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Expliquer ce jugement d'André Chénier sur le XVIIIe siècle : « Parmi nous au milieu de ces plaintes que tout est dit et qu'on ne peut rien écrire de nouveau, il a paru plusieurs écrits pleins de choses grandes et neuves. »

Publié le 13/03/2011

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   La difficulté du sujet est dans l'abondance de ses matériaux, puisqu'il s'agit d'étudier les choses grandes et neuves du XVIIIe siècle, qui sont nombreuses, et de les ordonner.    Si vous connaissez bien Chénier, vous rappellerez qu'il est surtout attaché à la raison des encyclopédistes plutôt qu'à la philosophie de Rousseau; il a pourtant des côtés d'âme sensible et il admire Rousseau. Mais, sans aucun doute, les choses grandes et neuves sont pour lui les progrès de la raison.    Vous pourrez choisir un classement par ressemblances (grandeurs et nouveautés dans l'ordre philosophique — social — scientifique) — ou un classement par hiérarchie de valeur. Nous choisissons ce dernier, plus difficile mais plus intéressant.    Plan. — I. Ce que Chénier croyait grand et neuf et dont la grandeur est discutable (confiance extrême des encyclopédistes dans la raison — confiance extrême de Rousseau dans la bonté de la nature). — II. Ce qui était mêlé de vérité et d'erreur (la morale de la bienfaisance et la morale du cœur qui croient un peu trop facile de vaincre l'égoïsme humain). — III. Ce qui est resté pour l'avenir (la curiosité intellectuelle, l'esprit expérimental.    Pour chacun de ces points, rappeler des titres d'oeuvres pour répondre à l'expression de Chénier : « Il a paru plusieurs écrits... «

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