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De Jean-Jacques Rousseau à Lamartine.

Publié le 20/03/2011

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rousseau

Matière. — Pour expliquer le succès des Méditations, Lamartine rappelle le souvenir des écrivains qui avaient préparé le public à l'écouter, Jean-Jacques Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre, Chateaubriand. Vous montrerez (sans vous croire obligé de ne retenir dans l'œuvre de Lamartine que les seules Méditations) quel est le lien qui unit Lamartine à ces écrivains (1) et vous vous demanderez ce que Lamartine a, après eux, apporté de nouveau. (1) Le candidat pourra, s'il lui convient, s'en tenir à Jean-Jacques Rousseau et à Chateaubriand.

Conseils. — Faites ce que ne pouvaient pas faire les candidats à qui cette matière fut proposée. Lisez la Préface et la Seconde Préface des Premières Méditations. Vous y trouverez les textes auxquels se réfère le devoir. « Le public entendit une âme sans la voir, et vit un homme au lieu d'un livre. Depuis Jean-Jacques Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre et Chateaubriand, c'était le poète qu'il attendait. Ce poète était jeune, malhabile, médiocre, mais il était sincère. Il alla droit au cœur, il eut des soupirs pour écho et des larmes pour applaudissements «. (Première Préface.) « M. de Chateaubriand, génie alors plus mélancolique et plus suave, mémoire harmonieuse et enchantée d'un passé dont nous foulions les cendres et dont nous retrouvions l'âme en lui..., homme qui cherchait l'étincelle du feu sacré dans les débris du sanctuaire, dans les ruines encore fumantes des temples chrétiens, et qui, séduisant les démolisseurs même par la pitié, et les indifférents par le génie, retrouvait des dogmes dans le cœur, et rendait la foi à l'imagination !... Staël et Chateaubriand... prirent sur nous comme un droit de famille, ils furent de notre sang, nous fûmes du leur, et il est peu d'entre nous qui ne leur doive ce qu'il fut, ce qu'il est ou ce qu'il sera. « (Seconde Préface : Des destinées de la poésie.)

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