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Allégorie de la bataille de Lépante par Véronèse

Publié le 13/09/2012

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Véronèse, appelé à commémorer la victoire de la Sainte Ligue (Espagne, Venise et SaintSiège) sur les Turcs, divise la composition en deux parties distinctes : la bataille de Lépante se situe au niveau inférieur tandis que la Vierge, entourée des saints et des anges, occupe l'espace supérieur...

« 1572- 1573 Pein tre ita lien Analyse ...,_Véronèse , appelé à commémorer la victoire de la Sainte Ligue (Espagne , Venise et Saint­ Siège) sur les Turcs, divise la composition en deux parties distinctes : la bataille de Lépante se situe au niveau inférieur tandis que la Vierge, entourée des saints et des anges, occupe l'espace supérieur.

L'épisode de la bataille est représenté avec dynamisme.

D'innombrables vaisseaux sont enga­ gés dans le combat ; certains sont endommagés par les bombardements, d'autres sont en train de sombrer.

Les personnages sacrés, au contraire, sont assis au registre supérieur, sur un nuage.

On reconnaît, entourant une gracieuse Vierge, saint Pierre avec ses clés, saint Jacques et saint Marc.

Des anges, dont certains sont musiciens, assistent à la scène , assis à la droite de la composition .

Véronèse reprendra le même sujet pour Je pla­ fond de la salle du Collège au Palais ducal, réalisé en 1578.

La composition, plus calme et plus riche, met en harmonie le caractère commémoratif de l'œuvre avec Je lieu qui l'accueille.

Bien qu'aucun document ne permette d'attri­ buer avec certitude la paternité de ce tableau à Véronèse, la critique s'accorde pour Je considérer comme autographe .

Seuls quelques experts sug- École v~nitienne Huil e sur toile 169 x 137 cm gèrent, dans la partie supérieure de la composi­ tion, une intervention de son atelier (où travail­ laient aussi le frère du peintre, Benedetto, et ses fils Carlino et Gabriele), et en particulier celle de Montemezzano .

Plusieurs hypothèses ont été avancées pour la date d'exécution de cette œuvre mais aujourd 'hui on la situe entre 1572 et 1573, peu de temps donc après la victoire.

L'œuvre C Aucun document ne confirme l'h y pothèse selon laquelle le commanditaire de ce tableau serait Giustiniani de Murano.

Mais il est certain que l'œuvre provient de l 'église San Pietro Martire de Murano.

Elle y était placée à côté de l'autel du Rosaire , en pendant de La Vierge du Rosaire de Benedetto Caliari , frère de Véronèse (ce tableau se trouve aujourd 'hui au musée de Murano) .

L ' état de conservation de la toile devait déjà être mauvais au XVI If! siècle puisqu'il existe un document, daté du 31 janvier 1797, où les propriétaires signalent la nécessité d'une restauration.

La ba taille de Lé pan te + La Sainte Ligue s'était constituée sous l'égide de Pie V pour arrêter l'avance des Turcs dans le Nord de l'Europe et .rttettre fin à leur suprématie en Méditerranée.

A cette fameuse bataille, qui se déroula le 7 octobre 1571 , ne par ­ ticipèrent pas seulement les Vénitiens ; ceux-ci constituaient néanmoins le noyau principal des forces : sur 243 vaisseaux , 112 appartenaient à la Sérénissime République.

Du même pei ntre : PICTO 272 à 275 © Nardini Editore, 1994.

VPC Larousse-Laffont pour l'édition française , 1994.

Il était donc logique que la victoire finale fût considérée comme une victoire vénitienne.

Venise fut parée pour accueillir les cérémonies solennelles qui durèrent plusieurs jours.

Les ponts furent décorés de draperies et les palais illuminés de centaines de torches.

Selon l'avis général , cette victoire contre les hérétiques était due à l 'intercession de la Vierge à qui le pape dédia ce jour du 7 octobre.

Photo Scala, F lore nce 31- 17. »

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