Paul Verlaine, Sagesse III, 1.
Publié le 08/03/2011
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L'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable. Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou ? Vois, le soleil toujours poudroie à quelque trou. Que ne t'endormais-tu, le coude sur la table ? Pauvre âme pâle, au moins cette eau du puits glacé, Bois-la. Puis dors après. Allons, tu vois, je reste, Et je dorloterai les rêves de ta sieste, Et tu chantonneras comme un enfant bercé. Midi sonne. De grâce éloignez-vous, madame. Il dort. C'est étonnant comme les pas de femme Résonnent au cerveau des pauvres malheureux. Midi sonne. J'ai fait arroser dans la chambre, Va, dors ! L'espoir luit comme un caillou dans un creux. Ah ! Quand refleuriront les roses de septembre ! Paul Verlaine, Sagesse III, 1. Vous ferez de ce poème un commentaire composé. Vous pourrez montrer, par exemple, comment Verlaine nous fait ressentir la difficile quête de l'espoir.
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