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Les États-Unis sous les présidences démocrates (1960-1968) : histoire intérieure et politique extérieure A miens, Bordeaux, Caen, C lermont-Ferrand, P aris-Créteil, V ersailles, e tc .

Publié le 04/08/2013

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histoire
Les États-Unis sous les présidences démocrates (1960-1968) : histoire intérieure et politique extérieure A miens, Bordeaux, Caen, C lermont-Ferrand, P aris-Créteil, V ersailles, e tc .. septembre 1 986 T YPE 1 Repères chronologiques novembre 1960: élection de John Kennedy. mars 1961 : Kennedy propose l'Alliance p our le progrès. octobre 1962: crise de Cuba. juillet 1963 : traité de Moscou sur les essais nucléaires. novembre 1963 : assassinat de John Kennedy. mai 1964: discours d u président L. J ohnson sur la « Grande société«. 1964-1967: Kennedy R ound: baisse des droits de douane de 40 % s ur les produits industriels. été 1967 : grandes émeutes raciales. décembre 1967: 474 000 Américains a u Vietnam. mars 1968: annonce de l'arrêt des bombardements sur le N ordVietnam. 1968 : assassinat d u p asteur Martin Luther King. avril Message d u Président Lyndon Johnson sur l'état de l'Union le 10 janvier 1967 (début d u message) N ice, Corse. j uin 1987 T YPE Il « M. le Président (du Congrès), M. le Vice-Président (du Congrès), Messieurs les Membres d u Congrès, Je m'adresse à vous ce soir alors que notre nation traverse un moment crucial de son Histoire. Sur le plan intérieur, la question se pose de savoir si n ous allons poursuivre nos efforts p our faire bénéficier tous les Américains des plus vastes possibilités, alors même que la plupart d'entre eux jouissent d 'un niveau de vie jamais atteint p ar aucun peuple. P our ce qui concerne la politique étrangère, la question se pose de savoir si n ous avons la persévérance de poursuivre une guerre coûteuse, p our des objectifs limités, et alors que le d anger nous paraît lointain. Il ne s'agit pas de refuser de combattre p our n otre cause lorsque le d anger est évident et proche, mais de faire face à un danger, p our lointain et vague qu'il soit - alors que certains croient prudent de déposer le fardeau. 32 Je suis venu ce soir demander au Congrès et au pays de trancher, c'est-à-dire d'honorer nos engagements, de poursuivre chez nous et vis-à-vis des autres, l'effort entrepris pour améliorer la vie en Amérique, et de réaffirmer notre fidélité envers la liberté.« , La Documentation Française. Notes et Etudes documentaires, 20 février 1967. L e candidat étudiera ce document sous forme de commentaire composé, ou bien répondra a ux questions. Questions 1. Replacez brièvement ce document dans le contexte général de l'époque, et présentez en quelques mots la personnalité et la carrière de son auteur. Quels sont les pouvoirs du Congrès à qui il s'adresse? 2. En prenant soin de partir du texte, précisez quelle est la préoccupation prioritaire du Président Johnson en matière de politique intérieure, d'une part, et de politique étrangère, d'autre part. 3. En vous référant, d'abord, à la tonalité du message, comment ces deux priorités sont-elles perçues p ar l'opinion publique des États-Unis? l2°- I Les États-Unis et le monde en 1973 Lille, Amiens, Rouen. j uin 1987 T YPE I l Conseiller du Président Nixon pour les affaires étrangères depuis 1969, Henry Kissinger dresse un bilan de la politique extérieure américaine après la signature des Accords de Paris sur le rétablissement de la p aix au Viêt-nam (27 janvier 1973). « ... Je restai seul dans mon bureau attendant l'allocution de Nixon à la nation. C'était le p oint culminant de tout ce que nous avions enduré et tenté pendant quatre ans. Plus de deux millions d ' Américains avaient donné une part de leur vie, plus de quarante-cinq mille étaient morts, plusieurs centaines de milliers avaient été blessés pour ce pays lointain. Eux et leur famille pouvaient à présent retirer une certaine fierté parce que tout cela n'avait pas été entièrement en vain; quant à ceux qui s'étaient opposés à l'effort de guerre en Indochine, on pouvait espérer qu'ils rallieraient le gouvernement puisque leur but, la paix, était atteint. Et les peuples d u Viêt-nam du Sud, d u Laos et d u Cambodge allaient peut-être enfin connaître un avenir tranquille, sûr, basé sur le progrès et digne de leurs sacrifices. Nous nous trouvions, je le souhaitais ardemment, au seuil d'une période, de réconciliation nationale ... L a Chine était maintenant une amie dont il fallait tenir compte; nous avions construit une base nouvelle p our des relations stables avec l 'Union soviétique grâce à un Accord de Berlin, au premier traité sur la 33 limitation des armes stratégiques et à un ensemble convenu de règles internationales. Nous avions assoupli les relations avec nos adversaires ... En nous appuyant sur la cohérence et la vitalité de l' Alliance Atlantique, nous pouvions tester les occasions vraiment favorables à la détente. A u Moyen-Orient la conjoncture était extraordinaire; je devais rencontrer en février le Conseiller du Président Sadate pour la sécurité nationale, mon premier pas de négociateur dans cette partie d u monde ... Nixon entamait son second mandat avec un vote formidable de confiance populaire, un exécutif fort a u sommet de son pouvoir et un pays à l'apogée de sa gloire internationale ... «. H. Kissinger, A la Maison Blanche, 1968-1973, tome Il, p. 1531-1532, Éd. Fayard, 1979. L e candidat pourra, au choix, rédiger un commentaire composé ou répondre a ux questions suivantes : 1. Quelle est la situation d u conflit indochinois à l'arrivée de Nixon a u pouvoir? Pourquoi H . Kissinger peut-il écrire, à propos de l'accord signé à P aris: c 'était le point culminant de tout ce que nous avions enduré e t tenté pendant quatre ans? 2. Quels effets H. Kissinger attend-il de ce rétablissement de la paix pour les Américains? L es peuples du Viêt-nam du Sud, du L aos e t du Cambodge ont-ils connu un avenir tranquille comme Kissinger semblait l'envisager? 3. Expliquez la phrase : nous avions assoupli nos relations avec nos adversaires. 4. Quels faits autorisent l'affirmation de H. Kissinger: A u M oyen-Orient la conjoncture était extraordinaire? Les espoirs de H. Kissinger se sont-ils réalisés rapidement dans cette partie du Monde? 5. N ixon e ntamait son second mandat avec un vote formidable de confiance populaire, un e xécutiff ort au sommet de son pouvoir e t un p ays à l'apogée de s a gloire internationale. Ce jugement de Kissinger a-t-il été confirmé par la suite des évènements? 34
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« Je suis venu ce soir demander au Congrès et au pays de trancher, c'est-à-dire d'honorer nos engagements, de poursuivre chez nous et vis-à-vis des autres, l'effort entrepris pour améliorer la vie en Amérique, et de réaffirmer notre fidélité envers la liberté.» , La Documentation Française.

