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APOLLON RÉVÉLANT SA DIVINITÉ À ISSÉ de BOUCHET

Publié le 29/07/2012

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Boucher place cette scène de la mythologie grecque dans un paysage de forêt. Le dieu Apollon est descendu de son char pour venir, auréolé de sa gloire divine, à la rencontre de la bergère Issé...

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« Analyse ~ Boucher place cette scène de la mythologie grecque dans un paysage de forêt.

Le dieu Apol­ lon est descendu de son char pour venir, auréolé de sa gloire divine, à la rencontre de la bergère Issé.

On reconnaît les attributs traditionnels du dieu, la couronne de lauriers et la lyre que lui tend un des angelots.

Le carquois fait allusion à son rôle de protecteur des archers.

Issé, la modeste bergère, a été transformée par Boucher en une très belle jeune fille vêtue avec élégance.

Son visage semble de toute évidence être un portrait, ce qui expliquerait la position un peu maladroite de la tête.

Plusieurs noms ont été avancés mais celui de madame de Pompadour reste le plus plausible.

Les deux personnages principaux sont entou­ rés d'une ribambelle de gracieux Amours qui apportent légèreté et animation à cette rencontre un peu empruntée.

Au premier plan, sur la gauche, deux nymphes, tendrement enlacées, observent ta scène avec intérêt.

Les artistes du XVIIIe siècle s'inspiraient sou­ vent de la mythologie grecque et en particulier de la légende d'Apollon qui était très en vogue à la cour.

Louis XV nourrissait une véritable passion pour ce dieu, ce qui explique la large diffusion des thèmes apolliniens en France à cette époque.

Ce lien a conduit certains critiques à penser que le tableau avait pu être commandé par Louis XV, précisément, pour madame de Pompadour.

L'œuvre C Beaucoup de questions demeurent concernant ce tableau, tant sur son commanditaire que sur l'identification d'Issé.

Bien que le tableau soit décrit en détail dans les comptes royaux, lorsqu 'il fut mis sous séquestre, en 1794, il provenait non pas d'une demeure royale mais du château de Chanteloup.

Ce château fut la propriété du duc de Choiseul puis du duc de Penthièvre, et l'un comme l'autre aurait donc pu être le commanditaire.

Choiseul aurait pu commander ce tableau à Boucher à l'occasion de ses noces avec mademoi ­ selle Crozat; Penthièvre lors de l'exécution des dessus de porte du château de Chanteloup.

Mais ni l'un ni l'autre n'étaient, à l'époque de la réalisation du tableau, des proches de la marquise de Pompa­ dour dont Boucher était le peintre favori.

La pré­ sence de ce tableau à Chanteloup reste, par consé­ quent, toujours mystérieuse.

Confisquée en 1794, l'œuvre de Boucher fut transférée, en 1802, à l'ancien palais archiépiscopal de Tours pour former le noyau du futur musée.

Il reste quelques dessins préparatoires de cette œuvre; l'un d'eux représente deux Amours et un autre figure les deux nymphes.

Il existe également une esquisse à l'huile des deux nymphes exécutée à Tours, en 1892, par Berthe Morisot.

Le galant Boucher Boucher travaille au château de Be evue, pour la marquise de Pompadour.

Il fréquente assidûment les différents salons dont celui de madame Geoffrin et il est toujours accueilli avec sympathie à Versailles pour sa grâce et son humeur enjouée, très appréciées à la cour.

Deloynes écrit de lui en 1753: «Un homnie comme Boucher peut supporter les nombreuses critiques sans jamais .

perdre sa réputation : on pourra lui découvrir des défauts mais ses admira­ bles qualités resteront assez nombreuses pour faire de Boucher l'objet des envieux.». »

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