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La bibliothèque d’Alexandrie (cours)

Publié le 10/12/2025

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« a) La bibliothèque d’Alexandrie L’histoire de la bibliothèque d'Alexandrie commença en l’an 400 avant Jésus christ, et fut la conséquence d’un seul homme : Alexandre le Grand, conquérant des Persans et de l’Égypte.

Après être arrivé sur le territoire, il fonda la ville d’Alexandrie en Basse-Egypte.

Les Grecs la nommèrent Alexandreôn Polis, tandis que les Romains Alexandria ; les Turcs lui conserveront cette appellation sous la forme de Iskanderièh. Cette ville fut sans contester le plus grand symbole en l’Antiquité de la culture hellénistique.

Erigée par l’architecte Dinocratès, il lui donna la forme d’un manteau macédonien ; la Chlamyde. Après la mort d’Alexandre le Grand en 323 avant J.-C.

une crise politique traversa l’empire grec.

On assista au partage de l’empire par des généraux.

La ville d’Alexandrie fut désignée comme capitale du royaume gréco-égyptien des Ptolémée.

Elle devint rapidement un des grands ports de son temps et le centre d’un vaste commerce qui s’étendait sur toute la Méditerranée.

La population de la ville atteignait entre 500 000 à 600 000 à l’époque d’Auguste.

Elle était considérée comme la cité la plus peuplée de tout l’empire romain.

On y retrouve notamment les Grecs, les Égyptiens, les juifs, les perses, les arabes.

Une civilisation cosmopolite y habite et fréquente pendant plus de neuf siècles. Ce qui fit en grande partie la gloire d’Alexandrie fut sa glorieuse bibliothèque. Avoir une bibliothèque fut le rêve d’Alexandre qui ne put jamais le réaliser. Construite en –288 par Ptolémée 1er Sôter, elle abritait une bibliothèque, une université et également une académie.

L’on doit la connaissance fabuleuse de la bibliothèque, grâce à l’athénien Démétrios, conseiller du Ptolémée 1er, qui eut un budget illimité pour faire la bibliothèque, la plus large de l’Antiquité.

Ptolémée avait également l’intention de faire d’elle un lieu universel, mère de toutes les connaissances de l’humanité. La gestion de la bibliothèque est confiée à des hommes de lettres de grande renommée.

Zénodore d’Ephèse (320-240 avant J.-C.) est le premier de ses bibliothécaires. Avec sa bibliothèque, Alexandrie devint un point de rencontre international des chercheurs et savants, donnant ainsi à l’Afrique du Nord une dimension universelle.

Pendant des décennies des acheteurs patrouillent au nom des Ptolémée les quatre coins de l’univers connu pour obtenir des copies de toutes les créations humaines.

Démétrios était revenu lui-même d’Athènes avec une importante documentation.

Une loi permettait de fouiller les navires accostant à Alexandrie et de rechercher si des œuvres s’y trouvaient.

Si c’était le cas, on les copiait pour en avoir un exemplaire dans la bibliothèque.

Les chercheurs estiment entre 500.000 et 700.000 le nombre d’ouvrages de la bibliothèque d’Alexandrie. Le dessein de Ptolémée était donc d’acquérir toutes les œuvres écrites de l’humanité.

L’institution contenait des sections sur la rhétorique, le droit, les tragédies, les comédies, la poésie lyrique, l’histoire, la médecine, les sciences naturelles.

Sa section sur les ouvrages grecs était la plus importante, reflétant l’ampleur de la production artistique et savante des Grecs.

Les Grecs tenaient à comprendre le monde qui les entourait et considéraient les connaissances des autres peuples comme une grande richesse.

Cette bibliothèque leur permettait surtout d’étendre leur prestige C’était donc une sorte d’université des lettres et des sciences.

Les savants de toutes les disciplines y étaient admis.

D’où l’afflux d’une importante communauté de savants arabes.

Ces dispositions étaient faites pour attirer à Alexandrie des hommes de valeur de toutes les parties du monde grec et ainsi pouvoir supplanter Athènes. Alexandrie fut aussi carrefour des religions.

C’est dans la colonie juive d’Alexandrie que fut écrite la traduction biblique grecque des Septante.

Saint Marc y fonda au 1er siècle chrétien l’importante Église de l’Égypte ; malheureusement, son déclin commença en 415 après J.-C.

notamment dans le meurtre d’Hypatie, femme philosophe païenne massacrée par la foule excitée contre elle par les moines, même si sous l’Islam elle connut un faible regain, avec de la philosophie musulmane. https://www.youtube.com/watch?v=d7vjcRCYu60 https://www.ifla.org/past-wlic/2009/95-nyanjou-fr.pdf b) Constantinople A ses origines, Constantinople avait un tout autre nom, celui de Byzance. Byzance, Byzantium, aurait plusieurs étymologies.

Soit il vient du grec Βυζάντιον (Buzántion), issu de Byzace de Mégare, soit soit il est à rapprocher du verbe grec βύζω (buzô : presser, bourrer, resserrer) qui serait à relier au nom du détroit du Bosphore, un passage (πόρος/poros) resserré (βύζω/buzô) ; soit il vient d’un mot thrace signifiant « bordure, rivage ». Plusieurs légendes suivent le supposé fondateur de la ville, qui aurait inauguré la colonie vers –667 av J.C.

