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BERLIOZ Hector (histoire de la musique)

Publié le 18/11/2018

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BERLIOZ Hector (1803-1869). C’est à La Côte-Saint-André (Isère) que naît celui qui va devenir le seul authentique musicien romantique français. A son époque, il emprunte la tonalité de sa vie, sa vocation contrariée et têtue, sa rétivité face aux « vieilles barbes », ses amours tourmentées et sa verve caustique; mais c’est en totale opposition avec le goût dominant qu’il crée une musique originale... et longtemps incomprise.

 

Ses Mémoires (1870, posth.) nous le montrent maudit par sa mère, vivant d’expédients et avalant force « couleuvres » de Cherubini, alors directeur du Conservatoire. Puis c’est au public qu’il lui faut s’imposer : ici encore, que d’énergie dépensée; ses œuvres paraissent trop grandioses, ses audaces harmoniques choquent, son génie dérange! Benvenuto Cellini (1838) et la Damnation de Faust (1846) tombent dans l’indifférence générale. Pourtant, Berlioz connaît des triomphes à la mesure de son talent, mais essentiellement à l’étranger, en Allemagne et en Russie.

 

Et c’est souvent à sa plume que ce compositeur et chef d’orchestre exceptionnel doit de ne pas mourir de faim. En effet, Berlioz tient la chronique musicale du Journal des débats. La sûreté de son jugement, mais, peut-être, plus encore la virulence de son style lui valent la faveur du public... et de nombreux ennemis. Mais, plus que ces articles commandés par l’actualité, il aime à exposer ses idées sur la musique ou sur le talent de tel ou tel « grand » disparu. Les recueils de ses articles de presse, Soirées de F orchestre (1852) ou A travers chants (1862), présentent ainsi un curieux mélange de pensées intemporelles et d’instantanés d’une époque. Le style, tour à tour sérieux et humoristique, assure l’unité de cette écriture fragmentaire.

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« Berlioz, Hector - compositeur de musique. 1 PRÉSENTATION Berlioz, Symphonie fantastique Nourrie par la passion du compositeur pour l'actrice irlandaise Harriet Smithson, cette œuvre évoque la bien-aimée du héros à travers une série de visions fantastiques : danseuse féérique dansun bal, au début de la composition, elle apparaît à la fin comme une méchante sorcière dans une fête de sabbat.

Selon le souhait de Berlioz, sa composition fut présentée au public sans aucuncommentaire sur les atmosphères, les images et les caractères projetés dans sa musique.Hector Berlioz, Symphonie fantastique : Épisode de la vie d'un artiste, op.

14a (1830), extrait.Hulton-Deutsch Collection/CORBIS-BETTMANN/"Symphonie Fantastique".

Extrait de: Berlioz: Symphonie Fantastique (Cat.

# 8.550093) (p) 1988 Naxos of America, Inc.

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- compositeur de musique. Berlioz, Hector (1803-1869), compositeur français, une des grandes figures musicales du romantisme français. 2 UN GÉNIE PRÉCOCE Né à La Côte-Saint-André (Isère), Louis Hector Berlioz commence l’étude de la musique à douze ans.

Il entame toutefois à Paris en 1821 des études de médecine qu’il abandonne très vite pour se consacrer uniquement à la musique, se partageant jusqu’à la fin de sa vie entre composition, direction d’orchestre et critique musicale. Sa première œuvre importante, la Messe solennelle, date de 1825, tout comme la Révolution grecque, inspirée par le soulèvement des Grecs contre la domination ottomane.

Il entre au Conservatoire de Paris où il étudie la composition auprès de Jean- François Lesueur, et le contrepoint et la fugue auprès d’Anton Reicha.

Après trois tentatives infructueuses, il finit par remporter le grand prix de Rome avec la Mort de Sardanapale, créé à Paris en 1830. La même année, Berlioz compose la Symphonie fantastique, créée au Conservatoire de Paris en décembre 1830 et qui connaîtra un immense succès.

