Talleyrand juge des Méditations.
Publié le 20/03/2011
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Matière. — En 1820, le succès des Méditations fut immédiat et universel. Partout, on lisait et on admirait l'Automne, le Vallon, le Lac, l'Isolement. M. de Talleyrand, qui avait reçu le volume de Mme de Talmont, lui écrivait : « Je vous renvoie, princesse, avant de m'endormir, le petit volume que vous m'avez prêté hier. Qu'il vous suffise de savoir que je n'ai pu dormir et que je l'ai lu jusqu'à quatre heures du matin pour relire encore. Je ne suis pas prophète ; je rte puis pas vous dire ce que sentira le public ; mais mon public, à moi, c'est mon impression sous les rideaux. Il y a là un homme, nous en reparlerons «. Vous supposerez que, dans le salon de la princesse de Talmont, M. de Talleyrand reparle du jeune poète, explique les raisons de son admiration, montre ce qu'il a de nouveau, de profondément humain dans ses vers.
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