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Anthologie : Prévert - Paroles

Publié le 04/03/2012

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Commentaire le cancre :

Selon le dictionnaire, un cancre est un élève paresseux et nul. Selon Prévert, celui-ci est un être libre qui est partagé comme chacun de nous entre « la tête « et « le cœur «, il choisir ce dernier.

Il préfère suivre ses  sentiments à l’intellectualité, c’est comme ce que l’on peut ressentir dans la vie contre ce qu’on peut apprendre à l’école. Il est aussi la victime de la société qui est représentée par le professeur qui détient le pouvoir (« menaces «). En écrivant sur le tableau, celui-ci se révolte contre l’autorité de son professeur et donc contre la société. Le cancre est la victime désignée qui doit se tenir seule face aux autres.

 

Commentaire Barbara :

« Barbara « est un prénom que Prévert affectionnait, il l’a entre autres fait apparaître dans « tentative de description d’un dîner de têtes à Paris-France «. Le texte est écrit sans ponctuation ; ce texte ce divise en deux parties : - Du vers 1 au vers 36 s’exprime le bonheur du souvenir de la rencontre amoureuse à Brest et sous la pluie.

Ensuite de nombreux éléments changent. On se trouve dans le même contexte Brest et la pluie mais du fait de la guerre, dominent les images du malheur, de la séparation, d’où le doute « est-il mort disparu ou bien encore vivant «. Entre le début et la fin du texte, il y’a un jeu d’oppositions entre le passé et le présent, le bonheur et le malheur. Il retourne sur les lieux de la rencontre avec Barbara sans que l’image de la guerre ait pu détruire ses souvenirs.

 

Commentaire Déjeuner du matin :

Ce poème est constitué de brefs vers libres, il rends compte d’une situation banale et apparemment normale. Cet enchainement de phrases révèle l’attention que porte le poète à ce « il «, le rôle de celui-ci n’étant que passif. Dans la deuxième strophe, il porte aussi une grande attention à celui-ci «sans me regarder « ce qui permet de penser que l’inconnu ne regarde que les ronds qu’il fait avec sa cigarette.

Dans la troisième strophe, le poète devient très précis sur les faits et gestes de l’Homme  « il a mis son chapeau sur sa tête «. Il donne même la précision du temps qu’il fait dehors « parce qu’il pleuvait «. Ce qui rends le texte plus dramatique car l’inconnu préfère ne pas lui parler « sans une parole «

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