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Bronzino, Panciatichi

Publié le 11/05/2014

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Exposé : Portrait de Lucrezia Panciatichi, Bronzino Annonce plan : Pour aborder ce portrait je vais procéder comme suit : je vais commencer par une introduction, puis comme 1er point je vais poser la question de savoir si le Portrait de Lucrezia Panciatichi est un portrait dit « conversationel », en traitant les points suivants : brève description de l'oeuvre ; le lien entre le personnage et le spectateur et pour finir parler des origines du portrait « conversationnel ». En deuxième point je vais traiter la question des multiples visages du personnage : le visage du courtisan ; le visage idéalisé et le visage de l'épouse. En troisième point je vais parler de la fonction des portraits Panciatichi : en parlant de la fonction mémorial du portrait et du lien de des portraits Panciatichi avec le contexte historique. Et finir par une conclusion. Introduction : Angnolo Bronzino, de son vrai nom Agnolo di Cosimo est né en 1503 à Monticello, petite commune aux portes de Florence. Il fut d'abord l'élève de Raffaellino del Garbo, puis, vers 1515, il entre dans l'atelier de Pontormo. En 1530, il travaille pour le duc d'Urbino, François Marie 1er della Rovere, lors de la décoration de la villa impériale. Revenu à Florence en 1532, Bonzino collabore à nouveau avec Pontormo à la décoration des villas de Carregi et de Castello appartenant aux Médicis. En 1539, il participe à la décoration du mariage de Éléonore de Tolède avec Cosme 1er de Médicis, duc de Toscane. En 1540, il devient le peintre officiel de la cour du duc de Toscane et réalise dès lors de nombreux portraits de hauts personnages. Ses portraits forment une contribution essentielle à la définition du « portrait de cour » qui domine dans la seconde moitié du XVIe siècle. En se basant sur l'étude du Portait de Lucrezia Panciatichi, réalisé vers 1541, je vais considérer de quelle façon Bronzino s'inscrit dans la tradition florentine du « portrait de cour » du XVIe siècle. I Portrait de Lucrezia Panciatichi, un portrait conversationnelle ? Description de l'oeuvre Le portrait est un grand format, 102 x 85 centimètres. Le cadrage du portrait est relativement distant, avec un fond architectural sombre où les colonnes forment une niche autour du personnage. L'ensemble du personnage sort en clair-obscur sur fond sombre. Le personnage st assis, avec le buste légèrement en trois quarts. La tête est quasiment frontale, le regard du personnage est tourné vers le spectateur et elle le regarde en hauteur. L'habillement et les accessoires luxueux sont très travaillés de sorte à leur donner un fort effet de réel : notons l'effet de tissue satiné et les différents déclinaisons de rouge, ainsi que les multiples bijoux avec un rendu très précis. Autours du cou le personnage a un collier de perles ornés d'une pendentif et une chaîne d'or avec des plaquettes d'émail portant des mots français : « Amour dure sans fin. » Tandis que les parures et les accessoires, ainsi que le drapé mouvementé d...

« 1.

Description de l’œuvre Le portrait est un grand format, 102 x 85 centimètres.

Le cadrage du portrait est relativement distant, avec un fond architectural sombre où les colonnes forment une niche autour du personnage.

L’ensemble du personnage sort en clair-obscur sur fond sombre.

Le personnage st assis, avec le buste légèrement en trois quarts.

La tête est quasiment frontale, le regard du personnage est tourné vers le spectateur et elle le regarde en hauteur.

L’habillement et les accessoires luxueux sont très travaillés de sorte à leur donner un fort effet de réel : notons l’effet de tissue satiné et les différents déclinaisons de rouge, ainsi que les multiples bijoux avec un rendu très précis.

Autours du cou le personnage a un collier de perles ornés d’une pendentif et une chaîne d’or avec des plaquettes d’émail portant des mots français : « Amour dure sans fin.

» Tandis que les parures et les accessoires, ainsi que le drapé mouvementé donnent un effet de réel, le visage reste étrangement inexpressif et « statuesque ».

2.

Lien entre le personnage et le spectateur Une ambiguïté ressort du lien de proximité mais en même temps de mise à distance du spectateur et du personnage.

La proximité vient du fait que le personnage due au colorie est projetée vers le spectateur car elle se détache du fond sombre.

Elle est présentée au spectateur dans une position de repos, avec sa main droite qui est posée sur sa jambe et son bras gauche qui s’appuie sur l’accoudoir.

Elle regarde le spectateur en hauteur et bien de face.

Pourtant cet effet de proximité est rompu par divers éléments.

Le grand format du tableau instaure déjà une distance entre le personnage et le spectateur : en tant que spectateur regardant ce tableau accroché sur un mur nous devons forcement lever les yeux vers le personnage et ainsi elle exerce son autorité sur nous.

A cela s’ajoute un dédoublement du cadre par la niche architecturale qui entoure le buste et la tête du personnage et qui la met encore à distance.

Aussi l’accoudoir et la main font légèrement barrière entre l’espace fictif du personnage et l’espace réel du spectateur.

Mais surtout la distance est crée à travers l’inexpressivité du visage et son effet quasi « statuesque ».

3.

Origines du portrait conversationnel. »

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