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on ne connaît pas la fin ; et il n'existe plus personne, à part Elrond, qui s'en souvienne correctement, telle qu'on a rapportait autrefois.

Publié le 30/10/2013

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on ne connaît pas la fin ; et il n'existe plus personne, à part Elrond, qui s'en souvienne correctement, telle qu'on a rapportait autrefois. C'est une belle histoire, bien que triste, comme le sont toutes celles de la Terre du Milieu ; mais elle pourra cependant vous redonner courage. Il resta un moment silencieux, puis il se mit, non à raconter, mais à psalmodier doucement :   Les feuilles étaient longues, l'herbe était verte, Les ombelles de ciguë hautes et belles Et dans la clairière se voyait une lumière D'étoiles dans l'ombre scintillant. Là, dansait Tinuviel Sur la musique d'un pipeau invisible Et la lumière des étoiles était dans ses cheveux, Et dans ses vêtements miroitants.   Là, vint Beren des montagnes froides Et, perdu, il erra sous les feuilles, Et où roulait la Rivière des Elfes Il marchait seul et affligé. Il regarda au travers des feuilles de ciguë Et vit, étonné, des fleurs d'or Sur la mante et les manches de la vierge, Et ses cheveux comme une ombre suivant.   L'enchantement ranima ses pieds las, Sur les collines condamnés à errer ; Il poussa en avant, fort et leste, voulant atteindre les rayons de lune étincelants. Par le lacis des bois du Pays des Elfes Elle s'enfuit, légère, sur ses pieds dansants Et le laissa, solitaire, errer encore, Dans la forêt silencieuse écoutant.   Il entendit là souvent le son flottant De pieds aussi légers que la feuille de tilleul, Ou la musique sourdre sous terre, Dans les creux cachés trillant. À présent flétries gisaient les feuilles de ciguë, Et une à une avec un soupir Tombaient, susurrantes, les feuilles de hêtre Dans le bois hivernal agitées.   Il la cherchait toujours, errant au loin Où les feuilles des années formaient un tapis épais, À la lumière de la lune et au rayonnement des étoiles Dans les cieux glacés frissonnant. La mante de la vierge miroitait sous la lune Comme sur un sommet élevé et lointain Elle dansait, et à ses pieds était étendue Une brume d'argent frémissant.   Quand l'hiver fut passé, elle revint, Et son chant libéra le soudain printemps, Comme l'alouette qui s'élève et la pluie qui tombe Et l'eau fondante qui murmure. Il vit les fleurs elfiques jaillir À ses pieds, et de nouveau réconforté Il brûla de danser et de chanter auprès d'elle Sur l'herbe paisible.   De nouveau, elle s'enfuit, mais vivement il vint. Tinuviel ! Tinuviel ! Il l'appela par son nom elfique, Et alors elle s'arrêta, écoutant. Un moment elle se tint là, Et sa voix exerça un charme sur elle : Beren vint, et le destin tomba sur Tinuviel Qui dans ses bras s'abandonna, scintillante.   Comme Beren regardait dans les yeux de la vierge Parmi les ombres de ses cheveux, Il vit là scintiller comme en un miroir La lumière tremblante des étoiles aux cieux. La belle Tinuviel, L'immortelle vierge à la sagesse elfique, Sur lui répandit ses cheveux ombreux Et l'enserra de ses bras semblables à l'argent miroitant.   Longue fut la route que le destin leur traça, Par-dessus les montagnes rocheuses, froides et grises, Par des salles de fer et des portes obscures, Et des forêts de nuit sans lendemain. Les mers séparatrices entre eux s'étendirent, Et pourtant enfin ils se retrouvèrent une fois de plus Et, il y a longtemps, ils disparurent Dans la forêt, chantant sans tristesse.

« Il l’appela parsonnom elfique, Et alors elles’arrêta, écoutant. Un moment ellesetint là, Et sa voix exerça uncharme surelle : Beren vint,etledestin tomba surTinuviel Qui dans sesbras s’abandonna, scintillante.   Comme Berenregardait danslesyeux delavierge Parmi lesombres deses cheveux, Il vit làscintiller commeenun miroir La lumière tremblante desétoiles auxcieux. La belle Tinuviel, L’immortelle viergeàla sagesse elfique, Sur luirépandit sescheveux ombreux Et l’enserra deses bras semblables àl’argent miroitant.   Longue futlaroute queledestin leurtraça, Par-dessus lesmontagnes rocheuses,froidesetgrises, Par dessalles defer etdes portes obscures, Et des forêts denuit sans lendemain. Les mers séparatrices entreeuxs’étendirent, Et pourtant enfinilsseretrouvèrent unefoisdeplus Et, ilya longtemps, ilsdisparurent Dans laforêt, chantant sanstristesse.. »

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