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Les Anglais découvrent leur passé

Publié le 17/12/2011

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A York, les Anglais ont mis en place un nouveau programme archéologique qui devrait permettre la mise au jour et la sauvegarde de nombreux restes antiques. La ville était déjà habitée il y a deux mille ans. Les découvertes auxquelles ce programme, le York Archaelogical Trust, a abouti, offrent bien plus d'intérêt que celles qui se limitent aux habituels objets qu'on trouve au cours des fouilles, ,des vases usuels, en particulier. Les fouilles d'York apportent des renseignements sur le genre d'existence qu'y menait la population au temps des Romains. York était une des prindpales villes de la Grande-Bretagne et elle est demeurée l'agglomération la plus irnport·ante du nord de l'Angleterre au cours du Moyen Age, à l'époque anglo-saxonne, au temps des Vikings et pendant les siècles qui se sont écoulés jusqu'à la Renaissance.

« sa famille (buste de Béatrice d'Este par Gian Cristofora Romano), des objets qui lui ont appartenu (une assiette de son service), ses conseillers et ses correspondants (un portrait de Gian Giorgio Trissini, de Catena, qui est au Louvre), etc.

Le milieu érudit qui était celui d'Isabelle, et qui a inspiré l'iconographie com­ plexe de ses peintures est également évoqué par un choix de livres inspiré de ceux qui figuraient autrefois dans sa bibliothèque (aiusi, un Chan­ sonnier provençal, du fonds de la Bi-bliothèque nationale qui lui a sans doute appartenu).

Isabelle était une collectionneuse passionnée et elle .passa sa vie à rassembler des quantités d'objets précieux, d'antiques et de bronzes de l' Antico dans sa Gratta, petite pièce anuexe du Studiolo de la Corte Vecchia.

Des objets équivalents ont été choisis dans les co'llections du Louvre pour donner l'idée approximative de ses goûts et de sa curiosité (Jules Romain : dessin pour une salière, conservée à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris et un Satyre, de l'a­ telier padouan du XVI• siècle).

Dans la seconde parti.e, l'exposition propose d'abord une étude sur ce qu'était le Studiolo dans les palais italicus de la Ren1aissance (on en connaît en effet à Gubbio, à Urbino, etc), et rappel•le l'histoire des studioli d'Isabelle au Castello San Giorgio et à la Corte Vecchia (carreaux aux armes des Gonzagues, du musée J1acquemart-André, qui viennent du Castello San Giorgio).

La décoration peinte célébrait sous forme d'allégories mythologiques le triomphe de la vertu sur les vices, pour illustrer l'heu­ reuse harmonie d'une vie bien menée.

IsabbNe y est symboli(J:uement représeutée dans une œuvre de Mantegna sous les traits de Vénus ou de Minerve (Le Parnasse et Minerve chassant les Vices du jardin de la Vertu).

Perugin .pei­ gnit Le combat de l'Amour et de la chasteté; et Lorenzo Costa L'allégorie de la Cour d'Isa­ belle d'Este.

Costa termina aussi Le règne de Comus que Mantegna avait laissé inache·vé à sa.

mort, en 1506.

A ces cinq peintures, Isabelle a joint, sans doute vers 1530, deux Corrège, L'allégorie des Vertus et celle des Vices.

Deux salles de l'exposition sont dédiées à l'étude de ces peintures.

Dans la première, elles sont com­ parées aux dessins préparatoires (Corrège : Allégorie des vertus, au Louvre;), aux gravu­ res (Pollaiuolo : Le combat des hommes nus; Zoan Andrea : Quatre danseuses, appartenant à la Bibliothèque nationale), ou même aux bronzes (.4.rion, de Riccio, Louvre).

Dans une autre sallie sont présentés les résultats des re­ cherches du Laboratoire de recherches des mu­ sées de Fra:nce.

L'influence des peintures du Studiolo d'lsa­ bel1e sur différents artistes français fait l'objet de la fin de l'exposition.

Parmi ces artistes Coypel (Silène barbouillé de mûres par la nym­ nhe Eglé, musée de Reims), Ingres (Etude pour l'Age· d'or, musée Ingres de Montau~an), Mo­ reau et Degas (copie d'après la Mznerve de Mantegna, Louvre).

Cette eXlposition démontre une fois de plus la parfaite maîtrise acquise aujourd'hui par le Louvre dans u11 domaine complexe : comment faire découvrir par un public qui n'est pas seu­ lement constitué de spécialistes une forme d'art, un .mi'lieu, une époque, en échappant à un didactisme lourd et ennuyeux.

L'exposition dure jusqu'au 13 octobre.

Les « esclaves • de Michel-Ange Le cinquième centenaire de la n·aissance de Michel-Ange a donné lieu, dans de nombreux pays occidentaux à des manifestations excep­ tionnelles.

Chez les Anglais entre autres qui ont su donner du gra:nd artiste une image particu­ lièrement éloquente.

La France, plus lente à célébrer Michel-Auge, lui a réservé, au Louvre, une très belle e~position.

On peut y voir les dessins des Esclaves, qui devaient être sculptés .pour le tombeau du pape Jules II.

De toutes les commandes faites à Michel-Ange, cel'le qui l'occupa le plus longtemps et qui lui ap•porta le plus de déboires fut certainement celle du tombeau du pape.

Conçu dès 1505 de façon grandiose, il ne fut termi•né que quara:nte ans plus tard sous une forme beaucoup plus mOdes­ te.

L'artiste n'y avait retenu que certaines des positions des cinq projets antérieurs et qui furent abandonnés les uns après les autres.

Parmi les sept figur.:!s scu'l. »

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