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--Vas-y, sers-toi, proposa Harry, ravi de pouvoir partager quelque chose avec quelqu'un pour la première fois de sa vie.

Publié le 12/04/2014

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--Vas-y, sers-toi, proposa Harry, ravi de pouvoir partager quelque chose avec quelqu'un pour la première fois de sa vie. C'est quoi, ça ? demanda-t-il en montrant un paquet de Chocogrenouilles. Ce ne sont pas de vraies grenouilles, j'espère ? --Non, mais regarde la carte qui est à l'intérieur, j'en fais collection. Il me manque Agrippa. --La carte ? --Dans chaque paquet de Chocogrenouille, il y a une carte sur un sorcier ou une sorcière célèbre. J'en ai déjà cinq cents, mais il m'en manque encore quelques-unes, Agrippa et Ptolémée, par exemple. Harry ouvrit un paquet de Chocogrenouille et trouva la carte. Elle montrait la photo d'un homme avec des lunettes en demi-lune, un long nez aquilin, une chevelure argentée, une barbe et une moustache. Sous le portrait était écrit le nom du personnage: Albus Dumbledore. --C'est lui, Dumbledore ? s'exclama Harry --Ne me dis pas que tu n'en as jamais entendu parler ? Tiens, passe-moi un autre Chocogrenouille, j'y trouverai peut-être une carte qui me manque. Harry retourna la carte et lut: « ALBUS DUMBLEDORE, ACTUEL DIRECTEUR DU COLLEGE POUDLARD. Considéré par beaucoup comme le plus grand sorcier des temps modernes, Dumbledore s'est notamment rendu célèbre en écrasant en 1945 le mage Grindelwald, de sinistre mémoire. Il travailla en étroite collaboration avec l'alchimiste Nicolas Flamel et on lui doit la découverte des propriétés du sang de dragon. Les passe-temps préférés du professeur Dumbledore sont le bowling et la musique de chambre. » Harry regarda à nouveau la photo et fut stupéfait de constater que Dumbledore avait disparu. --Il est parti ! s'écria-t-il. --Tu ne voudrais pas qu'il reste là toute la journée, dit Ron. Mais ne t'en fais pas, il va revenir. Oh non, je suis encore tombé sur Morgane. J'en avais déjà six... Tu la veux ? Tu pourras commencer une collection. Ron regarda avec envie la pile de Chocogrenouilles qui attendaient d'être ouverts. --Vas-y, sers-toi, dit Harry, Tu sais, chez les Moldus, les gens restent immobiles sur leurs photos, expliqua-t-il. --Ah bon ? Ils ne vont jamais faire un tour ? demanda Ron, étonné. Ça, c'est vraiment bizarre. Harry vit alors Dumbledore reprendre sa place sur la photo et lui adresser un petit sourire. Ron avait beaucoup plus de plaisir à manger les Chocogrenouilles qu'à regarder les portraits des sorcières et sorciers célèbres mais Harry, lui, n'arrivait pas à en détacher les yeux. Bientôt, en plus de Dumbledore et de Morgane, il trouva les cartes de Hengist, de Woodcroft, d'Alberic Grunnion, de Circé, de Paracelse et de Merlin. Il s'arracha enfin à la contemplation de la druidesse Cliodna qui se grattait le nez pour ouvrir un sachet de Dragées surprises de Bertie Crochue. --Fais attention avec ça, dit Ron. On peut vraiment avoir des surprises en mangeant ces trucs-là. Il y a toutes sortes de parfums. Si tu as de la chance, tu peux avoir chocolat, menthe ou orange, mais parfois, on tombe sur épinards ou foie et tripes. George dit qu'un jour il en a eu un au sang de gobelin. Ron prit une dragée verte, l'examina attentivement et en mordit prudemment l'extrémité. --Beuârk ! s'exclama-t-il. Du chou de Bruxelles ! Pendant un bon moment, ils s'amusèrent à manger les Dragées surprises. Harry tomba sur divers parfums, toast grillé, noix de coco, haricots blancs, fraise, curry, gazon, café, sardine. Il eut même le courage d'en goûter une qui avait une étrange couleur grise et que Ron refusa de toucher. C'était une dragée au poivre. Après avoir traversé des paysages de campagne aux champs bien dessinés, le train abordait à présent une région plus sauvage, avec des forêts, des collines, des rivières qui serpentaient parmi les arbres. Quelqu'un frappa à la porte du compartiment et le garçon joufflu que Harry avait déjà vu sur le quai 9¾ entra. Il avait l'air de pleurer. --Vous n'auriez pas vu un crapaud ? demanda-t-il. Ils firent « non » de la tête. --Je l'ai perdu, se lamenta le garçon. Il n'arrête pas de s'échapper. --Il va sûrement revenir, dit Harry. --Oui, soupira le garçon d'un air accablé. Mais si tu le vois... Et il sortit. --Je me demande pourquoi il s'inquiète tellement, dit Ron. Si j'avais un crapaud, je ferais tout mon possible pour le perdre. Remarque, je n'ai rien à dire, avec Croûtard. Pendant tout ce temps, le rat de Ron avait continué de dormir sur les genoux de son maître. --Il pourrait aussi bien être mort, on ne verrait pas la différence, soupira Ron. Hier, j'ai essayé de lui jeter un sort, je voulais changer sa couleur en jaune pour le rendre un peu plus drôle, mais ça n'a pas marché. Je vais te montrer. Regarde... Il fouilla dans sa valise et en sortit une vieille baguette magique tout abîmée. Quelque chose de blanc brillait à son extrémité.

