Devoir de Philosophie

André Lhote et Sayed Darwiche, deux peintres modernes

Publié le 11/10/2013

Extrait du document

Depuis longtemps l'É­gypte et la France pui­sent à des sources com­munes d'art et de cul­ture. Dans le domaine de la peinture, l'inspira­tion égyptienne d'An­dré Lhote signifie un re­tour aux « Invariants plastiques « (titre d'un essai de 1917) de l'art immémorial de Thèbes. Sayed Darwiche, mar­qué par Le Caire et par... la Bretagne, a le même sens de l'éternel oscil­lant entre modernité et passé.

« d'autres œuvres qui laissent transparaître une inspiration nouvelle : aplats, lignes pu­ res, hiérarchie symbolique des échelles qui remplace la perspective « seizièmiste » En Égypte, Lhote donne de~ conférences, notamment aux Beaux-Arts du Caire et de Louxor, où il stigmatise l'art pompier induit par le natura­ lisme occidental.

Il contribue ainsi à la formation d'une nouvelle génération de pein­ tres égyptiens, le Groupe de I' Art moderne .

Dans le même esprit pionnier, il écrit pour La Revue du Caire un article intitulé « L'avenir de la peinture égyptienne » et, en 1954, publie Chefs-d'œuvre de la peinture égyptienne, un ouvrage conçu comme une étude technique des tombes des nobles de la xv111 · à la xx · dynastie, démarche rarissime pour l'époque.

Sayed Darwiche, un Breton d'Égypte L e lien entre Lhote et Dar­ wiche est ténu : tous deux ont croisé la trajectoire de Mohammed Naghi et habité des lieux hantés par la présen­ ce de Paul Gauguin.

Le pre­ mier a vécu à Bordeaux au dé­ but du xx · siècle ; le second à Pont-Aven, où le peintre avait séjourné avant de s'embar­ quer pour les îles.

Avec Gau-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles