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« O. K. » Les pages du journal se mirent alors

Publié le 12/04/2014

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« O. K. » Les pages du journal se mirent alors à tourner toutes seules, comme sous l'action d'une rafale de vent, et s'immobilisèrent à la date du treize juin. La petite case dans laquelle la date était inscrite se transforma en une sorte de minuscule écran de télévision. Les mains un peu tremblantes, Harry approcha le livre de son visage pour coller un oeil contre cette petite fenêtre et soudain, il se sentit basculer en avant tandis que la fenêtre s'élargissait. Un instant plus tard, il plongeait tête la première à travers cette ouverture, emporté dans un tourbillon d'ombres et de couleurs. Bientôt, il sentit à nouveau un sol dur sous ses pieds. Il se releva, tremblant de tout son corps, et entouré de formes floues qui retrouvèrent brusquement leur netteté, comme à travers un objectif qu'on aurait mis au point. Il reconnut immédiatement l'endroit dans lequel il se trouvait. Cette pièce ronde aux murs recouverts de portraits somnolents, c'était le bureau de Dumbledore. Mais l'homme assis derrière la grande table n'était pas Dumbledore. C'était un petit sorcier tout ridé, frêle et chauve avec encore quelques rares cheveux blancs et fins. Eclairé par une chandelle, il lisait une lettre. Jamais Harry n'avait vu cet homme. --Je suis désolé, dit-il d'une voix mal assurée. Je ne voulais pas vous déranger... Mais le sorcier ne lui accorda pas un regard. Il continuait à lire, les sourcils légèrement froncés. Harry s'approcha du bureau. --Je... je crois qu'il vaut mieux que je m'en aille... balbutia-t-il. Mais le sorcier continua de faire comme s'il n'était pas là. Il replia la lettre, se leva de son fauteuil, passa devant Harry sans le voir et alla ouvrir les rideaux de la fenêtre. Dehors, le ciel était d'un rouge éclatant. Le soleil se couchait. Le sorcier retourna à son bureau, se rassit et se tourna les pouces, les yeux fixés sur la porte. Harry regarda autour de lui et ne vit ni Fumseck le phénix, ni les étranges instruments qu'il avait entendus bourdonner dans le bureau de Dumbledore. Il se trouvait dans le Poudlard que Jedusor avait connu et le sorcier assis à la table était le directeur en exercice à l'époque. Harry, lui, était devenu une sorte de fantôme que les gens d'il y a cinquante ans ne pouvaient pas voir. Quelqu'un frappa à la porte du bureau. --Entrez, dit le vieux sorcier d'une voix faible. Un garçon qui devait avoir environ seize ans poussa la porte et ôta son chapeau pointu. Un insigne de préfet brillait sur sa poitrine. Il était plus grand que Harry et avait lui aussi des cheveux d'un noir de jais. --Ah, c'est vous, Jedusor, dit le directeur. --Vous vouliez me voir, professeur Dippet ? demanda Jedusor. Il semblait mal à l'aise. --Asseyez-vous, dit le sorcier. Je viens de lire la lettre que vous m'avez envoyée. --Ah. Jedusor s'assit, les mains étroitement serrées l'une contre l'autre. --Mon garçon, dit le sorcier d'un ton bienveillant, il m'est impossible de vous autoriser à rester à l'école pendant l'été. Vous ne voulez vraiment pas rentrer chez vous pour les vacances ? --Non, répondit aussitôt Jedusor. Je préfère de beaucoup rester à Poudlard plutôt que de retourner dans ce... dans ce... --Je crois que vous habitez dans un orphelinat de Moldus pendant les vacances, c'est bien ça ? dit le sorcier d'un air intéressé. --Oui, Monsieur, répondit Jedusor en rougissant légèrement. --Vous êtes né de parents moldus ? --Moitié, moitié, répondit Jedusor. Père moldu, mère sorcière. --Et vos parents sont tous les deux... --Ma mère est morte peu après ma naissance. Monsieur. A l'orphelinat, on m'a dit qu'elle avait vécu juste assez longtemps pour me choisir mes prénoms : Tom qui était le prénom de mon père et Elvis qui était celui de mon grand-père. Dippet hocha la tête d'un air compatissant. --Normalement, on aurait pu s'arranger pour vous garder ici cet été, dit-il, mais dans les circonstances présentes... --Vous voulez dire, toutes ces agressions ? Harry sentit son coeur faire un bond dans sa poitrine et il s'approcha encore un peu de peur de manquer la moindre parole. --C'est cela, en effet, reprit le directeur. Mon garçon, vous devez comprendre qu'il serait déraisonnable de ma part de vous autoriser à rester au château à la fin du trimestre, compte tenu de la récente tragédie qui a eu lieu... La mort de cette malheureuse jeune fille. Vous serez beaucoup plus en sécurité dans votre orphelinat. Pour tout dire, le ministère de la Magie envisage même de fermer l'école. Nous n'avons malheureusement toujours pas réussi à savoir où se situait la... heu... source de ces désagréments... Une lueur brilla soudain dans le regard de Jedusor. --Et si le coupable se faisait prendre, Monsieur ?... Tout serait terminé... --Que voulez-vous dire ? demanda Dippet d'une petite voix aiguë en se redressant dans son fauteuil. Jedusor, sauriez-vous quelque chose concernant ces agressions ?