« des sorcières et sorciers célèbres mais Harry, lui, n'arrivait \ pas à en détacher les yeux.

Bientôt, en plus de Dumbledore et de Morgane, il trouva les cartes de\ Hengist, de Woodcroft, d'Alberic Grunnion, de Circé, de Paracelse et de Merlin.

Il s'arracha enfin à la contemplation de la druidesse Cliodna qui se grattait le nez pour ouvrir un sachet de \ Dragées surprises de Bertie Crochue.

—Fais attention avec ça, dit Ron.

On peut vraiment avoir des surpr\ ises en mangeant ces trucs-là.

Il y a toutes sortes de parfums.

Si tu as de la chance, tu peux avoir chocolat, menthe ou orange, mais parfois, on tombe sur épinards ou foie et tripes.

Geo\ rge dit qu'un jour il en a eu un au sang de gobelin.

Ron prit une dragée verte, l'examina attentivement et en mordit prude\ mment l'extrémité.

—Beuârk ! s'exclama-t-il.

Du chou de Bruxelles ! Pendant un bon moment, ils s'amusèrent à manger les Dragées sur\ prises.

Harry tomba sur divers parfums, toast grillé, noix de coco, haricots blancs, fraise, \ curry, gazon, café, sardine.

Il eut même le courage d'en goûter une qui avait une étrange co\ uleur grise et que Ron refusa de toucher.

C'était une dragée au poivre.

Après avoir traversé des paysages de campagne aux champs bien dess\ inés, le train abordait à présent une région plus sauvage, avec des forêts, des collines,\ des rivières qui serpentaient parmi les arbres.

Quelqu'un frappa à la porte du compartiment et le garçon joufflu q\ ue Harry avait déjà vu sur le quai 9¾ entra.

Il avait l'air de pleurer.

—Vous n'auriez pas vu un crapaud ? demanda-t-il.

Ils firent « non » de la tête.

—Je l'ai perdu, se lamenta le garçon.

Il n'arrête pas de s'é\ chapper.

—Il va sûrement revenir, dit Harry.

—Oui, soupira le garçon d'un air accablé.

Mais si tu le vois...\ Et il sortit.

—Je me demande pourquoi il s'inquiète tellement, dit Ron.

Si j'ava\ is un crapaud, je ferais tout mon possible pour le perdre.

Remarque, je n'ai rien à dire, avec Croû\ tard.

Pendant tout ce temps, le rat de Ron avait continué de dormir sur les\ genoux de son maître.

—Il pourrait aussi bien être mort, on ne verrait pas la différe\ nce, soupira Ron.

Hier, j'ai essayé de lui jeter un sort, je voulais changer sa couleur en jaune p\ our le rendre un peu plus drôle, mais ça n'a pas marché.

Je vais te montrer.

Regarde...

Il fouilla dans sa valise et en sortit une vieille baguette magique tout\ abîmée.

Quelque chose de blanc brillait à son extrémité.. »

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