analyse d'oeuvre gustave courbet, l'atelier

CAMILLE ANALYSE D'OEUVRE DEC 2012 BRUDER T1 Si l'oeuvre , de Gustave Courbet, L'atelier fut refusé à l'exposition Universelle des Beaux Arts en 1855 , elle fait partie aujourd'hui des oeuvres majeurs du mouvement réalisme. Elle est présentée comme un bilan de l'oeuvre de Courbet qui a souhaité, tout au long de sa vie, représenter la vie mondaine de Ornans et de Paris. Par cette huile sur toile de 1855, l'artiste a voulu représenter « le monde qui vient se faire peindre chez lui «, ainsi que la place de l'artiste dans la société. L'utilisation de ce grand format, 359x598, place cette oeuvre comme révolutionnaire et moderne. On peut ainsi se demander comment cette toile fait-elle un manifeste de l'oeuvre de Courbet ? Une composition complexe permet à Courbet d'affirmer son souhait de modernité, la lumière et l'absence participe aussi à cette modernité et à l'aspect révolutionnaire. Enfin, l'Atelier comme oeuvre manifeste de Courbet permet une mise en avant du mouvement réaliste. La composition complexe de l'oeuvre de Courbet lui permet de s'affirmer comme un artiste moderne. Tout d'abord, Courbet remet en cause la hiérarchie des genres et élève la scène de genre au rang de la peinture d'histoire d'où l'utilisation de ce grand format et le refus de son oeuvre à l'exposition universelle. Il adopte une composition linéaire et avec trois triangles pour représenter son atelier. Trois plans se distinguent : à droite, à gauche et au centre. Les personnages paraissent très nombreux, il y a environ une trentaine de figurants qui prennent place dans l'atelier de Courbet. On peut aussi apercevoir un point de fuite situé au dessus du paysage central. Gauche Centre droite Composition linéaire Les parties extérieures ont l'air plus chargés que la partie centrale, que trois personnages y sont présents. Le regard de l'ensemble des personnages est fixé vers le centre de l'oeuvre, plus précisément sur le tableau que Courbet est entrain de peindre. Le nombre de personnage à droite étant égale au nombre de personnages sur la gauche, cela permet donc la création d'un équilibre au sein du tableau. L'artiste dans une lettre à Champfleury en 1855, expliquent la représentation de ses personnages : «  ce sont les gens qui vivent de la vie, qui vivent de la mor...