Notes et Etudes documentaires, 20 février 1967.

Le candidat étudiera ce document sous forme de commentaire composé, ou bien répondra aux questions.

Questions 1.

Replacez brièvement ce document dans le contexte général de l'époque, et présentez en quelques mots la personnalité et la carrière de son auteur.

Quels sont les pouvoirs du Congrès à qui il s'adresse? 2.

En prenant soin de partir du texte, précisez quelle est la préoccupa­ tion prioritaire du Président Johnson en matière de politique intérieure, d'une part, et de politique étrangère, d'autre part.

3.

En vous référant, d'abord, à la tonalité du message, comment ces deux priorités sont-elles perçues par l'opinion publique des États-Unis? l 2°- I Les États-Unis et le monde en 1973 Lille, Amiens, Rouen.

juin 1987 TYPE Il Conseiller du Président Nixon pour les affaires étrangères depuis 1969, Henry Kissinger dresse un bilan de la politique extérieure américaine après la signature des Accords de Paris sur le rétablissement de la paix au Viêt-nam (27 janvier 1973).

« ...

Je restai seul dans mon bureau attendant l'allocution de Nixon à la nation.

C'était le point culminant de tout ce que nous avions enduré et tenté pendant quatre ans.

Plus de deux millions d' Américains avaient donné une part de leur vie, plus de quarante-cinq mille étaient morts, plusieurs centaines de milliers avaient été blessés pour ce pays lointain.

Eux et leur famille pouvaient à présent retirer une certaine fierté parce que tout cela n'avait pas été entièrement en vain; quant à ceux qui s'étaient opposés à l'effort de guerre en Indochine, on pouvait espérer qu'ils rallieraient le gouverne­ ment puisque leur but, la paix, était atteint.

Et les peuples du Viêt-nam du Sud, du Laos et du Cambodge allaient peut-être enfin connaître un avenir tranquille, sûr, basé sur le progrès et digne de leurs sacrifices.

Nous nous trouvions, je le souhaitais ardemment, au seuil d'une période, de réconciliation nationale ...

La Chine était maintenant une amie dont il fallait tenir compte; nous avions construit une base nouvelle pour des relations stables avec l'Union soviétique grâce à un Accord de Berlin, au premier traité sur la 33. »

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