« —Asseyez-vous, dit le sorcier.

Je viens de lire la lettre que vous m'avez envoyée.

—Ah.

Jedusor s'assit, les mains étroitement serrées l'une contre l'autre.

—Mon garçon, dit le sorcier d'un ton bienveillant, il m'est impossible de vous autoriser à rester à l'école pendant l'été.

Vous ne voulez vraiment pas rentrer chez vous pour les vacances ? —Non, répondit aussitôt Jedusor.

Je préfère de beaucoup r\ ester à Poudlard plutôt que de retourner dans ce...

dans ce...

—Je crois que vous habitez dans un orphelinat de Moldus pendant les v\ acances, c'est bien ça ? dit le sorcier d'un air intéressé.

—Oui, Monsieur, répondit Jedusor en rougissant légèrement.

—Vous êtes né de parents moldus ? —Moitié, moitié, répondit Jedusor.

Père moldu, mère sorcière.

—Et vos parents sont tous les deux...

—Ma mère est morte peu après ma naissance.

Monsieur.

A l'orphelinat, on m'a dit qu'elle avait vécu juste assez longtemps pour me choisir mes prénoms : Tom qui était le prénom de mon père et Elvis qui était celui de mon grand-père.

Dippet hocha la tête d'un air compatissant.

—Normalement, on aurait pu s'arranger pour vous garder ici cet été, dit-il, mais dans les circonstances présentes...

—Vous voulez dire, toutes ces agressions ? Harry sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine et il s'approcha encore un peu de peur de manquer la moindre parole.

—C'est cela, en effet, reprit le directeur.

Mon garçon, vous devez comprendre qu'il serait déraisonnable de ma part de vous autoriser à rester au château à la fin du trimestre, compte tenu de la récente tragédie qui a eu lieu...

La mort de cette malheureuse jeune fille.

Vous serez beaucoup plus en sécurité dans \ votre orphelinat.

Pour tout dire, le ministère de la Magie envisage même de fermer l'école.

Nous n'avons malheureusement toujours pas réussi à savoir où se situait la...

heu...

sou\ rce de ces désagréments...

Une lueur brilla soudain dans le regard de Jedusor.

—Et si le coupable se faisait prendre, Monsieur ?...

Tout serait terminé...

—Que voulez-vous dire ? demanda Dippet d'une pe tite voix aiguë en se redressant dans son fauteuil.

Jedusor, sauriez-vous quelque chose concernant ces agressions \ ?. »

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