L’œuvre, sous-titrée Épisodes de la vie d’un artiste, en rupture avec le schéma traditionnel des symphonies, est structurée comme un drame en cinq mouvements, intitulés respectivement « Rêveries et Passions », « Un bal », « Scène aux champs », « Marche au supplice » et « Songe d’une nuit de sabbat » ; chacun d’eux évoque une attitude émotionnelle et représente des variations autour d’une « idée fixe » qui constitue le motif musical récurrent.

D’une forme révolutionnaire, la Symphonie fantastique place Berlioz au tout premier rang du romantisme européen.

Grâce à la modernité de son orchestration, à la force expressive des couleurs et des timbres et à l’utilisation très personnelle du contrepoint, le jeune compositeur signe à vingt-sept ans un chef-d’œuvre de l’histoire musicale du XIX e siècle, dépassant le modèle romantique beethovénien. L’obtention du grand prix de Rome en 1830 permet à Berlioz de s’installer en Italie où il vivra jusqu’en 1835.

Il y compose deux ouvertures, le Roi Lear (1831) et Rob Roy (1832) ainsi que son monodrame lyrique pour soli, chœur et orchestre, Lélio ou le Retour à la vie (1831), conçu comme une continuation de la Symphonie fantastique. Sur une commande de Paganini, il écrit ensuite Harold en Italie (1834) pour alto solo et orchestre, inspiré d’un poème de lord Byron. 3 COMPOSITEUR, THÉORICIEN ET CHEF D’ORCHESTRE De 1834 à 1837, Berlioz travaille à l’opéra Benvenuto Cellini, qui sera l’objet de vives critiques lors de sa création à l’Opéra de Paris en 1838.

Il se consacre également à la critique musicale au Journal des débats à partir de 1833 (il y reste jusqu’en 1863) et à partir de 1834 à la Gazette musicale. Il aborde en outre la direction d’orchestre en 1835 et dirige par la suite un grand nombre de ses œuvres.

En 1837, il compose, sur commande du gouvernement, la Grande Messe des morts (Requiem), pour laquelle il exige un effectif choral et instrumental exceptionnel. Mais Berlioz souffre de ne pas être apprécié en France, où ses œuvres ne rencontrent en général qu’un succès très mitigé.

Il donne des concerts chaque saison, mais n’occupera jamais de poste de premier plan de façon permanente.

En 1839, il obtient néanmoins le poste de bibliothécaire au Conservatoire de Paris et est nommé chevalier de la Légion d’honneur.

La même année, il achève sa symphonie dramatique Roméo et Juliette, d’après Shakespeare.

Répondant là encore à une commande du gouvernement, il dirige en 1840 sa Symphonie funèbre et triomphale, pour le dixième anniversaire des Trois Glorieuses. À partir de 1842, Berlioz entame une série de tournées en Europe tout en continuant à se consacrer à la composition.

En 1845, il remanie une œuvre de jeunesse, les Huit scènes de Faust, d’après Goethe, qui devient la Damnation de Faust, « légende dramatique » créée sous sa direction à l’Opéra-Comique, sans grand succès.

À partir de 1847, il est enfin reconnu en Europe et remporte un grand succès en Russie, en Angleterre (1848), à Weimar (1852), sur l’invitation de Franz Liszt, à Berlin, à Vienne et à Prague.

À Paris, il dirige l’oratorio l’Enfance du Christ (1854), qui reçoit un accueil triomphal, son Te Deum (1855) et l’Impériale (1855) composés pour la remise des prix par Napoléon III lors de l’Exposition universelle.

Berlioz, pour qui la relation entre la musique et l’espace revêt une importance particulière, dispose, pour diriger cette œuvre de 1 200 instrumentistes, d’importants chœurs et d’un orchestre de musique militaire.

Poursuivant parallèlement son travail de critique et de musicologue, il publie un Traité d’instrumentation et d’orchestration moderne (1843) et l’Art du chef d’orchestre (1856). 4 UN MUSICIEN INCOMPRIS DANS SON PAYS Durant la dernière période de sa vie, Berlioz se consacre à l’art lyrique.

Cependant, ses opéras les Troyens (représenté en 1863), tiré de l’ Énéide de Virgile, Beatrix et Benedict (1862), d’après Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare, rencontrent. »

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