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HECTOR BERLIOZ

Publié le 04/02/2019

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hector

En septembre 1838, il monte son opéra-comique Benvenuto Cellini, inspiré des mémoires du sculpteur florentin; mais les répétitions épuisantes, doublées des protestations de certains interprètes devant les audaces mélodiques et harmoniques de Berlioz aboutissent à un échec. Une deuxième commande officielle le soulage, à l’occasion du transfert des cendres des héros de 1830: il s’agit de la Symphonie funèbre et triomphale (1840), destinée à une exécution en plein air, écrite pour une harmonie militaire. Alors présent à Paris, Richard Wagner (1813-1883) s’enthousiasme pour cette œuvre, ainsi que pour la symphonie dramatique Roméo et Juliette (1839), pour soli, chœurs et orchestre, inspirée de Shakespeare. L’orchestration complexe et précise de cette dernière pièce donne à Wagner des idées sur les possibilités ouvertes à l’orchestre moderne. Ces années 1830-1840 sont très fécondes pour Berlioz, mais le goût des français va surtout à l’opéra italien et à la pure virtuosité.

 

Le succès à l’étranger

 

À partir de 1842, sa vie ne sera plus qu’un long périple à travers l’Europe. Il visite Londres, Saint-Pétersbourg, Moscou, répandant ses idées nouvelles sur l’orchestre et la symphonie dramatique. Son génie symphonique consiste à utiliser toutes les ressources des timbres de l’orchestre, à exploiter les tonalités en fonction de l’atmosphère et à varier l’invention rythmique. On peut lire dans ses Mémoires (1870) l’accueil triomphal que lui firent Prague, Vienne, Budapest, Berlin, les villes du Rhin, la Silésie, la Pologne et la Russie. Parmi ses partisans et amis fidèles, Mendelssohn et Liszt.

 

Berlioz compose de nouvelles pièces et poursuit son travail de critique, donne une version

 

▼ Concert dirigé par Berlioz dans la salle du cirque olympique. Grand voyageur, il a sillonné toute l’Europe pour élargir un public qui souvent à Paris se refusait à lui rester fidèle. La Russie, en particulier, lui ménagea un excellent accueil.

PRINCIPALES ŒUVRES

1828 Huit scènes de Faust

 

1830 Symphonie fantastique

 

1831 Ouvertures du Corsaire et du Roi Lear

 

1834 Harold en Italie

 

1837 Requiem

 

1838 Benvenuto Cellini

 

1839 Roméo et Juliette

 

1840 Symphonie funèbre et triomphale

 

1846 La damnation de Faust

 

1848 Te Deum

 

1854 L'Enfance du Christ

 

1855 Lélio

 

1862 Béatrice et Bénédict

 

1863 Les Troyens

Page de titre de l’opéra des Francs-Juges

 

(1828). Compositeur de l’inoubliable Symphonie fantastique, Berlioz a composé notamment Les Troyens, Roméo et Juliette, La damnation de Faust, un Te Deum, de nombreuses mélodies et une harmonisation de La Marseillaise.

 

définitive du Traité d’instrumentation et d’orchestration modernes (1843), et y adjoint L’art du chef d’orchestre (1856). En 1846, il remanie les Huit scènes de Faust en une légende dramatique, La damnation de Faust; mais l’œuvre est médiocrement accueillie par le public parisien de l’Opéra-Comique (dix ans après sa mort,

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« Hector Berlioz En septembre 1838, il monte son opéra-comique Benvenuto Cellini, inspiré des mémoires du sculp­ teur florentin; mais les répétitions épuisantes, doublées des protestations de certains interprètes devant les audaces mélodiques et harmoniques de Berlioz aboutissent à un échec.

Une deuxième commande officielle le soulage, à l'occasion du transfert des cendres des héros de 1830: il s'agit de la Symphonie funèbre et triomphale (1840), destinée à une exécution en plein air, écrite pour une harmonie militaire.

Alors présent à Paris, Richard Wagner (1813-1883) s'enthousiasme pour cette œuvre, ainsi que pour la symphonie dramatique Roméo et Juliette (1839), pour soli, chœurs et orchestre, inspirée de Shakespeare.

L'orchestration complexe et précise de cette der· ni ère pièce donne à Wagner des idées sur les pos­ sibilités ouvertes à l'orchestre moderne.

Ces années 1830-1840 sont très fécondes pour Ber· lioz, mais le goût des français va surtout à l'opéra italien et à la pure virtuosité.

Le succès à l'étranger À partir de 1842, sa vie ne sera plus qu'un long périple à travers l'Europe.

Il visite Londres, Saint· Pétersbourg, Moscou, répandant ses idées nou· velles sur l'orchestre et la symphonie dramatique.

Son génie symphonique consiste à utiliser toutes les ressources des timbres de l'orchestre, à expiai· ter les tonalités en fonction de l'atmosphère et à varier l'invention rythmique.

On peut lire dans ses Mémoires (1870) l'accueil triomphal que lui firent Prague, Vienne, Budapest, Berlin, les villes du Rhin, la Silésie, la Pologne et la Russie.

Parmi ses partisans et amis fidèles, Mendelssohn et Liszt.

Berlioz compose de nouvelles pièces et pour­ suit son travail de critique, donne une version ' Concert dirigé par Berlioz dans la salle du cirque olympique.

Grand voyageur, il a sillonné toute l'Europe pour élargir un public qui souvent à Paris se refusait à lui rester fidèle.

La Russie, en particulier, lui ménagea un excellent accueil.

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