Selon Diodore de Sicile, contemporain de la guerre des Argaunotes, Byzace de Mégare pourrait être le fils de Poséidon et de Céroessa (fille de Zuz et de Io), une divinité d’origine thrace, fils d’une nymphe locale, soit Héraclès lui-même, un prince qui aurait succédé à son beau-père et qui était l’époux de Phidaleia, la fille du toparque Barbysès, venu d’Athènes ou de Mégare, placé à la tête de l’emporion, comptoir commercial thrace. Ou finalement, soit, selon Hérodote, le frère d’Antès, qui se serait opposé, avec lui, à l’Empereur Constantin. De manière plus logique et en partant de l’Histoire, la fondation de l’économie serait plus une continuation de la volonté grecque de posséder les détroits.

Ainsi cette colonie est due à la volonté des thraces de fonder une communauté grécothrace sur des terres arides, qui furent plus tard irriguées par des aqueducs. Les premiers habitants s’implantent aux bords des rivières qui aboutissent à l’estuaire de la Corne d’or, auprès des lacs ou autour des criques du Bosphore. La ville est soumise en 513 av JC par le roi de Perse, Darius, en route pour une campagne contre la Thrace.

Les Ioniens, soumis au roi de Perse Darius, prennent la ville en 504 avant J.-C.

Elle est ensuite prise par Otane, un des généraux de Darius avant que Pausanias, général spartiate, ne s’en empare en 478 avant J.-C. Byzance devient alors durant cette période, une ville issue d’un Empire qui s’étend sur deux contient, et aux Perses pour conquérir la Grèce. Durant la guerre du Péloponnèse, Byzante est successivement prise par les spartiates en 408 avant J.-C.

puis par Alcibiade d’Athènes.

Finalement, Sparte prend le contrôle total de la ville en 405 avant J.C, ce qui coupe toutes les interactions commerciales avec Ahtènes, entrainant par la suite, la chute de la cité-état.

Byzance est alors obligée de renvoyer l’armée athénienne chez elle, et de se soumettre à l’autorité civile et militaire d’un ἁρμοστής ( harmostès), gouverneur en charge des colonies spartiates. Sous le règne d’Alexandre le Grand, fils de Philipe II de Macédoine de 336 à 323 avant J.-C, Byzance est contrainte de se soumettre aux Macédoniens. Cependant, comme Alexandre le Grand passe par le Détroit des Dardanelles afin d’étendre son empire jusqu’en Asie, la ville peut conserver sa neutralité.

Elle reprend ensuite son indépendance après la mort de l’empereur macédonien, et le partage du territoire d’Alexandre.

Par la suite, grâce à des alliances avec notamment la cité maritime de Rhodes. D’après ce texte, la pression des Thraces sur Byzance est antérieure à la venue des Celtes et cesse à l’époque du passage de ces derniers en Asie Mineure : elle s’échelonne donc sur une longue durée, jusqu’en 279 avant J.-C.

Cependant, malgré la pression exercée par les Celtes et le lourd tribut que Byzance est censée payer, la cité trouve de l’argent pour construire une forteresse afin de mener à bien la guerre des Détroits et imposer un péage sur le Bosphore.

Cela lui permet de contrôler le commerce de la Mer Noire : en échange d’huile et de vin fournis par les Grecs, Byzance exporte du blé, des épices, du cuir, des esclaves, du miel, de la cire et des salaisons. Byzance demeure ainsi indépendante jusqu’en 146 av J.C, où elle devient ensuite une cité sous une civitas libera et fœderata (cité libre et fédérée), c’està-dire indépendante mais reliée à Rome par un traité. Byzance reste indépendante jusqu’en 146 av.

J.-C., où elle devient une cité libre et fédérée alliée de Rome.

Elle entre ensuite dans une période de déclin, comme les autres cités grecques d’Asie. Sous les empereurs Vespasien et Hadrien, la ville perd son autonomie mais reste approvisionnée et relativement prospère.

Au IIe siècle ap.

J.-C., sous les Antonins, Byzance est développée, cosmopolite, et un centre de culture hellénique, bien que son éclat passé ne soit pas retrouvé. En 193 ap.

J.-C., Septime Sévère assiège et détruit la ville pour avoir soutenu un rival.

Il la réduit au rang de bourgade, mais finit par la reconstruire, la renomme Antoninia, puis elle reprend son nom d’origine après la mort de son fils Caracalla. Byzance, à la frontière de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique, aurait pu devenir capitale orientale, mais ce projet échoue après l’assassinat de Geta par Caracalla qui subit une damnatio memoriae : sa mémoire est condamnée à l’oubli après sa mort. Au IIIe siècle, Byzance joue un rôle secondaire mais conserve un certain prestige (elle frappe sa propre monnaie jusqu’à Gallien).

Elle subit des attaques barbares (notamment les Goths) mais semble épargnée. En 285, l’instauration de la tétrarchie fait de Byzance un.... »

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