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Jacques Charon est mort

Publié le 01/12/2011

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Jacques Charon est mort le 15 octobre 1975, d'une crise cardiaque. Jusqu'à la veille, il avait joué à la Comédie-Française. L'acteur, le personnage, l'homme, c'était tout un et il était connu de la France entière, même de ceux qui n'allaient jamais chez Molière, car son activité était grande et, outre des mises en scène sur le boulevard, il se montrait souvent à la télévision. C'était un familier de tous les foyers. Charon était né le 27 février 1920. Son père était bonnetier et rêvait de voir son fils prendre sa succession à la boutique. La bonneterie mène à Labiche. Charon rêvait, pour sa part, de devenir acteur. Son baccalauréat acquis, il alla suivre les cours de Julien Bertheau puis se présenta nu Conservatoire où il fût reçu. La Comédie-Française s'ouvre à lui et, à peine âgé de vingt ans, il va, avec les célèbres comédiens de l'époque représenter la France en guerre à Belgrade, à Budapest, en Grèce, en Turquie, en Roumanie...

« faut noter celui de Juan Gris par Modigliani qui appartient au Metropolitan Museum de New York.

Le rôle des poètes dans la naissance du cubisme est illustré par des portraits : ceux d'Apollinaire, de Max Jacob, de Reverdy, d'An­ dré Salmon.

L'intérêt de !'.exposition qui ne cherche pas à être une étude sur un moment de l'art français , c'est surtout d'avoir restitué avec vivacité la vie quotidienne du Batea .u-La­ voir entre la venue de Picasso, place Ravignan, et la guerre de 1914.

C'est ainsi que les restaurants fréquentés par « la bande à Picasso » à Montmartre, le ca­ baret du Lapin agile, le cirque, le cinéma y ont naturellement leur place.

Des films d'avant la Grande Guerre , projetés dans les quelques salles du quartier apportent une dimension sup­ plémentaire à cette présentation qui constitue un bon exemple de ce qui peut être fait dans le domaine puisque , de toute façon, le rôle des musées, c'est d'abord de s'adresser à un public qui n'est pas toujours spécialisé, mais qui y vient pour découvrir ce qu'il ignore .et ap­ prendre quelque chose .

La vulgarisation, le didactisme ont mauvaise cote souvept; voilà la preuve qu'ils peuvent se situer à un haut niveau.

Les spécialistes sont satisfaits, le « grand public y trouve ce qu'il cherche.

Sonia Delaunay a quatre-vingt-dix ans A l'occasion des quatre-vingt-dix ans de Sonia Delaunay, le Centre national d'art et de culture Georges Pompidou et le Musée national d'art moderne ont présenté, dans les salles de l'avenue du Président Wilson, une rétrospective de l'œuvre d'un des importants artistes de ce siècle.

Certainement aussi un des peintres qu'on peut considérer comme un témoin de son temps, c'est-à-dire, un peintre de la jeunesse de l'art moderne.

L'exposition a rassemblé des œuvres conservées , en grande partie grâce à la générosité de Sonia Delaunay, dans les collections publi­ ques françaises.

Soixante-dix années de travail y sont présentes, avec notamment, les portraits des débuts (Philomène, Finlandaise, etc.), d'un fauvisme ardent inspiré par l'œuvre de Gauguin Le bal Bullier , de 19 .13, Les prismes électriques, Le marché au Minho , de 1916, et la constante et magnifique série intitulée Rythme-couleurs, qui n'est pas encore achevée.

Sonia Delaunay a la passion de la couleur; elle la chante dans tous les domaines, dans tou­ tes l.es matières , par le jeu des dissonances, des contrastes simultanés, des variations lumineuses, d'où elle tire des rythmes et d .es vibrations ra­ pides qui déterminent à leur tour l'architecture des .formes.

Trait d'union entre les avant-gardes artistiques de J'Europe, de Saint-Pétersbourg à Paris, par l'Allemagne, Sonia Delaunay a connu et Cendrars, Maïakovski, Crevel, Tzara et a participé à leurs recherches et à leurs travaux, en réalisant, par exemple, les reliur .es de leurs ouvrages, en les illustrant.

Fascinée par les arts de mouvement, comme le théâtre ou la danse, le cinéma aussi, son nom reste attaché à celui de Diaghilev et de Marcel L'Herbier.

Pour métamorphoser le quotidien, elle a su transformer le style de la vi.e, les couleurs de la mode (avec ses étonnantes « robes-poèmes »), l'apparence de la rue, les lumières de la ville , tout en préservant toujours la clarté exigeante de sa peinture.

Il est certain que sans Sonia Delaunay, le monde dans lequel nous vivons ne serait pas exactement ce qu'il est.

Le Futurisme russe Au Centre national d'art contemporain, rue Berryer, à Paris, on a pu voir une remarquable exposition consacrée à l'un d.es plus célèbres artistes de la révolution soviétique, Maïakovski.

Un personnage qui appartient à la légende et qui a provoqué autant de sarcasmes que de pas­ sion.

Poète de la révolution, chantre de l'amour, il s'est tué en 1930; auteur dramatique, acteur, orateur, peintre, auteur d'affiches de propagande , caricaturiste, scénariste de films, journaliste, il avait tous les talents.

Il est le représentant d'une épo{{ue artistique , idéologique, politique dont il a incarné les recherches, les excès, les violences et les extraordinaires inventions.

Il a été le fondateur des deux principaux mouve­ ments artistiques des années 20 en Union so­ viétique, le Futurisme russe et Je Front gauche de l'art (LEF).

Par son œuvre antérieure c'est la Révolution; par son comportement et son tempérament, Maïakovs!ki est lié au Futurisme qu'il rejoint en 1911 lorsqu'il fait la rencontre de celui qui en est l'inspirateur et le chef de .file, Bourliouk.

Il se fait remarquer en 1912 en signant un pamphlet dirigé contre l'art « clas­ sique » , Gifle au goût du public, dont les co­ signataires sont Khlebnikov, Bourliouk et Krout­ chonych.

La Révolution l'enthousiasme.

Avec la lutte qu'elle engage contre le passé, le combat que mènent les artistes de son groupe s'élargit en concept d'art révolutionnaire.

C'est la période du LEF.

Le LEF est un courant artistique aux multiples ramifications auquel participent des écrivains comme Pasternak , des critiques et des théoriciens comme Brik, des artistes de l'école constructiviste comme Tatlin, des cinéastes com­ me Eisenstein, des metteurs en scène de théâtre comme Meyerhold.

Une des idées majeures de Maïakovs!ki était qu'à un contenu nouveau et révolutionnaire correspondent des formes nou ­ velles et révolutionnaires.

D'où sa volonté de lier définitivement l'avant-garde politique à l'avant­ garde artistique.

A ·quelques jours de sa mort, le poète avait réalisé à Moscou une exposition-ju­ bilaire qui retraçait tout le mouvement futu­ riste dans le contexte de l'histoire de 1917.

L'un et l'autre étaient inséparables .

L'exposition pré­ sentée >à Paris cet automne, qui est venue du Musée littéraire de Moscou, r. econstitue celle de Maïakovski en 1930.. »

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