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L'activité au Centre de Saclay du département de physique nucléaire du Commissariat à l'énergie atomique au cours de l'année 1973 (science)

Publié le 16/12/2011

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physique

 

L'activité au cours de l'année 1973 du département de physique nucléaire situé au Centre de Saclay (au sud de Paris, dans le département 91 Essonne) a été caractérisée par une orientation vers les domaines de recherches ouverts par les faisceaux d'ions lourds et les faisceaux de particules de haute énergie. Ces études ont été conduites auprès de l'accélérateur tandem Van de Graaff (ensemble de deux accélérateurs) dont le fonctionnement à 8,5 Me V (millions d'électrons-volts) est extrêmement fiable auprès de l'accélérateur linéaire d'électrons' de 600 Me V (ALS) situé à l'Orme des merisiers, près de Saclay, qui a atteint son rythme annuel d'exploitation maximum, et auprès du poste de spectroscopie fine pour les protons de I GeV du synchroton Saturne, qui est l'accélérateur du Centre d'études nucléaires de Saclay apte à produire en France les particules de plus haute énergie.

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« 1973 a également été marquée par sa partici­ pation active, en étroite collaboration avec l'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2 P3), à la défini­ tion des projets d'accélérateurs nouveaux (accé­ lérateur à ions lourds et transformation du synchroton Saturne en une machine à focali­ sation forte).

La réalisation au plan national de ces accélérateurs, qui doivent prendre pro­ gressivement le relais de la plupart des appa­ reils actuels, permettra d'assurer aux équipes françaises dans ce domaine un niveau de re­ cherche compétitif avec celui des équipes étrangères.

Expérience « Sagittaire IV ,.

Deux hommes pendant cinquante heures à la profondeur fictive dé - 610 m Le Centre expérimental hyperbare de la Compagnie maritime d'expertise COMEX ins­ tallée en banlieue sud de Marseille a réalis~ et réussi à partir du 16 juin, une nouvelle expérience de plongée humaine fictive en pres­ sion de caisson, après celle qui avait été effec­ tuée avec succès au mois de juin 1972.

Il ne s'agîssait pas ici de tenter de battre un record d'équivalence de profondeur sous-marine mais de stationner le plus longtemps possible à la profondeur fictive de -610 rn, déjà attdnte en 1972 pendant une heure et demie alors que l'expérience de juin 1974 a représenté à cette même profondeur de - 610 rn une station de cinquante heures.

Rappelons que cette profon­ deur de 610 rn correspond à 62 bars, le bar étant l'unité de pression représentant cent pièzes, soit une pression d'environ 750 mm de mercure.

Et, en ·complément de l'expérience précédente, les deux hommes : Alain JouRDE, 27 ans et Claude BounniER, 28 ans, ont pu ef­ fectuer à l'équivalence d'une telle profondeur un travail assez efficace.

Les précautions les plus rigoureuses avaient été prévues pour que l'expérience « Sagittaire IV » n'affecte pas l'état de santé des deux hommes, toujours à la merci du syndrome ner­ veux des hautes pressions, qui est notamment constitué par des tremblements et des anoma­ lies dans le tracé des électro-encéphalogram­ mes.

La mise en pression a ainsi été étalée snr la longue dnrée de 261 heures, avec équi­ valence de descente n'excédant pas trois mètres à l'heure au-dessous de 400 rn et l'observation de nombreux paliers : 17 heures à - 200 m et 48 heures à - 400 rn et - 550 m.

Les expériences de plongée humaine fictive réalisées en pression de caisson sont effectuées par la COMEX pour le compte du « Centre na­ tional pour l'exploitation des océans ».

Leur but est de tester la profondeur marine jusqu'à laquelle le travail humain reste possible.

Elles sont dirigées du point de vue médical par le docteur Xavier Fructus qui a constaté à propos de l'expérience Sagittaire IV : « La première leçon que nous en tirons est que l'homme pos- sède des facultés remarquables d'adaptation aux grandes profondeurs ».

La planète Mercure photographiée et étudiée au passage par la sonde américaine Mariner 10 Les nombreux clichés photographiques de la planète Mercure obtenus par la sonde spatiale américaine Mariner 10 quand à fin mars elle a survolé cette planète à moins de 1 000 km d'altitude, ont permis d'avoir confirmation de sa constitution alors qu'à vrai dire, en raison de son énorme distance de la Terre, elle n'était connue jusqu'ici que par les recherches mathé­ matiques de nos astronomes et les mesures ef­ fectuées par radar.

- Ainsi qu'il était admis jusqu'à présent, la planète Mercure, dont le diamètre représente environ le tiers de celui de la Terre, est cou­ verte de cratères, ce qui la fait ressembler en plus grand, à la Lune, mais une Lune brûlante, car Mercure se trouve être la planète la plus proche du Soleil, et beaucoup plus proche de ce dernier que de la Terre.

Selon les informations recueillies par les instruments de la sonde Mariner 10, Mercure possède une densité beaucoup plus forte que celle de la Terre.

Elle serait constituée en son centre de fer liquide, le fer représentant les deux tiers de sa masse, et ceci expliqut!rait l'existence sur cette planète d'un champ magné­ tique, celui-ci étant néanmoins beaucoup plus faible que celui de la Terre.

La N.A.S.A.

a commandé en Europe la construction de deux exemplaires du laboratoire spatial habité Spacelab La N.A.S.A.

(National Aeronautics and Space Administration), organisme connu dans le mon­ de entier parce qu'il organise tous les vols spa­ tiaux entrepris par les Etats-Unis, a confirmé dans la première quinzaine de juin, sa décision de passer commande à la société allemande ERNO d'un second exemplaire du laboratoire orbital habité Spacelab.

On sait que ce labo­ ratoire doit, à partir de 1980, être placé de nombreuses fois sur orbite grâce à la possi­ bilité de son premier étage de revenir sur la Terre.

Accouplé à une navette spatiale améri­ caine, il aura à son bord des cosmonautes amé­ ricains et des savants américains et européens.

(Voir pour détails complémentaires le feuillet « Lois de la Matière » du Cahkr Informations d'octobre 1973).

La société allemande ERN.:> fait appel pour la construction du laboratoire spatial Space­ lab à un ensemble industr:el groupant les pays européens qui ont décidé de participer au oro­ gramme.. »

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