains actes dont j'ai souffert plus que vous, mais, devant les exigences de l'ennemi, je n'ai rien abandonné d'essentiel à l'existence de la patrie. Au contraire, pendant quatre années, p ar m on 26

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